Le journaliste Abdou Latif Coulibaly a ouvert l’enquête dans le site en ligne lagazette.sn et a avancé des chiffres effarants : « On estime cependant de 2000 à 3000 nouveaux cas diagnostiqués par an en rapport sur un échantillon global d’un million d’individus ». Toutefois le journaliste note « une absence totale de registre national donnant des indications claires sur l’évolution de cette maladie. Rapporté à une population de 11 millions d’habitants, cela donne une moyenne de douze (12) mille personnes souffrant d’insuffisance rénale. L’âge moyen des malades diagnostiqués est de 35 ans, avec une légère prédominance féminine. Et moins de 2% des personnes malades ont accès à un traitement. La mortalité est de l00%, à court terme, en l’absence de traitement. »
Absence de statistiques mais absence de ressources humaines. A en croire le patron de La Gazette, « le Sénégal ne dispose que de trois (3) néphrologues diplômés pour tout le Sénégal. Soit environ 1 néphrologue pour 4 millions d’habitants. Six (6) infirmières spécialisées pour tout le pays. Six (6) étudiants sénégalais son inscrits en spécialité de néphrologie. ».
Les infrastructures aussi font défaut, parce que le Sénégal « ne dispose que d’un seul service de néphrologie : l’unité d’hémodialyse de l’hôpital Aristide LeDantec. » Et au journaliste de faire ce constat amer qui sonne comme une sentence : « seul un total de quatre vingt six (86) patients souffrant d’insuffisance rénale au Sénégal, sur un total estimé de douze mille (12000), est soigné par les structures de santé. A ce nombre s’ajoutent vingt huit (28) autres qui sont pris en charge par la dialyse péritonéale. Au total, cent quatorze (114) malades sont traités dans notre pays. Les onze mille neuf cent quatre vingt seize (11996) autres malades sont laissés à eux-mêmes. Ils sont condamnés à mort, une mort programmée dans un court terme et dans un ordre de grandeur de 100% des malades. »
11 996 personnes condamnées à mort, laissées seules, en rade, sans traitement, sans aide, sans couverture sanitaire. Et à Latif Coulibaly de conclure « rien de concret n’est encore proposé par les autorités politiques à qui revient, en la matière, le dernier mot. »
Absence de statistiques mais absence de ressources humaines. A en croire le patron de La Gazette, « le Sénégal ne dispose que de trois (3) néphrologues diplômés pour tout le Sénégal. Soit environ 1 néphrologue pour 4 millions d’habitants. Six (6) infirmières spécialisées pour tout le pays. Six (6) étudiants sénégalais son inscrits en spécialité de néphrologie. ».
Les infrastructures aussi font défaut, parce que le Sénégal « ne dispose que d’un seul service de néphrologie : l’unité d’hémodialyse de l’hôpital Aristide LeDantec. » Et au journaliste de faire ce constat amer qui sonne comme une sentence : « seul un total de quatre vingt six (86) patients souffrant d’insuffisance rénale au Sénégal, sur un total estimé de douze mille (12000), est soigné par les structures de santé. A ce nombre s’ajoutent vingt huit (28) autres qui sont pris en charge par la dialyse péritonéale. Au total, cent quatorze (114) malades sont traités dans notre pays. Les onze mille neuf cent quatre vingt seize (11996) autres malades sont laissés à eux-mêmes. Ils sont condamnés à mort, une mort programmée dans un court terme et dans un ordre de grandeur de 100% des malades. »
11 996 personnes condamnées à mort, laissées seules, en rade, sans traitement, sans aide, sans couverture sanitaire. Et à Latif Coulibaly de conclure « rien de concret n’est encore proposé par les autorités politiques à qui revient, en la matière, le dernier mot. »