Entre les pseudo-indignations et les appréciations discrètes, il y a tout un fossé. Ceux qui flétrissent ces deux naïades sont les premiers à les apprécier. Lors du défilé de Miss Diongoma, les hommes qui y assistaient sont tombés en extase devant les déhanchements suggestifs et lascifs qui les plongeaient dans l’ivresse d’un plaisir sexuel imaginaire. Au lieu de condamner publiquement ces filles qu’on apprécie dans son for intérieur, on devrait plutôt les remercier d’avoir procuré à des milliers de Sénégalais du plaisir pour s’être régalés de ces images aguichantes. Il n’y a aucune différence entre une fille qui défile avec ses charmes et rondeurs en essayant de les mettre en valeur et ces séances de danse « oubil mbarka ndiaye » de notre époque où les bonnes dames, pourtant très vertueuses, exhibaient à la fin de chaque prestation leur petit pagne de bonheur qui plongeait les spectateurs surexcités dans un profond fantasme. Les hommes qui revenaient de ces séances de danses érotiques rentraient chez eux dopés pour terrasser leur conjointe ou passaient une nuit peuplée de rêves suggestifs. En tout cas, nous ne nous alignerons jamais dans cette cohorte d’hypocrites qui crient au scandale sexuel devant les images de Mbathio Ndiaye et Oumy Gaye alors qu’ils s’en délectent profondément. Au contraire, on a même envie de crier comme à la fin d’un bon film « bis » ou carrément d’entonner le « Dolignu » de Pape et Cheikh. Histoire d’en redemander.
Affaire Mamadou Diop : L’autre affaire qui pue une hypocrisie qui commence à durer est celle relative à Mamadou Diop, cet étudiant tué le 31 décembre 2011 lors d’une manifestation à la place de l’Obélisque. En effet, depuis quelque temps, Alioune Tine de la Raddho, Seydi Gassama d’Amnesty International et Assane Dioma Ndiaye de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’homme appuyés par certains journalistes veulent faire de cette mort un fonds de commerce. Toutes ces bonnes âmes ne cessent de parler en toute occurrence de Mamadou Diop et de la police qu’elles accusent d’avoir froidement assassiné cet étudiant. Il est malheureux de voir le père de Mamadou Diop lui aussi passer tout son temps à travers les médias pour parler du décès tragique de son fils. A la longue, on penserait même que ce père éploré veut lui aussi faire de la mort de son fils un fonds de commerce.
Ce 31 janvier des Ong de droits de l’homme vont célébrer l’anniversaire de la mort de Mamadou Diop. En organisant pareil événement, ces Ong qui militent pour l’égalité et pour la justice versent dans l’injustice, l’exclusion et la discrimination. En effet Mamadou Diop, dont nous respectons la mémoire, n’est pas plus méritant que les douze autres Sénégalais qui tombés lors de la lutte pour l’invalidation de la candidature du président Abdoulaye Wade. Il n’a pas souffert plus que le jeune policier Fodé Ndiaye dont la tête a été sauvagement écrabouillée par des jeunes qui croupissent dans les geôles. Alors question : qu’est-ce qui motive ces Ong et ces militants du M23 à se mobiliser sur le cas de Mamadou Diop en méprisant ceux des Ousseynou Seck, jeune habitant de la Patte d’Oie et autres victimes de la dernière campagne électorale ? Il est temps qu’on arrête cette hypocrisie orchestrée par de pseudo droits de l’hommiste dont la seule préoccupation aujourd’hui est de danser sur le cadavre de l’étudiant et autres causes douteuses pour en tirer profit. Ou, plutôt, des profits financiers !
Serigne Saliou Guèye
« Le Témoin » N° 1112 –Hebdomadaire Sénégalais ( FEVRIER 2013)
Affaire Mamadou Diop : L’autre affaire qui pue une hypocrisie qui commence à durer est celle relative à Mamadou Diop, cet étudiant tué le 31 décembre 2011 lors d’une manifestation à la place de l’Obélisque. En effet, depuis quelque temps, Alioune Tine de la Raddho, Seydi Gassama d’Amnesty International et Assane Dioma Ndiaye de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’homme appuyés par certains journalistes veulent faire de cette mort un fonds de commerce. Toutes ces bonnes âmes ne cessent de parler en toute occurrence de Mamadou Diop et de la police qu’elles accusent d’avoir froidement assassiné cet étudiant. Il est malheureux de voir le père de Mamadou Diop lui aussi passer tout son temps à travers les médias pour parler du décès tragique de son fils. A la longue, on penserait même que ce père éploré veut lui aussi faire de la mort de son fils un fonds de commerce.
Ce 31 janvier des Ong de droits de l’homme vont célébrer l’anniversaire de la mort de Mamadou Diop. En organisant pareil événement, ces Ong qui militent pour l’égalité et pour la justice versent dans l’injustice, l’exclusion et la discrimination. En effet Mamadou Diop, dont nous respectons la mémoire, n’est pas plus méritant que les douze autres Sénégalais qui tombés lors de la lutte pour l’invalidation de la candidature du président Abdoulaye Wade. Il n’a pas souffert plus que le jeune policier Fodé Ndiaye dont la tête a été sauvagement écrabouillée par des jeunes qui croupissent dans les geôles. Alors question : qu’est-ce qui motive ces Ong et ces militants du M23 à se mobiliser sur le cas de Mamadou Diop en méprisant ceux des Ousseynou Seck, jeune habitant de la Patte d’Oie et autres victimes de la dernière campagne électorale ? Il est temps qu’on arrête cette hypocrisie orchestrée par de pseudo droits de l’hommiste dont la seule préoccupation aujourd’hui est de danser sur le cadavre de l’étudiant et autres causes douteuses pour en tirer profit. Ou, plutôt, des profits financiers !
Serigne Saliou Guèye
« Le Témoin » N° 1112 –Hebdomadaire Sénégalais ( FEVRIER 2013)