« Le personnel, devant le devoir d’aider les malades, porte des sachets en plastique par mesure de sécurité. Cette situation ne peut plus durer parce qu’à la place des mouchoirs à jeter, nous avons besoin de coton, à la place des sachets en plastique, nous avons besoin de gants. ». C’est en substance la déclaration d’Adama Diawara, porte-parole de l’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital El Hadj Ibrahima Niasse de Kaolack qui résume la gravité de la situation. Un manque criard de moyens qui affecte sérieusement la qualité des soins et des prestations au sein de la structure hospitalière.
Les travailleurs ont également confié aux journalistes les difficultés liées à la prise en charge correcte des malades du fait d’un sous-équipement qui touche quasiment l’ensemble des services de l’hôpital et qui handicape foncièrement sa bonne marche.
Selon Adama Diawara, certains examens ne peuvent plus être faits puisque les moyens de les réaliser sont inexistants. Beaucoup d’appareils sont tombés en panne notamment au niveau de la radiologie. A cela s’ajoute la rareté des films. A en croire le porte-parole des travailleurs, c’est la raison qui explique que « pour les examens spéciaux, les malades doivent attendre jusqu’au mois de décembre pour se voir introduire dans les salles de radiographie. ». Ce qui est inadmissible selon les blouses blanches. Les médecins évoquent même des inondations de la structure sanitaire. Tout ce pour démontrer l’état de défectuosité inquiétant de l’hôpital.
Ainsi, Adama Diawara et ses camarades demandent à l’Etat de mettre sur pied « un plan ORSEC » pour sauver l’ensemble des hôpitaux du Sénégal en général et particulièrement l’hôpital El Hadj Ibrahima Niasse. Dans cette perspective, les travailleurs demandent à être impliqués dans la gestion de la structure hospitalière.
Récemment Alex Ségura, le représentant résident du FMI tirait la sonnette d’alarme sur la RFM. Il révélait que la dette des hôpitaux s’élevait à 15 milliards de FCFA.
Une somme considérable à mettre à l’actif de l’Etat du Sénégal, et une partie, résultat d’une mauvaise gestion des structures de santé.
Source: sen24heures.com
Les travailleurs ont également confié aux journalistes les difficultés liées à la prise en charge correcte des malades du fait d’un sous-équipement qui touche quasiment l’ensemble des services de l’hôpital et qui handicape foncièrement sa bonne marche.
Selon Adama Diawara, certains examens ne peuvent plus être faits puisque les moyens de les réaliser sont inexistants. Beaucoup d’appareils sont tombés en panne notamment au niveau de la radiologie. A cela s’ajoute la rareté des films. A en croire le porte-parole des travailleurs, c’est la raison qui explique que « pour les examens spéciaux, les malades doivent attendre jusqu’au mois de décembre pour se voir introduire dans les salles de radiographie. ». Ce qui est inadmissible selon les blouses blanches. Les médecins évoquent même des inondations de la structure sanitaire. Tout ce pour démontrer l’état de défectuosité inquiétant de l’hôpital.
Ainsi, Adama Diawara et ses camarades demandent à l’Etat de mettre sur pied « un plan ORSEC » pour sauver l’ensemble des hôpitaux du Sénégal en général et particulièrement l’hôpital El Hadj Ibrahima Niasse. Dans cette perspective, les travailleurs demandent à être impliqués dans la gestion de la structure hospitalière.
Récemment Alex Ségura, le représentant résident du FMI tirait la sonnette d’alarme sur la RFM. Il révélait que la dette des hôpitaux s’élevait à 15 milliards de FCFA.
Une somme considérable à mettre à l’actif de l’Etat du Sénégal, et une partie, résultat d’une mauvaise gestion des structures de santé.
Source: sen24heures.com