Me Abdoulaye Wade a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle. N’empêche, le maire de Thiès reste complètement sceptique à l’idée que le pape du Sopi respecte cette annonce et qu’il aille à la conquête du fauteuil présidentiel en 2012. C’est l’analyse qu’il faut faire des propos qu’il a tenus hier à l’endroit du Collectif des anciens maires libéraux de la région de Dakar entrés, ces temps-ci, en dissidence. Recevant ces derniers, hier vers 18 heures, Idrissa Seck les a, en effet, invités à rester dans les rangs et à « travailler pour que le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) soit élu ». L’ancien Premier ministre aurait voulu se positionner en perspective du prochain scrutin présidentiel sous la bannière libérale qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Puisque, selon des sources ayant pris part à la rencontre, il n’entend pas par candidat du Pds Me Abdoulaye Wade. Donc dans son entendement, le Pds pourrait investir, à la prochaine présidentielle, une personnalité autre que l’actuel locataire du Palais Léopold Sédar Senghor.
Auparavant, les anciens maires libéraux de la région de Dakar, qui ont exposé à leur hôte les motifs de leur déplacement, n’y sont pas allés du dos de la cuiller pour décrier la gestion des affaires de l’Etat et le fonctionnement du Parti démocratique sénégalais. Très en verve, les camarades de Adama Ba (ce dernier n’a pas participé à la rencontre) sont particulièrement offusqués de leur marginalisation au profit des militants de la Génération du Concret de Karim Wade. Aussi, ils en appellent à l’intermédiation du maire de Thiès auprès du président de la République et secrétaire général national du Pds, pour mettre fin à cette injustice. Ils lui ont demandé d’être leur porte-parole auprès du chef de l’Etat.
Devant cette kyrielle de doléances, Idrissa Seck s’est attelé à rassurer ses interlocuteurs en leur promettant de répercuter leurs préoccupations. Informant qu’il allait rencontrer le chef de l’Etat dès son retour de voyage, il s’est engagé à transmettre les récriminations qui ont été faites à Me Wade. Cependant, il n’a pas manqué de les inviter à « ne pas quitter le Pds, à ne pas se rebeller ». Pour lui, en militants libéraux convaincus, leur devoir est de travailler et de se mobiliser pour élire le candidat du Pds à la prochaine élection présidentielle.
A rappeler que d’anciens maires libéraux de la région de Dakar, réunis au sein d’un Collectif, ont récemment élevé la voix pour fustiger le « dysfonctionnement des instances du parti, la perte de repères politiques, les frustrations, incompréhensions, le découragement voire la démobilisation ». Ils ont également flétri « la stupidité de certains hauts responsables du parti, leur arrogance et la corruption régnant dans certaines affaires de gestion publique, le contexte social marqué par les délestages, les pénuries de gaz et le renchérissement du coût de certains produits de base ; tout cela, relayé à foison par une certaine presse à scandales, a fini par provoquer dans l’esprit du peuple un état malsain d’inquiétude favorable à l’opposition ». D’où la « déroute (qui) s’en est suivie aux élections locales de 2009, avec la perte de 38 sur les 53 collectivités locales de la Région de Dakar. Cela a été une véritable catastrophe », avaient-ils asséné avant de réclamer une audience avec le Président Wade, Pape Diop, Idrissa Seck, Aminata Tall, Pape Samba Mboup.
Hawa BOUSSO
lasquotidien.info
Auparavant, les anciens maires libéraux de la région de Dakar, qui ont exposé à leur hôte les motifs de leur déplacement, n’y sont pas allés du dos de la cuiller pour décrier la gestion des affaires de l’Etat et le fonctionnement du Parti démocratique sénégalais. Très en verve, les camarades de Adama Ba (ce dernier n’a pas participé à la rencontre) sont particulièrement offusqués de leur marginalisation au profit des militants de la Génération du Concret de Karim Wade. Aussi, ils en appellent à l’intermédiation du maire de Thiès auprès du président de la République et secrétaire général national du Pds, pour mettre fin à cette injustice. Ils lui ont demandé d’être leur porte-parole auprès du chef de l’Etat.
Devant cette kyrielle de doléances, Idrissa Seck s’est attelé à rassurer ses interlocuteurs en leur promettant de répercuter leurs préoccupations. Informant qu’il allait rencontrer le chef de l’Etat dès son retour de voyage, il s’est engagé à transmettre les récriminations qui ont été faites à Me Wade. Cependant, il n’a pas manqué de les inviter à « ne pas quitter le Pds, à ne pas se rebeller ». Pour lui, en militants libéraux convaincus, leur devoir est de travailler et de se mobiliser pour élire le candidat du Pds à la prochaine élection présidentielle.
A rappeler que d’anciens maires libéraux de la région de Dakar, réunis au sein d’un Collectif, ont récemment élevé la voix pour fustiger le « dysfonctionnement des instances du parti, la perte de repères politiques, les frustrations, incompréhensions, le découragement voire la démobilisation ». Ils ont également flétri « la stupidité de certains hauts responsables du parti, leur arrogance et la corruption régnant dans certaines affaires de gestion publique, le contexte social marqué par les délestages, les pénuries de gaz et le renchérissement du coût de certains produits de base ; tout cela, relayé à foison par une certaine presse à scandales, a fini par provoquer dans l’esprit du peuple un état malsain d’inquiétude favorable à l’opposition ». D’où la « déroute (qui) s’en est suivie aux élections locales de 2009, avec la perte de 38 sur les 53 collectivités locales de la Région de Dakar. Cela a été une véritable catastrophe », avaient-ils asséné avant de réclamer une audience avec le Président Wade, Pape Diop, Idrissa Seck, Aminata Tall, Pape Samba Mboup.
Hawa BOUSSO
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