On retrouve du X-Files et du 24 heures chrono dans Homeland, pour l’aspect paranoïaque et conspirationniste de l’histoire. Mais la nouvelle série que diffuse à partir de ce soir Canal+ étend encore davantage le background politique de son histoire. Homeland raconte l’histoire d’un soldat, le sergent Brody, qui revient au pays après avoir été retenu en otage pendant 8 ans en Irak. Si la nation toute entière lui déroule le tapis rouge et lui réserve un accueil digne d’un héros, Carrie Mathison, agent spécial de la CIA, ne partage pas l’engouement général. Elle est persuadée que Brody a été «retourné» par l’ennemi et qu’il revient pour préparer un attentat aux Etats-Unis.
C’est cette trame qui fait de Homeland un thriller haletant, entre poursuites, infiltration, surveillance, interrogatoires et enquêtes au plus haut niveau de l’état. Mais la série n’est pas que ça. Elle offre un regard très acerbe sur le retour des militaires au pays, qu’ils soient des héros comme Brody, ce qui est plutôt rare, ou des anonymes qui ont perdu leur emploi et leur famille. Homeland va au plus près de la psychologie du soldat, dans sa propre perception des événements, mais aussi dans la manière dont ses proches, sa femme et ses enfants, vivent le retour dans leur vie de quelqu’un qu’ils n’ont pas vu depuis 8 ans.
Les créateurs de Homeland ont également réussi à trouver le casting parfait pour servir leur histoire. Claire Danes, trop rare au cinéma, est parfaite en agent de la CIA qui souffre de troubles psychiques mais qui se donne corps et âme pour aller au bout de son intuition. Damian Lewis apporte une grande humanité à son personnage et entretient cette ambiguïté et ce soupçon qui rythment les douze épisodes que compte la première saison de Homeland.
Et s’il fallait encore une preuve que Homeland est une série intelligente, qui se démarque de la production habituelle, c’est le choix du jazz comme bande-son. Du Miles Davis dans une série américaine, ça ne se refuse pas…
C’est cette trame qui fait de Homeland un thriller haletant, entre poursuites, infiltration, surveillance, interrogatoires et enquêtes au plus haut niveau de l’état. Mais la série n’est pas que ça. Elle offre un regard très acerbe sur le retour des militaires au pays, qu’ils soient des héros comme Brody, ce qui est plutôt rare, ou des anonymes qui ont perdu leur emploi et leur famille. Homeland va au plus près de la psychologie du soldat, dans sa propre perception des événements, mais aussi dans la manière dont ses proches, sa femme et ses enfants, vivent le retour dans leur vie de quelqu’un qu’ils n’ont pas vu depuis 8 ans.
Les créateurs de Homeland ont également réussi à trouver le casting parfait pour servir leur histoire. Claire Danes, trop rare au cinéma, est parfaite en agent de la CIA qui souffre de troubles psychiques mais qui se donne corps et âme pour aller au bout de son intuition. Damian Lewis apporte une grande humanité à son personnage et entretient cette ambiguïté et ce soupçon qui rythment les douze épisodes que compte la première saison de Homeland.
Et s’il fallait encore une preuve que Homeland est une série intelligente, qui se démarque de la production habituelle, c’est le choix du jazz comme bande-son. Du Miles Davis dans une série américaine, ça ne se refuse pas…