En vérité, pour tout homme, à partir de 40 ans, certes on peut gagner en maturité et en sagesse, mais les moyens physiques commencent aussi à décliner inexorablement. Ainsi, au-delà de 80 ans, ou bien avant, on a un décalage entre son esprit et ses capacités physiques ; dans sa tête, on se sent capable d’effectuer tout ce qu’on faisait avant, alors que les moyens physiques ne sont plus là ; ce phénomène est très connu chez les anciens sportifs (vétérans) ; il est à l’origine de fréquentes blessures, parfois d’accidents gravissimes (dont les morts subites). Ainsi, si on ne tient pas compte de cette donne, on risque inévitablement de se surmener, d’altérer sa santé déjà précaire ; c’est dire qu’à cet âge, même si on se sent capable de gérer une entreprise ou un Etat, il faut se forcer à la retraite ; oui, on ne doit même plus gérer sa propre maison - et à fortiori, un Etat, de surcroît pauvre et plein de problèmes comme le nôtre. En outre, à cet âge, la survenue d’une démence sénile est presque normale ; heureusement que dans la plupart du temps, elle s’installe progressivement ; certains troubles mineurs du comportement donnent l’alarme et permettent de veiller sur le patriarche et d’éviter une catastrophe, à temps. En ce qui concerne notre président, beaucoup de ses faits et gestes peuvent légitimement intriguer (le montage financier du ‘’Monument de la Renaissance’’, l’affaire Ségura, la proposition d’installation des Haïtiens en Afrique, les interminables remaniements et réaménagements du gouvernement, bourdes diplomatiques, etc.) – Dieu seul sait ! Dans tous les cas, compte tenu de son âge, je trouve déjà que l’échéance de 2012 est déjà un challenge ; je lui souhaite d’y arriver avec toutes ses potentialités, mais le réalisme du médecin que je suis doit toujours faire envisager le pire, dans l’évaluation des risques. [Xalimasn.com] Autant donc ne pas lui faire courir le risque d’un ‘’crash’’, ce d’autant que le pays dispose de cadres compétents et suffisamment intègres – tant dans la mouvance présidentielle que dans l’opposition, pour le suppléer et nous mener à bon port.
Voilà donc ma conviction intime : le candidat WADE est ‘’médicalement’’ inapte pour un autre mandat. Et il suffit de réunir et d’examiner une centaine de personnes de son âge, pour se rendre compte de la légitimité de toutes nos appréhensions ; ils sont presque tous hors service et beaucoup d’entre eux n’arrivent même plus à prier debout. Et à l’évidence, ceux qui défendent sa candidature pour 2012, pour un autre mandat de 5 ans, sont inhumains ; en vérité, ils ne sont mus que par la préservation de leurs privilèges ou l’assurance d’une impunité pour les malversations qu’ils ont commises pendant les dix ans d’alternance ; au fond d’eux-mêmes, ils sont persuadés que le ‘’Vieux’’ (Gorgui) n’est plus le remède à nos maux.
A l’évidence, un troisième mandat pour WADE sera le mandat de trop qui le priverait définitivement d’une bonne renommée dans les langues de la postérité – quel triste sort pour un homme politique de son charisme ! Ainsi, tout ce qu’on peut souhaiter à un homme qui a tant œuvré pour la consolidation de la démocratie, c’est une sortie honorable ; ce qui nécessite un ultime sursaut de sa part pour s’élever au dessus de toutes les contingences politiques afin de réaliser la retrouvaille des patriotes (la ‘’paix des braves’’) et donc la réconciliation nationale souhaitée par tous et qui constitue une véritable panacée pour les musulmans que nous sommes. Oui, de l’union des cœurs jaillit toujours la miséricorde divine ! En vérité, la crise multiforme que traverse notre pays ne peut être réglée que par une solution politique ; ce n’est plus seulement une affaire d’élection. Et dans cette perspective, il faudra irrémédiablement réaménager le calendrier électoral afin de donner à la transition le temps et les moyens qu’il faut pour lui garantir toutes les chances de succès et de pouvoir ultérieurement envisager les futures élections présidentielles avec plus de sérénité. En dehors de cette perspective, je ne vois pas de salut pour notre pays ; oui, telle a toujours été ma vision (*). Prions donc tous pour que Dieu le Très Miséricordieux le réforme, consolide sa santé et préserve sa science afin qu’il entreprenne cette mission de réconciliation nationale dans les meilleures conditions et les meilleurs délais - avec la caution et l’implication du pouvoir spirituel (rôle consultatif) – et de bénéficier ensuite d’une retraite bien mérité, avec une mention honorable dans la postérité.
Oui, ‘’à chaque génération sa mission ; la servir ou la trahir’’ ! (F. Fannon)
Docteur Mouhamadou Bamba NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan – Bienfaisance (Thiès).
Voilà donc ma conviction intime : le candidat WADE est ‘’médicalement’’ inapte pour un autre mandat. Et il suffit de réunir et d’examiner une centaine de personnes de son âge, pour se rendre compte de la légitimité de toutes nos appréhensions ; ils sont presque tous hors service et beaucoup d’entre eux n’arrivent même plus à prier debout. Et à l’évidence, ceux qui défendent sa candidature pour 2012, pour un autre mandat de 5 ans, sont inhumains ; en vérité, ils ne sont mus que par la préservation de leurs privilèges ou l’assurance d’une impunité pour les malversations qu’ils ont commises pendant les dix ans d’alternance ; au fond d’eux-mêmes, ils sont persuadés que le ‘’Vieux’’ (Gorgui) n’est plus le remède à nos maux.
A l’évidence, un troisième mandat pour WADE sera le mandat de trop qui le priverait définitivement d’une bonne renommée dans les langues de la postérité – quel triste sort pour un homme politique de son charisme ! Ainsi, tout ce qu’on peut souhaiter à un homme qui a tant œuvré pour la consolidation de la démocratie, c’est une sortie honorable ; ce qui nécessite un ultime sursaut de sa part pour s’élever au dessus de toutes les contingences politiques afin de réaliser la retrouvaille des patriotes (la ‘’paix des braves’’) et donc la réconciliation nationale souhaitée par tous et qui constitue une véritable panacée pour les musulmans que nous sommes. Oui, de l’union des cœurs jaillit toujours la miséricorde divine ! En vérité, la crise multiforme que traverse notre pays ne peut être réglée que par une solution politique ; ce n’est plus seulement une affaire d’élection. Et dans cette perspective, il faudra irrémédiablement réaménager le calendrier électoral afin de donner à la transition le temps et les moyens qu’il faut pour lui garantir toutes les chances de succès et de pouvoir ultérieurement envisager les futures élections présidentielles avec plus de sérénité. En dehors de cette perspective, je ne vois pas de salut pour notre pays ; oui, telle a toujours été ma vision (*). Prions donc tous pour que Dieu le Très Miséricordieux le réforme, consolide sa santé et préserve sa science afin qu’il entreprenne cette mission de réconciliation nationale dans les meilleures conditions et les meilleurs délais - avec la caution et l’implication du pouvoir spirituel (rôle consultatif) – et de bénéficier ensuite d’une retraite bien mérité, avec une mention honorable dans la postérité.
Oui, ‘’à chaque génération sa mission ; la servir ou la trahir’’ ! (F. Fannon)
Docteur Mouhamadou Bamba NDIAYE
Ancien Interne des Hôpitaux de Dakar
Pédiatre à Thiès
Recteur de l’Université Virtuelle ‘’La Sagesse’’ de la Fondation Serigne Babacar SY Ihsaan – Bienfaisance (Thiès).