Une grande clameur de détresse a retenti avant-hier, dans la nuit, vers 1heure 30 minutes à Hann « tableau Magasin » (km 8,5 Route de Rufisque) lorsqu’une conduite de « pipe line » d’essence de la Société africaine de raffinage (Sar) a éclaté et pris feu, laissant échapper de gigantesques flammes de près de 30 mètres de haut.
Sur les lieux, c’était un véritable scénario de film catastrophe dont les flammes spectaculaires étaient le centre d’intérêt. Un halo de lumière rougeâtre comme un projecteur géant, la fumée noire montant à toute vitesse dans un nuage dense et terrifiant. Les populations environnantes, alertées par la clameur, ont accouru. Elles ont assisté avec les riverains du rail réveillés par la chaleur insoutenable avec une curiosité mêlée de crainte, à la scène de la bataille engagée par les Sapeurs-pompiers contre les flammes voraces et menaçantes.
La route de Rufisque a été barrée et les Sapeurs ont établi un périmètre de sécurité. Les badauds ne pouvant s’empêcher de s’approcher ont gêné les manœuvres. Venant de Rufisque, deux malheureux bus « P 15 » et leurs passagers retardés par les embouteillages consécutifs aux pluies diluviennes ont la malchance de tomber sur ce barrage de sécurité qui ne sera levé que vers les coups de 2 heure30 mn.
Feu maîtrisé avec la mousse et l’eau
Le feu a été maîtrisé avec la mousse et l’eau. Des salves d’applaudissements appuyés des badauds ont salué ainsi le professionnalisme des Sapeurs-pompiers. Ils ont déployé une logistique efficace, notamment des lance-canons et une citerne de 10.000 litres. La fumée dissipée, on découvre que le mur courant le long du rail fragilisé par le feu intense a cédé sur une vingtaine de mètres sous le puissant jet des lances à incendie.
Quelque 28 Sapeurs-pompiers et deux officiers, le Capitaine Ange Michel Diatta de la 11e Compagnie de Malick Sy, et le Lieutenant Mbacké Cissé de la compagnie de Dieuppeul ont lutté contre les flammes monstrueuses sous l’autorité du Colonel Babacar Seck, Commandant du sous-groupement n°1 (toutes les Compagnies de Dakar).
C’est le pipe-line venant de la Sar et alimentant les citernes Mobil au niveau de Hann « Tableau ferraille » qui a cédé en amont de Mobil. La chargée de la sécurité de la Sar, Mme Tall, qui était sur place au moment de l’incendie, n’a pas voulu s’exprimer sur le problème. Elle a préféré attendre l’arrivée de ses supérieurs hiérarchiques. Elle a admis, cependant, qu’une fuite d’essence avait été décelée sur le « pipe line » depuis la veille et qu’elle était passée le même jour vers 21 heures pour contrôler la situation.
Elle a indiqué que ce pipe-line sera fermé pour cause de réparation. Sans donner plus de détails sur les causes de l’incendie, Mme Tall semble soupçonner une détérioration extérieure de la canalisation. Il n’y a pas eu de blessés heureusement, mais il y a d’importants dégâts matériels. Selon certaines informations recueillies sur place, des pirates des pipe-lines étaient à l’œuvre à cet endroit. L’enquête devrait certainement en dire davantage.
En tous cas, la Sar gagnera certainement à sécuriser définitivement ses pipe-lines trop exposés et qui sont un danger potentiel pour les riverains de ces cités qui ont poussé comme des champignons le long de la voie ferrée.
Jean PIRES le Soleil
Sur les lieux, c’était un véritable scénario de film catastrophe dont les flammes spectaculaires étaient le centre d’intérêt. Un halo de lumière rougeâtre comme un projecteur géant, la fumée noire montant à toute vitesse dans un nuage dense et terrifiant. Les populations environnantes, alertées par la clameur, ont accouru. Elles ont assisté avec les riverains du rail réveillés par la chaleur insoutenable avec une curiosité mêlée de crainte, à la scène de la bataille engagée par les Sapeurs-pompiers contre les flammes voraces et menaçantes.
La route de Rufisque a été barrée et les Sapeurs ont établi un périmètre de sécurité. Les badauds ne pouvant s’empêcher de s’approcher ont gêné les manœuvres. Venant de Rufisque, deux malheureux bus « P 15 » et leurs passagers retardés par les embouteillages consécutifs aux pluies diluviennes ont la malchance de tomber sur ce barrage de sécurité qui ne sera levé que vers les coups de 2 heure30 mn.
Feu maîtrisé avec la mousse et l’eau
Le feu a été maîtrisé avec la mousse et l’eau. Des salves d’applaudissements appuyés des badauds ont salué ainsi le professionnalisme des Sapeurs-pompiers. Ils ont déployé une logistique efficace, notamment des lance-canons et une citerne de 10.000 litres. La fumée dissipée, on découvre que le mur courant le long du rail fragilisé par le feu intense a cédé sur une vingtaine de mètres sous le puissant jet des lances à incendie.
Quelque 28 Sapeurs-pompiers et deux officiers, le Capitaine Ange Michel Diatta de la 11e Compagnie de Malick Sy, et le Lieutenant Mbacké Cissé de la compagnie de Dieuppeul ont lutté contre les flammes monstrueuses sous l’autorité du Colonel Babacar Seck, Commandant du sous-groupement n°1 (toutes les Compagnies de Dakar).
C’est le pipe-line venant de la Sar et alimentant les citernes Mobil au niveau de Hann « Tableau ferraille » qui a cédé en amont de Mobil. La chargée de la sécurité de la Sar, Mme Tall, qui était sur place au moment de l’incendie, n’a pas voulu s’exprimer sur le problème. Elle a préféré attendre l’arrivée de ses supérieurs hiérarchiques. Elle a admis, cependant, qu’une fuite d’essence avait été décelée sur le « pipe line » depuis la veille et qu’elle était passée le même jour vers 21 heures pour contrôler la situation.
Elle a indiqué que ce pipe-line sera fermé pour cause de réparation. Sans donner plus de détails sur les causes de l’incendie, Mme Tall semble soupçonner une détérioration extérieure de la canalisation. Il n’y a pas eu de blessés heureusement, mais il y a d’importants dégâts matériels. Selon certaines informations recueillies sur place, des pirates des pipe-lines étaient à l’œuvre à cet endroit. L’enquête devrait certainement en dire davantage.
En tous cas, la Sar gagnera certainement à sécuriser définitivement ses pipe-lines trop exposés et qui sont un danger potentiel pour les riverains de ces cités qui ont poussé comme des champignons le long de la voie ferrée.
Jean PIRES le Soleil
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
