Au Maroc, les expéditions de tomates ont augmenté de 7 % pour s’établir à 670 000 tonnes en 2022 contre un stock de 629 510 tonnes expédié un an plus tôt. Selon le média spécialisé East Fruit, cette embellie a permis au Royaume chérifien de grimper de deux rangs d’une année sur l’autre pour devenir le 3ème exportateur mondial du légume après le Mexique et les Pays-Bas et devant l’Iran et l’Espagne qui complètent le top 5 du classement.
Si la France et le Royaume-Uni ont été les principales destinations de la filière marocaine comptant pour environ 70 % des expéditions en 2022, il faut noter que la demande de tomates marocaines dans ces deux pays évolue depuis quelques années en sens inverse.
Alors que sur les 5 dernières années, la part de la France dans les exportations de la filière marocaine est passée de près de 75 % à seulement 50 % actuellement, celle du Royaume-Uni a plus que triplé et représente désormais 20 % des envois totaux. La dynamique de ce dernier débouché s’explique par deux principaux éléments.
D’abord depuis le Brexit acté en 2020, le Royaume-Uni a en effet de plus en plus de mal à s’approvisionner au sein de l’UE et a progressivement renforcé ses importations du Maroc qui est d’ailleurs devenu son principal fournisseur de tomate devant les Pays-Bas avec un stock de 140 000 tonnes expédié en 2022.
À cela s’ajoute la crise énergétique qui sévit dans l’ensemble des pays du bloc économique européen depuis 2021 réduisant les perspectives d’approvisionnement depuis le marché communautaire où les producteurs exploitent principalement des serres chauffées pour la production de légumes.
Pour les observateurs, le plus dur pour la filière marocaine sera de conserver sa nouvelle position sur le marché international au terme de la campagne de commercialisation 2023 en raison de conditions climatiques défavorables dans le pays.
Rappelons que depuis le début de l’année 2023, le Maroc est confronté à des vagues de froid qui touchent la région de Souss-Massa, principal bassin de production de tomate du pays comptant pour près de 90 % de l’offre nationale.
Par ailleurs, le pays a imposé des restrictions depuis le 19 février sur les expéditions du légume sur le marché international pour tirer les prix intérieurs vers le bas.
Ecofin
Si la France et le Royaume-Uni ont été les principales destinations de la filière marocaine comptant pour environ 70 % des expéditions en 2022, il faut noter que la demande de tomates marocaines dans ces deux pays évolue depuis quelques années en sens inverse.
Alors que sur les 5 dernières années, la part de la France dans les exportations de la filière marocaine est passée de près de 75 % à seulement 50 % actuellement, celle du Royaume-Uni a plus que triplé et représente désormais 20 % des envois totaux. La dynamique de ce dernier débouché s’explique par deux principaux éléments.
D’abord depuis le Brexit acté en 2020, le Royaume-Uni a en effet de plus en plus de mal à s’approvisionner au sein de l’UE et a progressivement renforcé ses importations du Maroc qui est d’ailleurs devenu son principal fournisseur de tomate devant les Pays-Bas avec un stock de 140 000 tonnes expédié en 2022.
À cela s’ajoute la crise énergétique qui sévit dans l’ensemble des pays du bloc économique européen depuis 2021 réduisant les perspectives d’approvisionnement depuis le marché communautaire où les producteurs exploitent principalement des serres chauffées pour la production de légumes.
Pour les observateurs, le plus dur pour la filière marocaine sera de conserver sa nouvelle position sur le marché international au terme de la campagne de commercialisation 2023 en raison de conditions climatiques défavorables dans le pays.
Rappelons que depuis le début de l’année 2023, le Maroc est confronté à des vagues de froid qui touchent la région de Souss-Massa, principal bassin de production de tomate du pays comptant pour près de 90 % de l’offre nationale.
Par ailleurs, le pays a imposé des restrictions depuis le 19 février sur les expéditions du légume sur le marché international pour tirer les prix intérieurs vers le bas.
Ecofin