À deux jours de la réunion très attendue de la BCE à Francfort, Mario Monti et François Hollande ont adressé un nouveau message politique de soutien à la monnaie unique, encourageant Mario Draghi, le patron de la BCE, à passer à l'acte, après les «paroles fortes» qu'il a prononcées, jeudi dernier. Le président de la BCE avait assuré qu'il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour sauver l'euro, suscitant d'immenses attentes sur les marchés.
«Nous rappelons notre volonté de tout faire pour que les décisions du Conseil européen soient appliquées, pour que la zone euro soit défendue, préservée et consolidée, que nous puissions travailler à son intégrité», a affirmé le chef de l'État sur le perron de l'Élysée, au côté de Mario Monti.
Mario Monti et François Hollande ont évoqué le plan de sauvetage de la zone euro échafaudé par Mario Draghi. Il ferait intervenir la BCE et le Fonds de sauvetage européen (FESF) sur les marchés en faveur de l'Espagne et de l'Italie.
Opération controversée
«Nous avons évoqué les questions qui relèvent de notre responsabilité dans les jours qui viennent», a précisé François Hollande, confirmant la rapidité de l'opération envisagée. Dans une interview au Figaro , lundi, Jean-Claude Juncker avait parlé d'une action concertée «d'ici à quelques jours».
Il y a «des mécanismes à appliquer», a ajouté François Hollande, sans nommer le FESF, dont l'activation sur les marchés nécessite une demande d'aide de la part de l'Espagne ou de l'Italie. En tournée européenne, Mario Monti est attendu, jeudi matin, à Madrid, pour une rencontre avec son homologue espagnol, Mariano Rajoy.
L'Espagne rechigne à solliciter une aide extérieure, même via le FESF. L'Italie pourrait l'en convaincre, dans le cadre d'une démarche commune, ce jeudi.
C'est la condition posée par Mario Draghi à la reprise du programme de rachat de dettes publiques par la BCE sur le marché secondaire. Une opération controversée, très discutée en Allemagne, qui permettrait de faire baisser durablement les coûts d'emprunt de l'Italie et de l'Espagne.
Par Alexandrine Bouilhet
«Nous rappelons notre volonté de tout faire pour que les décisions du Conseil européen soient appliquées, pour que la zone euro soit défendue, préservée et consolidée, que nous puissions travailler à son intégrité», a affirmé le chef de l'État sur le perron de l'Élysée, au côté de Mario Monti.
Mario Monti et François Hollande ont évoqué le plan de sauvetage de la zone euro échafaudé par Mario Draghi. Il ferait intervenir la BCE et le Fonds de sauvetage européen (FESF) sur les marchés en faveur de l'Espagne et de l'Italie.
Opération controversée
«Nous avons évoqué les questions qui relèvent de notre responsabilité dans les jours qui viennent», a précisé François Hollande, confirmant la rapidité de l'opération envisagée. Dans une interview au Figaro , lundi, Jean-Claude Juncker avait parlé d'une action concertée «d'ici à quelques jours».
Il y a «des mécanismes à appliquer», a ajouté François Hollande, sans nommer le FESF, dont l'activation sur les marchés nécessite une demande d'aide de la part de l'Espagne ou de l'Italie. En tournée européenne, Mario Monti est attendu, jeudi matin, à Madrid, pour une rencontre avec son homologue espagnol, Mariano Rajoy.
L'Espagne rechigne à solliciter une aide extérieure, même via le FESF. L'Italie pourrait l'en convaincre, dans le cadre d'une démarche commune, ce jeudi.
C'est la condition posée par Mario Draghi à la reprise du programme de rachat de dettes publiques par la BCE sur le marché secondaire. Une opération controversée, très discutée en Allemagne, qui permettrait de faire baisser durablement les coûts d'emprunt de l'Italie et de l'Espagne.
Par Alexandrine Bouilhet