C’est à «coups de pied et de marteau» que Dioncounda Traoré, le président de transition du Mali a été agressé au palais de Koulouba par les partisans de la junte. Les moyens utilisés ont amené Jeune Afrique (2682 du 3 juin 2012) à se demander, si les agresseurs voulaient tuer leur victime. Une question ouverte qui reste sans réponse.
Le soir de cette agression, Dioncounda Traoré s’est fait poser «des points de suture à l’arcade sourcilière droite », rapporte le magazine. Selon la même source, Dioncounda évacué en France, les médecins de l’Hexagone ont diagnostiqué «une fracture». C’est alors que le président contesté a été opéré à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce le 30 mai dernier avec succès. Il a regagné vendredi 1er juin son hôtel de Pullman-Montparnasse où il réside, à bord d’un véhicule de l’ambassade malienne précise-t-on.
Dioncounda Traoré «marche sans aide et soutient une conversation sans problème», a confié un proche de la victime à Jeune Afrique. Pendant sa convalescence, le président Traoré a reçu plusieurs visiteurs à savoir : Thomas Boni Yayi, président du Bénin et président en exercice de l’Union africaine, Luc Adolphe Tiao, le Premier ministre burkinabé, et Laurent Bigot, le sous-directeur Afrique de l’Ouest du ministre français des Affaires étrangères. Les agresseurs de Dioncounda ne veulent pas qu’il assure la transition dont il a pris légitimement la direction. Proches de la junte, ceux-ci veulent installer le capitaine Sanogo comme président de transition. Alors que c’est pour lui aménager une sortie honorable que la CEDEAO avait donné le statut d’ancien chef d’Etat. Une décision qui ne fait pas l’unanimité dans le rang des souteneurs de la junte.
Les leaders de la Coordination des organisations patriotique du Mali pro-junte, n’arrivent pas à accorder leurs violons. Les uns sont déçus par le statut d’ancien chef d’Etat octroyé à la junte. Mais quelques-uns espèrent toujours que le capitaine soi investi président de transition.
SOURCE:Lesenegalais.net
Le soir de cette agression, Dioncounda Traoré s’est fait poser «des points de suture à l’arcade sourcilière droite », rapporte le magazine. Selon la même source, Dioncounda évacué en France, les médecins de l’Hexagone ont diagnostiqué «une fracture». C’est alors que le président contesté a été opéré à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce le 30 mai dernier avec succès. Il a regagné vendredi 1er juin son hôtel de Pullman-Montparnasse où il réside, à bord d’un véhicule de l’ambassade malienne précise-t-on.
Dioncounda Traoré «marche sans aide et soutient une conversation sans problème», a confié un proche de la victime à Jeune Afrique. Pendant sa convalescence, le président Traoré a reçu plusieurs visiteurs à savoir : Thomas Boni Yayi, président du Bénin et président en exercice de l’Union africaine, Luc Adolphe Tiao, le Premier ministre burkinabé, et Laurent Bigot, le sous-directeur Afrique de l’Ouest du ministre français des Affaires étrangères. Les agresseurs de Dioncounda ne veulent pas qu’il assure la transition dont il a pris légitimement la direction. Proches de la junte, ceux-ci veulent installer le capitaine Sanogo comme président de transition. Alors que c’est pour lui aménager une sortie honorable que la CEDEAO avait donné le statut d’ancien chef d’Etat. Une décision qui ne fait pas l’unanimité dans le rang des souteneurs de la junte.
Les leaders de la Coordination des organisations patriotique du Mali pro-junte, n’arrivent pas à accorder leurs violons. Les uns sont déçus par le statut d’ancien chef d’Etat octroyé à la junte. Mais quelques-uns espèrent toujours que le capitaine soi investi président de transition.
SOURCE:Lesenegalais.net