Condamné à deux ans de prison ferme pour trafic de chanvre indien, Adama Ndiaye, 28 ans, n'a pas attendu sa sortie pour commettre un double délit plus grave encore. En effet, le prévenu est poursuivi pour usurpation de fonction et attentat à la pudeur, alors qu'il ne lui reste que 6 mois et 20 jours pour purger sa peine. Sa victime, B. Bâ, une mineure.
Après sa condamnation à deux ans ferme, Adama Ndiaye est devenu un détenu de confiance. C’est la cause pour laquelle au mois de septembre dernier, il a eu la chance d'être mis à la disposition du Camp pénal pour effectuer des travaux de nettoyage dans les lieux.
Au lieu de saisir cette occasion pour se repentir davantage, Adama renoue avec la délinquance en prison même. Le 2 novembre passé, le prévenu interpelle la fille qui est une domestique à Liberté 6. D'après la déclaration de B.Bâ à la barre, elle revenait de son travail lorsque Ndiaye l'a appelée. Venue répondre au détenu de confiance, celui-ci lui fait savoir qu'il est un policier dans le camp du Gmi. Mieux, il soutient qu'il y a une personne qui aurait besoin d'une femme de ménage. La fille qui soutient avoir accepté dans la mesure où elle descend tous les jours à 11 heures, car travaillant pour un célibataire et qu'elle pourra cumuler les deux à la fois. Sans perdre de temps, Adama Ndiaye lui propose de le suivre pour aller rencontrer son futur patron. En lieu et place, le prévenu l'emmène dans le foyer du camp. À sa grande surprise, il lui demande de l'embrasser après avoir refermé la porte. Ce, qu'elle a refusé. Provoquant ainsi la colère du prisonnier. «Il m'a giflée tout en me projetant au sol. Mieux, il a voulu enlever ma jupe. C'est en me bâillonnant que j'ai mordu sa main et il m'a laissée», lance la victime. Et la mineure de poursuivre : «J'ai crié de toutes mes forces et un agent du Gmi est venu me secourir. Tous les deux se sont battus, mon bourreau a même déchiré l'habit de son protagoniste et moi je suis sortie du foyer en courant.»
Des propos qui seront balayés d'un revers de la main par le mis en cause. Ce dernier raconte que B. Bâ est sa copine et qu'il la connaît depuis 2009. De même, chaque jour elle vient au camp pénal. Il affirme également que c'est la fille qui a voulu l'embrasser et il a dit niet.
Le policier qui est intervenu, selon ses déclarations dans le procès-verbal, a expliqué qu'il a été alerté par les cris de la jeune fille. Il a ainsi trouvé le détenu de confiance en train de s'affairait sur la petite. Les deux parties au procès n'ont pas commis de conseil.
Le parquet a fait part des déclarations différentes du prévenu tenues au cours des interrogatoires d'audience. De plus, il affirme que Adama Ndiaye ne peut pas connaître la victime à l'année indiquée du fait qu'il a écopé d'une peine de deux ans. Et si la plaignante était sa petite amie, elle n'allait pas hurler. Selon le représentant du ministère public, les faits d'usurpation de fonction et d'attentat à la pudeur sont incontestables. Il s'y ajoute que c'est un détenu de confiance et qu'au moment où sa peine tire à sa fin, il commet de nouveau un délit. Le procureur a requis 5 ans de prison ferme. Le tribunal a mis l'affaire en délibéré au 11 novembre prochain.
SOURCE: Walf Grand Place Awa FAYE
Après sa condamnation à deux ans ferme, Adama Ndiaye est devenu un détenu de confiance. C’est la cause pour laquelle au mois de septembre dernier, il a eu la chance d'être mis à la disposition du Camp pénal pour effectuer des travaux de nettoyage dans les lieux.
Au lieu de saisir cette occasion pour se repentir davantage, Adama renoue avec la délinquance en prison même. Le 2 novembre passé, le prévenu interpelle la fille qui est une domestique à Liberté 6. D'après la déclaration de B.Bâ à la barre, elle revenait de son travail lorsque Ndiaye l'a appelée. Venue répondre au détenu de confiance, celui-ci lui fait savoir qu'il est un policier dans le camp du Gmi. Mieux, il soutient qu'il y a une personne qui aurait besoin d'une femme de ménage. La fille qui soutient avoir accepté dans la mesure où elle descend tous les jours à 11 heures, car travaillant pour un célibataire et qu'elle pourra cumuler les deux à la fois. Sans perdre de temps, Adama Ndiaye lui propose de le suivre pour aller rencontrer son futur patron. En lieu et place, le prévenu l'emmène dans le foyer du camp. À sa grande surprise, il lui demande de l'embrasser après avoir refermé la porte. Ce, qu'elle a refusé. Provoquant ainsi la colère du prisonnier. «Il m'a giflée tout en me projetant au sol. Mieux, il a voulu enlever ma jupe. C'est en me bâillonnant que j'ai mordu sa main et il m'a laissée», lance la victime. Et la mineure de poursuivre : «J'ai crié de toutes mes forces et un agent du Gmi est venu me secourir. Tous les deux se sont battus, mon bourreau a même déchiré l'habit de son protagoniste et moi je suis sortie du foyer en courant.»
Des propos qui seront balayés d'un revers de la main par le mis en cause. Ce dernier raconte que B. Bâ est sa copine et qu'il la connaît depuis 2009. De même, chaque jour elle vient au camp pénal. Il affirme également que c'est la fille qui a voulu l'embrasser et il a dit niet.
Le policier qui est intervenu, selon ses déclarations dans le procès-verbal, a expliqué qu'il a été alerté par les cris de la jeune fille. Il a ainsi trouvé le détenu de confiance en train de s'affairait sur la petite. Les deux parties au procès n'ont pas commis de conseil.
Le parquet a fait part des déclarations différentes du prévenu tenues au cours des interrogatoires d'audience. De plus, il affirme que Adama Ndiaye ne peut pas connaître la victime à l'année indiquée du fait qu'il a écopé d'une peine de deux ans. Et si la plaignante était sa petite amie, elle n'allait pas hurler. Selon le représentant du ministère public, les faits d'usurpation de fonction et d'attentat à la pudeur sont incontestables. Il s'y ajoute que c'est un détenu de confiance et qu'au moment où sa peine tire à sa fin, il commet de nouveau un délit. Le procureur a requis 5 ans de prison ferme. Le tribunal a mis l'affaire en délibéré au 11 novembre prochain.
SOURCE: Walf Grand Place Awa FAYE