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Huile importée : Le Sénégal envahi par plus de vingt-six marques

Les travailleurs du Syndicat des industries des corps gras et activités similaires se sont engagés dans une véritable course contre la montre pour sauver leurs outils de travail menacés par l’envahissement du marché local par l’huile importée. Le ton a été donné hier, à l’occasion d’une mission effectuée dans la capitale du Saloum qui entre dans le cadre d’une tournée nationale de l’intersyndicale du groupe Suneor.


Rédigé par leral.net le Jeudi 30 Juillet 2009 à 19:39 | | 1 commentaire(s)|

Huile importée : Le Sénégal envahi par plus de vingt-six marques
L’avenir des industries des corps gras est hypothéqué. L’avertissement est du secrétaire général du Syndicat des travailleurs des corps gras. En tournée à l’intérieur du pays, Samuel Ndour qui a rencontré la presse, à Kaolack, a accusé l’Etat et certains commerçants de favoriser l’importation massive d’huile alimentaire de qualité douteuse, menaçant ainsi la santé des Sénégalais. ‘Le marché local est envahi par plus de vingt-six marque d’huile vendues dans des formats et prix différents. Plus de la moitié d’entre elles sont impropres à la consommation et sont le fruit de la fraude’, s’insurge le leader syndical. Une concurrence déloyale ‘qui pourrait, à terme, mettre au chômage les travailleurs des quatre huileries nationales dont Suneor dont les activités se sont drastiquement réduites à Kaolack’, fait constater M. Ndour qui accuse : ‘Ce sont des commerçants véreux, sans charge de gestion, sinon un fax, un téléphone et un magasin qui tirent les ficelles, sans se soucier de la santé des consommateurs, encore moins de la préservation de l’outil de travail de milliers de travailleurs et de leurs familles respectives’.

A côté des importateurs de ces huiles provenant, pour une large part, de la Malaisie et de l’Indonésie, les syndicalistes des corps gras pointent de l’index l’Etat. ‘Nous versons annuellement des dizaines de milliards à l’Etat en impôts et taxes, sans compter l’argent injecté dans le monde rural pour acheter la production. Aussi, face à cette situation, chacun d’entre nous doit prendre ses responsabilités pour que les huileries puissent écouler leur production et trouver un cadre juridique et économique approprié pour mener à bien leurs activités’, renchérit M. Ndour. Se faisant les porte-parole de leurs camarades de la zone de l’Uemoa, ces travailleurs interpellent l’organisation sous-régionale qui, disent-ils, doit jouer son rôle pour l’application de la loi anti-trust. Si aucune mesure n’est prise, préviennent-ils, les graines de coton et d’arachide des paysans burkinabés, sénégalais et maliens ne pourront plus être achetées par les huiliers. Ce qui constitue une véritable menace pour les filières coton et arachide et pour les économies africaines de manière générale, avertit Samuel Ndour. Un cri de cœur qui renseigne sur la précarité des huileries face à l’envahissement du marché local par les huiles d’importation.

ELH. Thiendella FALL

Alio Informatique


1.Posté par gormack le 15/09/2009 20:55 | Alerter
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samuel ndour n'a rien a dire il a vendu les travailleurs de la suneor avec son collaborateur boubacar aw pour des postes de cadre aujourd'hui le personnel de la suneor sunu mort est tres fatigué les heures supplementaire ne sont plus payés
a diourbel plus de saisoniers le voleur badiane les a remplacés par de gie pour les autres ils ont coutourne le probleme par des stagiaires permanent ne payant plus de cotisation a la retraite ni charges sociales ni assurances prefarant la facilitéavec la complicité de l'inspecteur du travail corrompu des stages de deux ans d'affilé trop c'est trop nous interpellons le drh et le dg mr samara les pratiques qui se font a diourbel sont contraire a tout loi est reglement du code de travail les delegués sont eux aussi responsables de cette situtions ne s'occupant que d'etre reclassé et des bons de caisses ils ont sacrifiées les journaliers les saisoniers bientot les permanent carades delégué il y a de quoi reflechir avant qu'il ne soit trop tard vous avez vendu le personnel vous n'avez plus la dignité regarder un peu sur le retroviseur despostes de responsabilé occupé par des journaliers depuis 25 ans cela ne se trouve qu'a diourbel 20 mois de stages ça suffis l'inspecteur dutravail doit revoir son comportement l'huile qui rentre dans ce pays je trouve que cest normale il faut arreté l'exploitation de l'homme par l'homme eclavage doit quitte ce pays et ce quice passe adiuorbel est pire samuel n'a ni bureau ni poste c'est un cadre de maison pour l'interet du patron vous serais juge devant dieu corrompu.

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