Je ne dirai jamais qu’Abdoulaye Wade est un corrupteur, parce que je ne l’ai pas vu corrompre ni Alain Segura ni les marabouts, encore moins les musiciens, les juges, les personnes dites influentes ou susceptibles d’entraver ses manœuvres.
Je ne le traiterai jamais de voleur, de détourneur ou de « surfactureur » parce que je n’ai jamais été témoin oculaire de tels actes.
Je n’avancerai jamais qu’il est un mystificateur qui s’est joué du peuple qui lui a tout donné.
Je ne mentionnerai jamais qu’il est un ogre des deniers public.
J’éviterai de dire qu’il s’est enrichi sur notre dos.
Je n’irai jamais jusqu’à écrire qu’il a mis son fils sur le toit du monde.
Loin de moi toutes ces pensées négativistes, mais je dirai juste qu’un temps nouveau vient de souffler sur notre chère terre, le Sénégal, et que plus jamais, ce vaillant peuple n’acceptera autant de mépris et d’arrogance.
Tous ceux d’entre nous qui rasaient les murs, sont fiers ce soir d’être Sénégalais. Cependant, le combat est loin d’être terminé ; Wade et «sa famille» ont des comptes à rendre à notre peuple.
Nous ne voulons pas de chasse aux sorcières, mais nous avons besoin que tous les Sénégalais soient égaux devant la loi et que les voleurs de poulets ne soient pas lésés au profit des détourneurs de fonds politiques ou publics.
Nous n’aimerions pas que les décès et les blessés lors des manifestations contre la troisième candidature d’Abdoulaye Wade soient vains. Nous exigeons que les auteurs et les commanditaires de ces crimes soient traduits devant la justice.
Nous exigeons des comptes en bonne et due forme afin que l’amnistie accordée à Diouf et à sa cour ne soit pas de mise pour Wade et tous ses complices.
À ce moment seulement, serons-nous convaincus que nous sommes un peuple majeur, vivant dans un pays de grande démocratie.
Non, Abdoulaye Wade n’a pas été démocrate en téléphonant à Macky Sall. Il n’avait plus le choix. Nous lui avons imposé le choix le 23 juin, nous lui avons imposé le choix lors des manifestations contre sa troisième candidature. Il a poussé son mépris à son paroxysme en violant notre Constitution, en toisant notre indignation et en brimant la seule et unique liberté qu’il nous restait, celle de manifester.
Au président Macky Sall, nous dirons:
« Nous ne voulons pas de gouvernement de récompense au service d’une clientèle politique, nous ne voulons plus de cent cinquante ministres, ministres d’État ou ministres-conseillers.
Nous ne voulons plus de cent cinquante députés, d’une pléthore de sénateurs, de conseillers économiques ou sociaux et que sais-je encore. Nous en avons assez des transhumants, des lécheurs, des dinosaures qui ont pu survivre à tous les magistères de Senghor à Diouf, en passant par le démolisseur de toutes nos valeurs.
Nous ne voulons plus d’une multitude d’agences qui ne servent qu’à engloutir nos ressources.
Nous ne voulons surtout plus que notre richesse aille dans la besace du colonisateur.
Nous voulons des Bénévoles, des gens engagés, prêts à travailler pour le Sénégal sans avoir à vivre à ses crochets. »
La richesse du Sénégal doit profiter au Sénégalais et non le contraire ; il est temps que nous nous affranchissions et vivions pour et par notre peuple.
À Benno Bokk Yakaar, aux leaders politiques de tous bords, à la société civile, en somme à tous les dignes fils du Sénégal (du Sénégal de l’intérieur ou de l’extérieur), nous rappelons que nous nous devons d’être conscients de notre mérite tout en sachant qu’il n’y aura point de retour d’ascenseur pour qui que ce soit.
Mesdames, Messieurs, mettons-nous au travail; nous avons besoin de tous les bras pour rebâtir notre patrie. La nation sénégalaise a besoin que nous soyons à son chevet, alors mettons-nous à la besogne.
Faites le ménage, monsieur le Président!
Cela sera votre sacerdoce, votre examen de passage. N’acceptez pas qu’on vous fasse chanter! Ouvrez- vous- en à votre peuple qui saura vous soutenir. Surtout restez Honnête et Honorable, ça paie toujours.
Qu’on ne voit plus les mêmes faces qui nous ont siphonné toute notre énergie!
Plus jamais de « deal » au sommet, nous en avons assez souffert!
Les surfacturations, la corruption, l’impunité, nous en avons marre!
Désormais, nous sommes conscients que nous sommes en mesure d’éliminer des monstres, de déboulonner des scélérats, de démasquer tous les vampires qui ne cessent de pomper notre sang.
Ma pensée va à celles et ceux qui ont péri en mer, à celles et ceux qui sont décédés sur les routes de l’exil, à celles et ceux qui sont morts de faim, de manque de soins adéquats, de pauvreté…
Vive le Sénégal!
Fabienne Fatou Diop
Fabydiop1@ hotmail.com
Je ne le traiterai jamais de voleur, de détourneur ou de « surfactureur » parce que je n’ai jamais été témoin oculaire de tels actes.
Je n’avancerai jamais qu’il est un mystificateur qui s’est joué du peuple qui lui a tout donné.
Je ne mentionnerai jamais qu’il est un ogre des deniers public.
J’éviterai de dire qu’il s’est enrichi sur notre dos.
Je n’irai jamais jusqu’à écrire qu’il a mis son fils sur le toit du monde.
Loin de moi toutes ces pensées négativistes, mais je dirai juste qu’un temps nouveau vient de souffler sur notre chère terre, le Sénégal, et que plus jamais, ce vaillant peuple n’acceptera autant de mépris et d’arrogance.
Tous ceux d’entre nous qui rasaient les murs, sont fiers ce soir d’être Sénégalais. Cependant, le combat est loin d’être terminé ; Wade et «sa famille» ont des comptes à rendre à notre peuple.
Nous ne voulons pas de chasse aux sorcières, mais nous avons besoin que tous les Sénégalais soient égaux devant la loi et que les voleurs de poulets ne soient pas lésés au profit des détourneurs de fonds politiques ou publics.
Nous n’aimerions pas que les décès et les blessés lors des manifestations contre la troisième candidature d’Abdoulaye Wade soient vains. Nous exigeons que les auteurs et les commanditaires de ces crimes soient traduits devant la justice.
Nous exigeons des comptes en bonne et due forme afin que l’amnistie accordée à Diouf et à sa cour ne soit pas de mise pour Wade et tous ses complices.
À ce moment seulement, serons-nous convaincus que nous sommes un peuple majeur, vivant dans un pays de grande démocratie.
Non, Abdoulaye Wade n’a pas été démocrate en téléphonant à Macky Sall. Il n’avait plus le choix. Nous lui avons imposé le choix le 23 juin, nous lui avons imposé le choix lors des manifestations contre sa troisième candidature. Il a poussé son mépris à son paroxysme en violant notre Constitution, en toisant notre indignation et en brimant la seule et unique liberté qu’il nous restait, celle de manifester.
Au président Macky Sall, nous dirons:
« Nous ne voulons pas de gouvernement de récompense au service d’une clientèle politique, nous ne voulons plus de cent cinquante ministres, ministres d’État ou ministres-conseillers.
Nous ne voulons plus de cent cinquante députés, d’une pléthore de sénateurs, de conseillers économiques ou sociaux et que sais-je encore. Nous en avons assez des transhumants, des lécheurs, des dinosaures qui ont pu survivre à tous les magistères de Senghor à Diouf, en passant par le démolisseur de toutes nos valeurs.
Nous ne voulons plus d’une multitude d’agences qui ne servent qu’à engloutir nos ressources.
Nous ne voulons surtout plus que notre richesse aille dans la besace du colonisateur.
Nous voulons des Bénévoles, des gens engagés, prêts à travailler pour le Sénégal sans avoir à vivre à ses crochets. »
La richesse du Sénégal doit profiter au Sénégalais et non le contraire ; il est temps que nous nous affranchissions et vivions pour et par notre peuple.
À Benno Bokk Yakaar, aux leaders politiques de tous bords, à la société civile, en somme à tous les dignes fils du Sénégal (du Sénégal de l’intérieur ou de l’extérieur), nous rappelons que nous nous devons d’être conscients de notre mérite tout en sachant qu’il n’y aura point de retour d’ascenseur pour qui que ce soit.
Mesdames, Messieurs, mettons-nous au travail; nous avons besoin de tous les bras pour rebâtir notre patrie. La nation sénégalaise a besoin que nous soyons à son chevet, alors mettons-nous à la besogne.
Faites le ménage, monsieur le Président!
Cela sera votre sacerdoce, votre examen de passage. N’acceptez pas qu’on vous fasse chanter! Ouvrez- vous- en à votre peuple qui saura vous soutenir. Surtout restez Honnête et Honorable, ça paie toujours.
Qu’on ne voit plus les mêmes faces qui nous ont siphonné toute notre énergie!
Plus jamais de « deal » au sommet, nous en avons assez souffert!
Les surfacturations, la corruption, l’impunité, nous en avons marre!
Désormais, nous sommes conscients que nous sommes en mesure d’éliminer des monstres, de déboulonner des scélérats, de démasquer tous les vampires qui ne cessent de pomper notre sang.
Ma pensée va à celles et ceux qui ont péri en mer, à celles et ceux qui sont décédés sur les routes de l’exil, à celles et ceux qui sont morts de faim, de manque de soins adéquats, de pauvreté…
Vive le Sénégal!
Fabienne Fatou Diop
Fabydiop1@ hotmail.com