C’est le 20 mars prochain, que les prévenus seront fixés sur leur sort. Sur les quatre chefs d’inculpation, seuls deux, ont été retenus par le représentant du Parquet. Il s’agit de l’incitation à la débauche et à la corruption de la jeunesse. Car, de l’avis du ministère public, la création du site renvoie à la débauche avec son intitulé « plus de 145.000 inscrits, à la recherche de leur âme sœur ». Compte tenu de cette annonce, il considère qu’André Eric Pivot voulait les inciter à la débauche. Une chose qui n’est pas autorisée au Sénégal. C’est pourquoi, il a requis 3 ans de prison ferme contre lui et 2 mois de prison ferme pour séjour irrégulier. Concernant le chauffeur et les 10 filles, il a considéré que ces derniers sont des victimes. Toutefois, il a estimé qu’ils ne pouvaient pas ignorer le contenu du site. Ainsi, il a demandé au tribunal de les déclarer coupable de complicité et de les condamner à six mois assortis du sursis.
Ce réquisitoire est jugé mal fondé par les avocats de la défense qui ont soutenu qu’il n’existe pas d’élément moral et matériel, en ce sens que le site n’est pas encore fonctionnel. Ainsi, les conseils ont sollicité la relaxe pure et simple de leurs clients.
Pour rappel, Ndèye Fam Diba, Inès Larissa, Penda Aya Sandrine Diop, Roseline Jakoué, Seynabou Konaré, Anna Ndiaré Ndiaye, Oulimata Barry, Larissa Wassadou, Amissatou Gaye, toutes étudiantes ainsi que Maimouna Diallo mariée avec trois enfants, ont été arretées la semaine dernière. Elles avaient été recrutées après sélection, comme hôtesses chargées de démarcher de nouveaux adhérents pour le site de rencontre "love Afrique". Hélas, ces filles ont été arrêtées au 5ème jour de prospection qui s’est déroulé à la faculté de droit.
Devant la barre, Aissatou Gaye, qui était l’agent recruteur a précisé que « présentation physique, le niveau d’études et l’expression en français" étaient les seuls critères de sélection. Aussi, l’étudiante a-t-elle réfuté le caractère pornographique du site.
Même son de cloche chez ses co-prévenues qui ont fait savoir que le site est destiné à nouer des relations d’amitié ou de correspondance.
Par ailleurs, il faut préciser qu’après le renvoi du délibéré, les conseils des prévenues ont sollicité une demande de liberté provisoire. Cette demande a été rejetée. Toutefois, le parquet avait donné son accord pour que les 10 filles et le chauffeur. Il n’a pas été suivi.
- Par ZAHRA -
source nettali
Ce réquisitoire est jugé mal fondé par les avocats de la défense qui ont soutenu qu’il n’existe pas d’élément moral et matériel, en ce sens que le site n’est pas encore fonctionnel. Ainsi, les conseils ont sollicité la relaxe pure et simple de leurs clients.
Pour rappel, Ndèye Fam Diba, Inès Larissa, Penda Aya Sandrine Diop, Roseline Jakoué, Seynabou Konaré, Anna Ndiaré Ndiaye, Oulimata Barry, Larissa Wassadou, Amissatou Gaye, toutes étudiantes ainsi que Maimouna Diallo mariée avec trois enfants, ont été arretées la semaine dernière. Elles avaient été recrutées après sélection, comme hôtesses chargées de démarcher de nouveaux adhérents pour le site de rencontre "love Afrique". Hélas, ces filles ont été arrêtées au 5ème jour de prospection qui s’est déroulé à la faculté de droit.
Devant la barre, Aissatou Gaye, qui était l’agent recruteur a précisé que « présentation physique, le niveau d’études et l’expression en français" étaient les seuls critères de sélection. Aussi, l’étudiante a-t-elle réfuté le caractère pornographique du site.
Même son de cloche chez ses co-prévenues qui ont fait savoir que le site est destiné à nouer des relations d’amitié ou de correspondance.
Par ailleurs, il faut préciser qu’après le renvoi du délibéré, les conseils des prévenues ont sollicité une demande de liberté provisoire. Cette demande a été rejetée. Toutefois, le parquet avait donné son accord pour que les 10 filles et le chauffeur. Il n’a pas été suivi.
- Par ZAHRA -
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