Les organisateurs du Festival mondial des arts nègres ont sorti les gros arsenaux en matière de logistique et de financement pour accueillir les noirs d'Afrique et de la diaspora qui convergent vers Dakar pour la 3e édition. Entre le préfabriqué installé au village du Festival, les sites devant accueillir les manifestations comme les expositions d'art, les vernissages, les colloques etc., le podium installé à la place de l'Obélisque pour les artistes chanteurs constitue le nec plus ultra. En effet, du matériel de dimension internationale est installé pour la première en Afrique de l'Ouest et c’est au Sénégal.
Sur les lieux, en cette mi-journée du vendredi, les écrans géants installés à chaque recoin du podium, la taille et la puissance du matériel, tout cela force l'admiration et fait penser aux grands podiums new-yorkais ou hollywoodiens. Les techniciens sur scène commencent déjà à effectuer les derniers réglages avant le concert du soir. Une dizaine de micros, des guitares, des pianos, des enceintes acoustiques, des baguettes, entre autres instruments de musique, sont disposés de part et d'autre du podium. Des fils entrelacés, des câbles, des tournevis éparpillés un peu partout donnent l'air d'une centrale électrique. Si certains techniciens, torse nu, le front dégoulinant de sueur, vérifient l'éclairage et l'électricité, d’autres s’ont en train de ranger les matériels. Tandis que quelques-uns font des simulations avec les micros pour vérifier la sonorisation. Et tout cela sous le regard attentif et impressionné des riverains qui viennent de découvrir pour la première fois tout cet arsenal musical.
Une première installation en Afrique de l'Ouest
Retrouvé dans un espace aménagé dans la cour du monument, Frédéric Mercier qui est le régisseur général sert d'interface entre le Festival et les prestataires. C'est volontiers qu'il se livre à la présentation du matériel.
«Après l'Afrique du Sud, c'est la première fois qu'on installe ce matériel en Afrique de l'Ouest. La scène fait 43 mètres de long sur 15 mètres de large et 12 mètres de hauteur. Et cela représente à peu près 3 jours de travail. Il y a un système de diffusion de 56 enceintes haut-parleurs de type Get et 18 Sub base. 2 consoles façades et 2 consoles retour et tout ce qui va avec tout le matériel. Il y a 3 groupes électrogènes d'une capacité de 500 à 600 Kva qui alimentent le matériel. L'éclairage est fait à base de projecteurs automatiques», détaille-t-il.
Un arsenal musical tellement impressionnant qu'il n'est pas géré par une société seulement, mais 5, toutes françaises. «Il y a 5 sociétés françaises qui s'occupent de ce podium», précise-t-il. L'énergie est gérée par la société Magnum, c'est elle qui s'occupe de l'électricité, Stacco se charge de la scène, Melponem assure tout ce qui relève de la sonorisation. Quant aux sociétés Arpège et Alabama, elles sont responsables respectivement de la partie lumière et de celle vidéo qui fait la captation et la diffusion, en collaboration avec la télévision sénégalaise. Le régisseur indique également qu'il figure dans leurs équipes «des Sénégalais qui ont effectué une formation en technique de son et ils vont (les) accompagner tout au long du Festival».
Aussi impressionnant soit-il, ce puissant matériel ne dépayse pas les artistes qui ont le privilège d'y évoluer. «Les artistes qui montent sur cette scène ne rencontrent aucune difficulté, parce que ce sont des artistes de renommée internationale et ils ont l'habitude de ce genre de matériel», note Frédéric Mercier.
Marianne NDIAYE & Awa DABO (Stagiaires)
source Le Populaire
Sur les lieux, en cette mi-journée du vendredi, les écrans géants installés à chaque recoin du podium, la taille et la puissance du matériel, tout cela force l'admiration et fait penser aux grands podiums new-yorkais ou hollywoodiens. Les techniciens sur scène commencent déjà à effectuer les derniers réglages avant le concert du soir. Une dizaine de micros, des guitares, des pianos, des enceintes acoustiques, des baguettes, entre autres instruments de musique, sont disposés de part et d'autre du podium. Des fils entrelacés, des câbles, des tournevis éparpillés un peu partout donnent l'air d'une centrale électrique. Si certains techniciens, torse nu, le front dégoulinant de sueur, vérifient l'éclairage et l'électricité, d’autres s’ont en train de ranger les matériels. Tandis que quelques-uns font des simulations avec les micros pour vérifier la sonorisation. Et tout cela sous le regard attentif et impressionné des riverains qui viennent de découvrir pour la première fois tout cet arsenal musical.
Une première installation en Afrique de l'Ouest
Retrouvé dans un espace aménagé dans la cour du monument, Frédéric Mercier qui est le régisseur général sert d'interface entre le Festival et les prestataires. C'est volontiers qu'il se livre à la présentation du matériel.
«Après l'Afrique du Sud, c'est la première fois qu'on installe ce matériel en Afrique de l'Ouest. La scène fait 43 mètres de long sur 15 mètres de large et 12 mètres de hauteur. Et cela représente à peu près 3 jours de travail. Il y a un système de diffusion de 56 enceintes haut-parleurs de type Get et 18 Sub base. 2 consoles façades et 2 consoles retour et tout ce qui va avec tout le matériel. Il y a 3 groupes électrogènes d'une capacité de 500 à 600 Kva qui alimentent le matériel. L'éclairage est fait à base de projecteurs automatiques», détaille-t-il.
Un arsenal musical tellement impressionnant qu'il n'est pas géré par une société seulement, mais 5, toutes françaises. «Il y a 5 sociétés françaises qui s'occupent de ce podium», précise-t-il. L'énergie est gérée par la société Magnum, c'est elle qui s'occupe de l'électricité, Stacco se charge de la scène, Melponem assure tout ce qui relève de la sonorisation. Quant aux sociétés Arpège et Alabama, elles sont responsables respectivement de la partie lumière et de celle vidéo qui fait la captation et la diffusion, en collaboration avec la télévision sénégalaise. Le régisseur indique également qu'il figure dans leurs équipes «des Sénégalais qui ont effectué une formation en technique de son et ils vont (les) accompagner tout au long du Festival».
Aussi impressionnant soit-il, ce puissant matériel ne dépayse pas les artistes qui ont le privilège d'y évoluer. «Les artistes qui montent sur cette scène ne rencontrent aucune difficulté, parce que ce sont des artistes de renommée internationale et ils ont l'habitude de ce genre de matériel», note Frédéric Mercier.
Marianne NDIAYE & Awa DABO (Stagiaires)
source Le Populaire