Le chef de l'Etat s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet quadripartite, qui réunissait, outre lui-même et le chef du gouvernement italien Mario Monti, la chancelière allemande Angela Merkel et celui du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.
Cette réunion a été organisée pour préparer le Conseil européen, crucial pour l'avenir de la zone euro, des 28 et 29 juin prochains à Bruxelles. "Qui aurait pu dire, il y a encore quelques semaines, que (la croissance) serait à ce point à l'ordre du jour d'un Conseil européen", a affirmé M. Hollande.
La question de "la croissance est devenue, compte tenu de la situation, la priorité", s'est félicité le président français, qui a placé la croissance au coeur de ses exigences. "Est-ce que ça veut dire que les Etats doivent renoncer à leurs objectifs de sérieux budgétaire? Certains ont engagé ces politiques depuis longtemps, ont fait un effort considérable, parfois dur pour les opinions publiques, et ne s'en portent pas plus mal", a-t-il observé, faisant notamment allusion à l'Italie, l'Espagne ou la Grèce.
"Moi je considère qu'il y a à faire du sérieux budgétaire, en France aussi. Ca veut dire qu'il n'a pas été fait autant qu'il aurait dû l'être jusque-là. Je ne vais pas faire de commentaire sur la politique française, passée, en tout cas", a-t-il ajouté, faisant allusion à la politique de l'ancien président Sarkozy, qu'il n'a pas nommé. Il a également affirmé que "vouloir la croissance, c'est précisément permettre que le sérieux budgétaire ne soit pas une austérité. Je suis contre l'austérité", a-t-il dit.
Entre 2008 et les premiers mois de 2012, Nicolas Sarkozy a été aux avant-postes, avec la chancelière Merkel, pour tenter de juguler les différentes crises qui ont secoué l'Union européenne.
SOURCE:7sur7.be
Cette réunion a été organisée pour préparer le Conseil européen, crucial pour l'avenir de la zone euro, des 28 et 29 juin prochains à Bruxelles. "Qui aurait pu dire, il y a encore quelques semaines, que (la croissance) serait à ce point à l'ordre du jour d'un Conseil européen", a affirmé M. Hollande.
La question de "la croissance est devenue, compte tenu de la situation, la priorité", s'est félicité le président français, qui a placé la croissance au coeur de ses exigences. "Est-ce que ça veut dire que les Etats doivent renoncer à leurs objectifs de sérieux budgétaire? Certains ont engagé ces politiques depuis longtemps, ont fait un effort considérable, parfois dur pour les opinions publiques, et ne s'en portent pas plus mal", a-t-il observé, faisant notamment allusion à l'Italie, l'Espagne ou la Grèce.
"Moi je considère qu'il y a à faire du sérieux budgétaire, en France aussi. Ca veut dire qu'il n'a pas été fait autant qu'il aurait dû l'être jusque-là. Je ne vais pas faire de commentaire sur la politique française, passée, en tout cas", a-t-il ajouté, faisant allusion à la politique de l'ancien président Sarkozy, qu'il n'a pas nommé. Il a également affirmé que "vouloir la croissance, c'est précisément permettre que le sérieux budgétaire ne soit pas une austérité. Je suis contre l'austérité", a-t-il dit.
Entre 2008 et les premiers mois de 2012, Nicolas Sarkozy a été aux avant-postes, avec la chancelière Merkel, pour tenter de juguler les différentes crises qui ont secoué l'Union européenne.
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