L’affaire de la vidéo des homosexuels qui a défrayé la chronique à la Sicap Liberté 4 a été débattue hier, à la barre du tribunal de grande instance de Dakar. Au banc des accusés, Ibrahima Ndiaye et Mariama Monique Diatta. Le premier est poursuivi pour acte contre-nature. Tandis que la fille est accusée de collecte et de divulgation d’images à caractère personnel.
La vingtaine dépassée, Ibrahima Ndiaye n’a pas cherché à altérer la vérité. Il est passé aux aveux, en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés.
Revenant sur les circonstances de son arrestation, Ibrahima Ndiaye soutient que tout est parti de la dispute qu’il a eue avec son papa à la suite de laquelle, il a été hébergé par sa tante. C’est dans ces circonstances qu’il a fait la connaissance de Claude André avec qui, il a entretenu des relations sexuelles. « Cependant, je n’ai pas de penchants homosexuels », a-t-il argué à la barre. C’était sa première expérience et, il promet de ne plus recommencer. D’autant que, c’est pour l’argent qu’il a accepté de coucher avec Claude André.
Mariama Monique Diatta, 20 ans indique que, c’est son Co-prévenu qui lui a demandé de le rejoindre dans son appartement. A son arrivée, Ibrahima Ndiaye a reçu un coup de fil. « Il m’a demandé de me cacher dans sa salle de bain. De ma cachette, j’ai entendu des voix et par curiosité, j’ai regardé à travers la porte. C’est ainsi que je l’ai vu entretenir des relations sexuelles avec son amant. C’était la première fois que je vois ce genre d’actes. Raison pour laquelle, je les ai filmés à leur insu », explique la jeune fille.
Elle révèle qu’elle ne s’est pas limitée seulement à les filmer. « J’ai envoyé les vidéos à Astou Fall avant de les supprimer », avoue-t-elle avant de déclarer : « Je ne savais pas que cela allait engendre de telles conséquences. »
Selon le maître des poursuites, Ibrahima Ndiaye a formellement reconnu avoir entretenu des rapports sexuels avec son ami, Claude qui a pris la clé des champs. Il estime aussi que le délit de collecte et de divulgation de la vidéo à caractère personnel, reproché à Monique Diatta ne souffre d’aucune contestation. Compte tenu de cela, il a requis un an ferme à l’encontre d’Ibrahima Ndiaye et 2 ans, dont un mois ferme contre sa Co-prévenue.
L’avocat de Monique Diatta a plaidé une application bienveillante de la loi. Il estime qu'une faute reconnue est à moitié pardonnée. Abondant dans le même sens, le conseil d’Ibrahima Ndiaye pense que, ce qui est arrivé à son client, résulte d’une circonstance malheureuse. « Mon client a reconnu les faits en audience publique et, à la police. Mon client a été victime d’une situation de précarité », dit l’avocat. La robe noire souligne que certains parents pensent éduquer leurs enfants, alors qu’ils les poussent à la débauche en les expulsant de la maison familiale.
« Ils les exposent à des prédateurs de tout acabit. Mon client a commis cet acte contre-nature. Mais, il n’est pas un homosexuel », clame-t-il. Ainsi, il invite le tribunal à comprendre son client au lieu de le juger seulement. Considérant que la peine requise par le parquet est injuste, il a plaidé une application bienveillante de la loi.
Prononçant, le verdict, le juge a condamné Ibrahima Ndiaye à 6 mois ferme et Mariama Monique Diatta à 2 ans, dont 3 mois ferme.
L’As
La vingtaine dépassée, Ibrahima Ndiaye n’a pas cherché à altérer la vérité. Il est passé aux aveux, en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés.
Revenant sur les circonstances de son arrestation, Ibrahima Ndiaye soutient que tout est parti de la dispute qu’il a eue avec son papa à la suite de laquelle, il a été hébergé par sa tante. C’est dans ces circonstances qu’il a fait la connaissance de Claude André avec qui, il a entretenu des relations sexuelles. « Cependant, je n’ai pas de penchants homosexuels », a-t-il argué à la barre. C’était sa première expérience et, il promet de ne plus recommencer. D’autant que, c’est pour l’argent qu’il a accepté de coucher avec Claude André.
Mariama Monique Diatta, 20 ans indique que, c’est son Co-prévenu qui lui a demandé de le rejoindre dans son appartement. A son arrivée, Ibrahima Ndiaye a reçu un coup de fil. « Il m’a demandé de me cacher dans sa salle de bain. De ma cachette, j’ai entendu des voix et par curiosité, j’ai regardé à travers la porte. C’est ainsi que je l’ai vu entretenir des relations sexuelles avec son amant. C’était la première fois que je vois ce genre d’actes. Raison pour laquelle, je les ai filmés à leur insu », explique la jeune fille.
Elle révèle qu’elle ne s’est pas limitée seulement à les filmer. « J’ai envoyé les vidéos à Astou Fall avant de les supprimer », avoue-t-elle avant de déclarer : « Je ne savais pas que cela allait engendre de telles conséquences. »
Selon le maître des poursuites, Ibrahima Ndiaye a formellement reconnu avoir entretenu des rapports sexuels avec son ami, Claude qui a pris la clé des champs. Il estime aussi que le délit de collecte et de divulgation de la vidéo à caractère personnel, reproché à Monique Diatta ne souffre d’aucune contestation. Compte tenu de cela, il a requis un an ferme à l’encontre d’Ibrahima Ndiaye et 2 ans, dont un mois ferme contre sa Co-prévenue.
L’avocat de Monique Diatta a plaidé une application bienveillante de la loi. Il estime qu'une faute reconnue est à moitié pardonnée. Abondant dans le même sens, le conseil d’Ibrahima Ndiaye pense que, ce qui est arrivé à son client, résulte d’une circonstance malheureuse. « Mon client a reconnu les faits en audience publique et, à la police. Mon client a été victime d’une situation de précarité », dit l’avocat. La robe noire souligne que certains parents pensent éduquer leurs enfants, alors qu’ils les poussent à la débauche en les expulsant de la maison familiale.
« Ils les exposent à des prédateurs de tout acabit. Mon client a commis cet acte contre-nature. Mais, il n’est pas un homosexuel », clame-t-il. Ainsi, il invite le tribunal à comprendre son client au lieu de le juger seulement. Considérant que la peine requise par le parquet est injuste, il a plaidé une application bienveillante de la loi.
Prononçant, le verdict, le juge a condamné Ibrahima Ndiaye à 6 mois ferme et Mariama Monique Diatta à 2 ans, dont 3 mois ferme.
L’As