Cette fois-ci c’est pour une dette vis-à-vis de la propre structure dont il est membre. En effet, Saër Seck réclame au Cnf la somme de 15 millions de francs Cfa. Une dette qui fait suite, nous dit-on, à certaines «prestations de services», liées aux regroupements que les Equipes nationales, cadettes et juniors, ont eu à faire au sein de l’Institut Diambars qu’il dirige, sis à Saly (Mbour).
A défaut de recueillir l’avis de l’intéressé, qui était injoignable hier (on lui a laissé un message sur son portable), des membres du Cnf contactés ont confirmé la somme. Mais ces derniers n’ont pas manqué de manifester une certaine gêne face à une telle démarche. «C’est vrai qu’étant vice-président du Cnf et de devoir réclamer à cette même structure des dettes au bénéfice d’un établissement que vous dirigez, ça peut faire désordre. Surtout chez un simple citoyen qui n’est pas sensé savoir dans quelle condition le choix de l’Institut Diambars a été fait», souligne notre interlocuteur, qui ajoute : «Il est sûr qu’il y a certains membres du Comité, comme Baïdy Agne, Diagna Ndiaye, Louis Lamotte, Cheikh Tidiane Mbaye…qui ne vont jamais agir de la sorte, en demandant à se faire rembourser. On comprend donc ceux qui parlent de conflit d’intérêts. Mais nous espérons que sur cette affaire, le président Diagna Ndiaye aura la même rigueur qu’il est en train de faire preuve dans l’affaire l’opposant à la tutelle, et concernant les recettes du match Sénégal-Gambie.»
En tout cas, avec la tension financière qui règne entre la tutelle et le Cnf, Saër Seck, qui devrait, s’il a l’aval du président du Comité, se rabattre sur le Sage du ministère, devra faire preuve de patience avant de rentrer dans ses fonds.
A défaut de recueillir l’avis de l’intéressé, qui était injoignable hier (on lui a laissé un message sur son portable), des membres du Cnf contactés ont confirmé la somme. Mais ces derniers n’ont pas manqué de manifester une certaine gêne face à une telle démarche. «C’est vrai qu’étant vice-président du Cnf et de devoir réclamer à cette même structure des dettes au bénéfice d’un établissement que vous dirigez, ça peut faire désordre. Surtout chez un simple citoyen qui n’est pas sensé savoir dans quelle condition le choix de l’Institut Diambars a été fait», souligne notre interlocuteur, qui ajoute : «Il est sûr qu’il y a certains membres du Comité, comme Baïdy Agne, Diagna Ndiaye, Louis Lamotte, Cheikh Tidiane Mbaye…qui ne vont jamais agir de la sorte, en demandant à se faire rembourser. On comprend donc ceux qui parlent de conflit d’intérêts. Mais nous espérons que sur cette affaire, le président Diagna Ndiaye aura la même rigueur qu’il est en train de faire preuve dans l’affaire l’opposant à la tutelle, et concernant les recettes du match Sénégal-Gambie.»
En tout cas, avec la tension financière qui règne entre la tutelle et le Cnf, Saër Seck, qui devrait, s’il a l’aval du président du Comité, se rabattre sur le Sage du ministère, devra faire preuve de patience avant de rentrer dans ses fonds.