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Hôpital de Ourossogui : Le PCA percevrait indûment un salaire de 500 000 FCfa

C’ est encore une affaire d’argent qui est au cœur de l’énorme scandale qui secoue l’hôpital régional de Ourossogui. Cette fois, ce n’est pas le directeur de la structure qui est directement concerné, mais bien le président du Conseil d’administration. Un montant de 500 000 FCfa lui serait indûment versé à la fin de chaque mois. Le SUTSAS, mis au parfum, a adressé une demande d’éclaircissement au directeur. "EnQuête"


Rédigé par leral.net le Jeudi 31 Mars 2022 à 10:18 | | 0 commentaire(s)|

Hôpital de Ourossogui : Le PCA percevrait indûment un salaire de 500 000 FCfa
Décidément, le centre hospitalier régional de Ourossogui ne veut plus quitter le devant de la scène médiatique. Alors qu’une partie des travailleurs est en guerre ouverte avec le directeur pour une augmentation unilatérale de ses primes, c’est une autre affaire de sous qui vient d'éclabousser la quiétude de la structure d’envergure de santé de la ville-carrefour.

En effet, le PCA de l’hôpital de Ourossogui, qui est par ailleurs le président du Conseil départemental de Matam, percevrait mensuellement un demi million des fonds de l’hôpital.

Selon le secrétaire général régional du Sutsas, Mamadou Lamine Sano, cette affaire est suffisamment scandaleuse pour mériter des explications claires de la personne morale de l’hôpital. C’est ainsi qu’il a adressé une lettre au directeur, avec ampliation au Gouverneur et au PCA.

Cette information, si elle est avérée, va davantage envenimer la situation déjà explosive qui règne, depuis plus d’une année, au sein de l’hôpital de Ourossogui. La revalorisation exclusive des primes du directeur est décriée par une partie des travailleurs, dirigée par Mamadou Lamine Sano et Cheikh Bouya Niang.

Des séries de manifestations ont été déroulées, mais qui, jusqu’ici, n’ont pas réussi à faire fléchir le directeur. La situation conflictuelle a conduit le maître de céans, à relever Mamadou Sano de son poste de chef de service des infirmiers. Les médiations entreprises n’ont pas encore porté leurs fruits.

Le syndicat continue sa lutte et a tenu un sit-in mardi, en plus d’avoir décrété la rétention d’informations sur la récente campagne de vaccination.






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