Le message du Chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade à la communauté internationale sur l’ingérence de celle-ci est-il incompris ? Les commentaires vont, en tout cas, bon train. Dans l’analyse de ce message de Me Wade à la communauté internationale d’intervenir quand un Etat est dirigé d’une main de fer par un dictateur, les leaders du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) comme Amath Dansokho, président d’honneur et Ibrahima Sène n°2, ont décelé une intention du Chef de l’Etat de vouloir installer des troubles en 2012 pour bénéficier du soutien de la communauté internationale qui l’installerait «illégalement» au pouvoir.
Bien avant le voyage de Me Wade sur Paris, le président d’honneur du PIT Amath Dansokho accusait déjà Me Wade d’être en train fomenter un plan démoniaque pour se maintenir au pouvoir en 2012. «Wade ne croit pas aux élections. Il veut simplement créer des troubles pour espérer l’intervention de la France et se maintenir au pouvoir», a déclaré Amath Dansokho dans l’émission «Opinion» sur Walf Tv. Et Ibrahima Sène, analysant ce message, de renchérir : «Wade vient de dire clairement à la France et à la communauté internationale de venir l’aider en 2012. Parce que, nous sommes sûrs qu’il va créer des troubles en 2012 et ensuite demander à la communauté internationale d’intervenir pour le maintenir encore au pouvoir.» Mais, selon M. Sène, le peuple, souverain, ne laissera même pas passer la troisième candidature de Wade.
En revanche, se démarquant de ces leaders politiques dont l’analyse serait purement politique, Sidy Gassama d’Amnesty Internationale, rejoint le point de vue de Wade. Pour autant, selon M. Gassama, cette ingérence doit respecter des conditions bien définies par le droit international. «La communauté internationale ne doit pas regarder faire les dictateurs. S’il y a génocide, crimes de guerre ou encore crimes contre l’humanité, la communauté internationale a le droit d’intervenir pour rétablir l’ordre et instaurer la paix. L’ingérence doit être sous-tendue par une résolution du conseil de sécurité des Nations-Unies. Cela est garanti par le droit international», a expliqué M. Gassama.
lesenegalais.net
Bien avant le voyage de Me Wade sur Paris, le président d’honneur du PIT Amath Dansokho accusait déjà Me Wade d’être en train fomenter un plan démoniaque pour se maintenir au pouvoir en 2012. «Wade ne croit pas aux élections. Il veut simplement créer des troubles pour espérer l’intervention de la France et se maintenir au pouvoir», a déclaré Amath Dansokho dans l’émission «Opinion» sur Walf Tv. Et Ibrahima Sène, analysant ce message, de renchérir : «Wade vient de dire clairement à la France et à la communauté internationale de venir l’aider en 2012. Parce que, nous sommes sûrs qu’il va créer des troubles en 2012 et ensuite demander à la communauté internationale d’intervenir pour le maintenir encore au pouvoir.» Mais, selon M. Sène, le peuple, souverain, ne laissera même pas passer la troisième candidature de Wade.
En revanche, se démarquant de ces leaders politiques dont l’analyse serait purement politique, Sidy Gassama d’Amnesty Internationale, rejoint le point de vue de Wade. Pour autant, selon M. Gassama, cette ingérence doit respecter des conditions bien définies par le droit international. «La communauté internationale ne doit pas regarder faire les dictateurs. S’il y a génocide, crimes de guerre ou encore crimes contre l’humanité, la communauté internationale a le droit d’intervenir pour rétablir l’ordre et instaurer la paix. L’ingérence doit être sous-tendue par une résolution du conseil de sécurité des Nations-Unies. Cela est garanti par le droit international», a expliqué M. Gassama.
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