La recherche de la connaissance occupait une place de choix au sein de cette famille. C’est dans ce cadre propice que Serigne Abdoul Aziz Sy a fait ses premières humanités, dans une atmosphère bercée par le charme de la nature assez féconde de la ville de Tivaouane, à laquelle s’ajoutait la douce présence de la vertueuse dame « Soxna » Safiétou Niang.
Ainsi, durant les premières années de sa vie, il devra comme tous les talibés confiés à El-hadji Malick Sy étudier la parole de Dieu, inscrite dans le Coran. Le jeune Abdoul Aziz Sy n’a pas suivi le même itinéraire que son père, qui a fait le tour de la quasi-totalité des foyers de culture du pays.
Il a plutôt eu la chance de passer de maître en maître mais le tout au sein de L’Université de Tivaouane où il a été formé également par d’autres maîtres comme le Chaykh Siré Gaye et le Chaykh Mbaye Bassine MBaye.
Jeune talibé, Serigne Abbdou a grandi dans une famille de grands serviteurs de Dieu qui, vêtus du manteau de la chasteté, de la modestie et la sobriété, avaient très tôt compris la sentence du Prophète, quand il disait : « L’encre du savant vaut mieux que le sang du martyr ».
Durant son khalifat, il fit de nombreux voyages, notamment au Maroc, en Arabie saoudite, aux États-Unis, en France, en Mauritanie, suite aux nombreuses sollicitations qu'il reçut, en rapport avec la haute maîtrise qu'il avait du savoir islamique (droit islamique, sciences, grammaire, théologie, relations humaines, lettres).
Son discours à la Mecque en 1965, au congrès islamique, où il fut remarqué, reste encore dans la mémoire du tidjanisme en Afrique. Au Sénégal, il œuvra beaucoup dans le domaine agricole et reçut en 1965 une médaille dans ce domaine.
C'était aussi un grand commerçant. Doué en chant et en poésie, il mena plusieurs fois les chœurs religieux lors de la nuit du Maouloud, fête de la naissance de Mahomet. Il lutta aussi pour une meilleure cohésion entre les différentes confréries musulmanes du pays.
Fin rassembleur, Abdoul Aziz Sy intervenait souvent dans les conflits sociaux. Il a eu à plusieurs reprises à dénouer des grèves. Il était respecté de tous les Sénégalais. Régulateur social, il a servi Dieu en servant les hommes.
Les Sénégalais continuent de pleurer cet homme surtout en cette période de crises multiformes où les vertus se font rares et où la loyauté est ensevelie sous le mensonge. Il mourut le 14 septembre 1997. Comme disparition rime avec succession, Serigne Mansour Sy depuis cette date occupe les fonctions de khalife.
Mademba Ramata DIA le matin
Ainsi, durant les premières années de sa vie, il devra comme tous les talibés confiés à El-hadji Malick Sy étudier la parole de Dieu, inscrite dans le Coran. Le jeune Abdoul Aziz Sy n’a pas suivi le même itinéraire que son père, qui a fait le tour de la quasi-totalité des foyers de culture du pays.
Il a plutôt eu la chance de passer de maître en maître mais le tout au sein de L’Université de Tivaouane où il a été formé également par d’autres maîtres comme le Chaykh Siré Gaye et le Chaykh Mbaye Bassine MBaye.
Jeune talibé, Serigne Abbdou a grandi dans une famille de grands serviteurs de Dieu qui, vêtus du manteau de la chasteté, de la modestie et la sobriété, avaient très tôt compris la sentence du Prophète, quand il disait : « L’encre du savant vaut mieux que le sang du martyr ».
Durant son khalifat, il fit de nombreux voyages, notamment au Maroc, en Arabie saoudite, aux États-Unis, en France, en Mauritanie, suite aux nombreuses sollicitations qu'il reçut, en rapport avec la haute maîtrise qu'il avait du savoir islamique (droit islamique, sciences, grammaire, théologie, relations humaines, lettres).
Son discours à la Mecque en 1965, au congrès islamique, où il fut remarqué, reste encore dans la mémoire du tidjanisme en Afrique. Au Sénégal, il œuvra beaucoup dans le domaine agricole et reçut en 1965 une médaille dans ce domaine.
C'était aussi un grand commerçant. Doué en chant et en poésie, il mena plusieurs fois les chœurs religieux lors de la nuit du Maouloud, fête de la naissance de Mahomet. Il lutta aussi pour une meilleure cohésion entre les différentes confréries musulmanes du pays.
Fin rassembleur, Abdoul Aziz Sy intervenait souvent dans les conflits sociaux. Il a eu à plusieurs reprises à dénouer des grèves. Il était respecté de tous les Sénégalais. Régulateur social, il a servi Dieu en servant les hommes.
Les Sénégalais continuent de pleurer cet homme surtout en cette période de crises multiformes où les vertus se font rares et où la loyauté est ensevelie sous le mensonge. Il mourut le 14 septembre 1997. Comme disparition rime avec succession, Serigne Mansour Sy depuis cette date occupe les fonctions de khalife.
Mademba Ramata DIA le matin