Nous vivons dans un pays où certains de « nos » imams restent confinés dans leurs mosquées, se détournant de la marche et du fonctionnement de la société. Imam Ahmadou Makhtar Kanté n’est pas de ce lot d’imams. Il fait ce qu’on attend d’un « vrai imam ».
Au-delà de diriger différentes prières à la mosquée, il prend part de manière très active au fonctionnement de la Cité. Il porte en bandoulière la philosophie du « Jamono dou dém moukk ba raw l’islam » pour dire que le temps ne peut pas dépasser l’islam. Un principe très important aux yeux d’Imam Kanté. Ce qui reste, c’est la pédagogie adéquate à adopter. « Je me suis dit que le temps ne peut pas dépasser l’islam dans le sens où il n’y a pas un problème qui ne peut pas trouver de réponse dans les enseignements de l’islam. Mais cela suppose d’avoir une bonne connaissance des références de l’islam. Donc du Coran, des hadiths et du travail des oulémas.
Des références crues, brutes qu’il faut exploiter avec des outils pour aboutir à un résultat sur lequel le temps ne peut pas dépasser l’islam », dit-il. Ce scientifique pense que le temps peut aussi dépasser des « oulémas paresseux », qui pourraient faire l’erreur d’apporter des réponses qui ne sont pas pertinentes parce qu’étant dépassés par les problématiques contemporains. Il ne veut pas faire partir de ces oulémas qui, dit-il, sont non seulement dépassés, mais apportent des réponses qui sont beaucoup plus problématiques qu’elles ne solutionnent. D’où une bonne compréhension des problématiques contemporaines.
« Si on parle d’économie et que vous ne comprenez pas ce qu’est l’économie libérale, vous ne pouvez pas aller dans le Coran et savoir quelle réponse apporter à cette question. Parce que vous allez peut-être parler de l’économie tribale, du temps des arabes. On doit faire très attention à cela. En même temps, si on connait très bien les problématiques contemporaines et qu’on n’a pas une bonne connaissance des références scripturaires, là aussi, le retour à la référence peut poser problème », a-t-il expliqué, tout en indiquant que c’est l’actualité qui « nous » donne de la matière à analyser, à la lumière des enseignements de l’islam. C’est d’ailleurs ce qui le pousse à cultiver cette passion de lire et d’écouter sérieusement ceux qui sont spécialisés dans les sciences et la charia.
L’auteur du livre « Islam, science et société » veut « entièrement » faire reconnaissance à son Seigneur, -« Allah soubhanahou wa taala »-, qui lui a permis de prendre ce parcours et ce désir d’Islam qui l’a toujours poussé à vouloir comprendre mieux et plus cette religion. « Si l’humanité avait compris cette religion, elle allait adhérer à ses enseignements », dit-il. Il sait parler et convaincre et éclairer la communauté, et il joue de manière active son rôle en tant qu’imam de la cité. Il a surtout pris la décision de s’engager dans le débat intellectuel qui structure et anime notre société.
La passion de l’écriture
Sa passion pour l’écriture islamique depuis les années 90, il la doit à l’Association des étudiants musulmans de l’université de Dakar, promoteur de la mosquée dans les années 85-86. « J’ai échappé un peu aux tensions universitaires avec la grande grève de 88. Cette année blanche où Talla Sylla, venu de Thiès, était meneur de grève, et qui m’a même dit que l’histoire nous jugera, car nous somme des lâches. Il avait raison. J’ai fui ». Mais pas si lâche. C’était plutôt de l’ambition. Imam était parti au royaume chérifien, le Maroc, où il a fait quatre ans d’études avant de revenir au bercail. Il s’était chargé d’animer la rubrique « Etudes islamiques » de la revue trimestrielle, « L’Etudiant musulman ».
Avec cette revue, il fallait toujours bien se documenter, chercher et écrire propre. Ce qui l’a d’ailleurs beaucoup aidé à écrire de façon correcte. « On n’était pas des spécialités de littérature. On était juste cinq ou 10 étudiants, et chacun lisait ses articles phrase par phrase pour se corriger et compléter au besoin », se félicite ce passionné de la lecture et de l’écriture qui, dans les années 98, a écrit un petit manuscrit sur « Aakhirou zamaane » et un autre sur « Le Joola » intitulé « Le naufrage du bateau le Joola : pour un nouveau style de vie au Sénégal ». « J’étais déjà conscient que le problème fondamental était qu’il y avait un certain nombre de comportements qui s’installent dans le pays ». Il ne s’agissait donc pas pour cet écrivain de retracer la tragédie en tant que telle, mais d’en tirer les leçons d’un sursaut comportemental.
Le « Tadjwiid » également ! « Le tadjwiidoul Kourann » ou « Lire le coran avec soin », une discipline qu’il a eu à enseigner à la mosquée. « Il y a une des personnes qui venaient suivre les cours et qui est maintenant imam à la mosquée de Pikine. Il est une fois venu me saluer en me disant qu’il était des premiers élèves de tadjwiid que j’avais. C’était un groupe d’environ 10 personnes. Il me dit, maintenant je suis imam à Pikine. Je lui dis, Alhamdoulillah ». Une forme de reconnaissance qui fait plaisir à cet enseignant qui pense que « de petites choses peuvent avoir des résultats intéressants ».
Pourtant, cette matière, « Le tadjwiid », il confie l’avoir apprise dans la souffrance. C’était dans la capitale du rail, à Thiès, avec un des rares spécialistes en ce temps-là, Oustaz Alioune Diouf, dans une salle avec des moustiques et mal éclairée. « On répétait les règles. Mais c’était extraordinaire », s’est-il souvenu. Quelques années après, il s’est intéressé à la question de « l’Astronomie et de la Charia » avec les divergences au Sénégal. « Je me suis dit que ce sujet est extrêmement important et que mon parcours de scientifique me permet de prendre au moins la problématique scientifique. Mais pas le cas des oulémas qui ont un cursus des sciences de la charia, même si je fais partie des gens qui pensent qu’il faut revoir le contenu des sciences islamiques. Je ne pense pas que le fait d’écarter les autres sciences soit vraiment pertinent dans la formation des oulémas et des imams. On voit des prêtres qui sont très forts en théologie, en science et en philosophie. Mais on en voit rarement chez les musulmans.
Ma formation me permet de comprendre la problématique et j’ai essayé de voir dans la littérature islamique ce que je pourrai comprendre de ce thème relatif à la Charia », a expliqué ce scientifique, qui reste dans le même tempo avec son ouvrage « Islam, science et société » qu’il a commencé à rédiger en 2014. Pour le choix du titre au moment de la parution, il fallait impérativement trouver un lien avec le contenu du livre. « Je me suis rendu compte que d’abord, la source de tout, c’est l’islam. Et comme il y a des articles qui portent sur l’astronomie, sur l’environnement, sur l’esthétique, l’harmonie de la nature qui montre un signe de l’existence d’un Dieu Sage et Omnipotent. Je me suis dit donc, il faut écrire « Science ». Mais « Islam et science » me paraissait court. Et comme j’ai aussi beaucoup écrit sur les questions de citoyenneté, de bonne gouvernance, de changement de comportement…, j’ai mis « société ». D’où le titre « Islam, Science et société ». Ce dernier livre d’Imam Kanté paru en 2018, on peut, au-delà de son contenu, l’apprécier par la plume.
Le Coran par sa mère
Le Coran chez Imam, c’est du côté de sa mère, une saint-louisienne. En revanche, son père, en pur « khassonké », ne connaissait pas bien le Coran. Bien que Kanté, mon grand-père, ait marché de Kayes au Sénégal, avant de s’établir à Diourbel, où il a passé le restant de sa vie et où est né mon père qui a passé toute sa carrière à la régie des chemins de fer. Ce « khassonké » d’origine, de Kayes dit, -comme l’a enseigné le prophète de l’exemplarité, du bon comportement aux croyants-, de savoir être reconnaissant à toutes ces personnes qui vous ont apporté un soutien, d’une manière ou d’une autre. « Dieu sait qu'il y en a beaucoup. Des hommes et des femmes. Et je les remercie du fond du cœur ». Il cite l’Association qui administre et qui est la personne morale de la mosquée de Point E. Ce quartier qui l’a « adopté » depuis des années, et où il réside et, est devenu un membre à part entière. Sinon, c’est depuis les années 99 ou 2000 qu’il a commencé à intervenir dans cette zone. « Si je ne m’abuse, j’ai fait le deuxième sermon de cette mosquée en 99 ou 2000. Après ce sermon, on est venu me chercher à la mosquée. J’avais même des tremblements. Heureusement, c’était des vieux qui étaient venus me dire avoir apprécié mon sermon et que le président de l’Association voulait me rencontrer.
Après, on m’a demandé si je pouvais intervenir dans le comité Imam dans lequel j’ai retrouvé Imam Fadilou Tall, Khadim Mbacké et d’autres, pour intervenir dans les prières du vendredi depuis 2000 ». Chemin faisant, il assure depuis plus de huit ans, -après le décès du doyen, général Bélal Ly-, une certaine partie des prières quotidiennes dans la semaine. Il en profite pour apprendre beaucoup de choses.
« Je dis souvent à des amis que les 10 ou 15 minutes que je prends souvent dans un coin de la mosquée avant la prière de « Timis » pour discuter avec les doyens comme le colonel Bâ et son excellence Omar Ndiaye et d’autres, j’apprends énormément du pays. Ils me donnent des réponses qui me permettent d’apprendre beaucoup de ce pays. Ce sont eux qui ont fait le pays. Le colonel est des fondateurs de l’armée républicaine qui nous ont épargné certaines choses qui se sont passées dans certains pays avec leur éthique de respect de l’autorité ». Une manière donc pour lui de montrer sa reconnaissance profonde à toutes ces personnes qui lui donnent des conseils pour améliorer ce qu’il fait.
Le Témoin
Au-delà de diriger différentes prières à la mosquée, il prend part de manière très active au fonctionnement de la Cité. Il porte en bandoulière la philosophie du « Jamono dou dém moukk ba raw l’islam » pour dire que le temps ne peut pas dépasser l’islam. Un principe très important aux yeux d’Imam Kanté. Ce qui reste, c’est la pédagogie adéquate à adopter. « Je me suis dit que le temps ne peut pas dépasser l’islam dans le sens où il n’y a pas un problème qui ne peut pas trouver de réponse dans les enseignements de l’islam. Mais cela suppose d’avoir une bonne connaissance des références de l’islam. Donc du Coran, des hadiths et du travail des oulémas.
Des références crues, brutes qu’il faut exploiter avec des outils pour aboutir à un résultat sur lequel le temps ne peut pas dépasser l’islam », dit-il. Ce scientifique pense que le temps peut aussi dépasser des « oulémas paresseux », qui pourraient faire l’erreur d’apporter des réponses qui ne sont pas pertinentes parce qu’étant dépassés par les problématiques contemporains. Il ne veut pas faire partir de ces oulémas qui, dit-il, sont non seulement dépassés, mais apportent des réponses qui sont beaucoup plus problématiques qu’elles ne solutionnent. D’où une bonne compréhension des problématiques contemporaines.
« Si on parle d’économie et que vous ne comprenez pas ce qu’est l’économie libérale, vous ne pouvez pas aller dans le Coran et savoir quelle réponse apporter à cette question. Parce que vous allez peut-être parler de l’économie tribale, du temps des arabes. On doit faire très attention à cela. En même temps, si on connait très bien les problématiques contemporaines et qu’on n’a pas une bonne connaissance des références scripturaires, là aussi, le retour à la référence peut poser problème », a-t-il expliqué, tout en indiquant que c’est l’actualité qui « nous » donne de la matière à analyser, à la lumière des enseignements de l’islam. C’est d’ailleurs ce qui le pousse à cultiver cette passion de lire et d’écouter sérieusement ceux qui sont spécialisés dans les sciences et la charia.
L’auteur du livre « Islam, science et société » veut « entièrement » faire reconnaissance à son Seigneur, -« Allah soubhanahou wa taala »-, qui lui a permis de prendre ce parcours et ce désir d’Islam qui l’a toujours poussé à vouloir comprendre mieux et plus cette religion. « Si l’humanité avait compris cette religion, elle allait adhérer à ses enseignements », dit-il. Il sait parler et convaincre et éclairer la communauté, et il joue de manière active son rôle en tant qu’imam de la cité. Il a surtout pris la décision de s’engager dans le débat intellectuel qui structure et anime notre société.
La passion de l’écriture
Sa passion pour l’écriture islamique depuis les années 90, il la doit à l’Association des étudiants musulmans de l’université de Dakar, promoteur de la mosquée dans les années 85-86. « J’ai échappé un peu aux tensions universitaires avec la grande grève de 88. Cette année blanche où Talla Sylla, venu de Thiès, était meneur de grève, et qui m’a même dit que l’histoire nous jugera, car nous somme des lâches. Il avait raison. J’ai fui ». Mais pas si lâche. C’était plutôt de l’ambition. Imam était parti au royaume chérifien, le Maroc, où il a fait quatre ans d’études avant de revenir au bercail. Il s’était chargé d’animer la rubrique « Etudes islamiques » de la revue trimestrielle, « L’Etudiant musulman ».
Avec cette revue, il fallait toujours bien se documenter, chercher et écrire propre. Ce qui l’a d’ailleurs beaucoup aidé à écrire de façon correcte. « On n’était pas des spécialités de littérature. On était juste cinq ou 10 étudiants, et chacun lisait ses articles phrase par phrase pour se corriger et compléter au besoin », se félicite ce passionné de la lecture et de l’écriture qui, dans les années 98, a écrit un petit manuscrit sur « Aakhirou zamaane » et un autre sur « Le Joola » intitulé « Le naufrage du bateau le Joola : pour un nouveau style de vie au Sénégal ». « J’étais déjà conscient que le problème fondamental était qu’il y avait un certain nombre de comportements qui s’installent dans le pays ». Il ne s’agissait donc pas pour cet écrivain de retracer la tragédie en tant que telle, mais d’en tirer les leçons d’un sursaut comportemental.
Le « Tadjwiid » également ! « Le tadjwiidoul Kourann » ou « Lire le coran avec soin », une discipline qu’il a eu à enseigner à la mosquée. « Il y a une des personnes qui venaient suivre les cours et qui est maintenant imam à la mosquée de Pikine. Il est une fois venu me saluer en me disant qu’il était des premiers élèves de tadjwiid que j’avais. C’était un groupe d’environ 10 personnes. Il me dit, maintenant je suis imam à Pikine. Je lui dis, Alhamdoulillah ». Une forme de reconnaissance qui fait plaisir à cet enseignant qui pense que « de petites choses peuvent avoir des résultats intéressants ».
Pourtant, cette matière, « Le tadjwiid », il confie l’avoir apprise dans la souffrance. C’était dans la capitale du rail, à Thiès, avec un des rares spécialistes en ce temps-là, Oustaz Alioune Diouf, dans une salle avec des moustiques et mal éclairée. « On répétait les règles. Mais c’était extraordinaire », s’est-il souvenu. Quelques années après, il s’est intéressé à la question de « l’Astronomie et de la Charia » avec les divergences au Sénégal. « Je me suis dit que ce sujet est extrêmement important et que mon parcours de scientifique me permet de prendre au moins la problématique scientifique. Mais pas le cas des oulémas qui ont un cursus des sciences de la charia, même si je fais partie des gens qui pensent qu’il faut revoir le contenu des sciences islamiques. Je ne pense pas que le fait d’écarter les autres sciences soit vraiment pertinent dans la formation des oulémas et des imams. On voit des prêtres qui sont très forts en théologie, en science et en philosophie. Mais on en voit rarement chez les musulmans.
Ma formation me permet de comprendre la problématique et j’ai essayé de voir dans la littérature islamique ce que je pourrai comprendre de ce thème relatif à la Charia », a expliqué ce scientifique, qui reste dans le même tempo avec son ouvrage « Islam, science et société » qu’il a commencé à rédiger en 2014. Pour le choix du titre au moment de la parution, il fallait impérativement trouver un lien avec le contenu du livre. « Je me suis rendu compte que d’abord, la source de tout, c’est l’islam. Et comme il y a des articles qui portent sur l’astronomie, sur l’environnement, sur l’esthétique, l’harmonie de la nature qui montre un signe de l’existence d’un Dieu Sage et Omnipotent. Je me suis dit donc, il faut écrire « Science ». Mais « Islam et science » me paraissait court. Et comme j’ai aussi beaucoup écrit sur les questions de citoyenneté, de bonne gouvernance, de changement de comportement…, j’ai mis « société ». D’où le titre « Islam, Science et société ». Ce dernier livre d’Imam Kanté paru en 2018, on peut, au-delà de son contenu, l’apprécier par la plume.
Le Coran par sa mère
Le Coran chez Imam, c’est du côté de sa mère, une saint-louisienne. En revanche, son père, en pur « khassonké », ne connaissait pas bien le Coran. Bien que Kanté, mon grand-père, ait marché de Kayes au Sénégal, avant de s’établir à Diourbel, où il a passé le restant de sa vie et où est né mon père qui a passé toute sa carrière à la régie des chemins de fer. Ce « khassonké » d’origine, de Kayes dit, -comme l’a enseigné le prophète de l’exemplarité, du bon comportement aux croyants-, de savoir être reconnaissant à toutes ces personnes qui vous ont apporté un soutien, d’une manière ou d’une autre. « Dieu sait qu'il y en a beaucoup. Des hommes et des femmes. Et je les remercie du fond du cœur ». Il cite l’Association qui administre et qui est la personne morale de la mosquée de Point E. Ce quartier qui l’a « adopté » depuis des années, et où il réside et, est devenu un membre à part entière. Sinon, c’est depuis les années 99 ou 2000 qu’il a commencé à intervenir dans cette zone. « Si je ne m’abuse, j’ai fait le deuxième sermon de cette mosquée en 99 ou 2000. Après ce sermon, on est venu me chercher à la mosquée. J’avais même des tremblements. Heureusement, c’était des vieux qui étaient venus me dire avoir apprécié mon sermon et que le président de l’Association voulait me rencontrer.
Après, on m’a demandé si je pouvais intervenir dans le comité Imam dans lequel j’ai retrouvé Imam Fadilou Tall, Khadim Mbacké et d’autres, pour intervenir dans les prières du vendredi depuis 2000 ». Chemin faisant, il assure depuis plus de huit ans, -après le décès du doyen, général Bélal Ly-, une certaine partie des prières quotidiennes dans la semaine. Il en profite pour apprendre beaucoup de choses.
« Je dis souvent à des amis que les 10 ou 15 minutes que je prends souvent dans un coin de la mosquée avant la prière de « Timis » pour discuter avec les doyens comme le colonel Bâ et son excellence Omar Ndiaye et d’autres, j’apprends énormément du pays. Ils me donnent des réponses qui me permettent d’apprendre beaucoup de ce pays. Ce sont eux qui ont fait le pays. Le colonel est des fondateurs de l’armée républicaine qui nous ont épargné certaines choses qui se sont passées dans certains pays avec leur éthique de respect de l’autorité ». Une manière donc pour lui de montrer sa reconnaissance profonde à toutes ces personnes qui lui donnent des conseils pour améliorer ce qu’il fait.
Le Témoin