Le conflit opposant la presse et le pouvoir commence à s’internationaliser. L’Association mondiale des journalistes (Amj), comptant en son sein plus de 18 000 publications dans 102 pays différents et le World editor forum (Wef) ont concomitamment écrit au Président Abdoulaye Wade pour lui faire part de leurs inquiétudes sur les attaques que subissent la plupart des organes de presse privée au Sénégal.
Dans une lettre qui est parvenu, hier, au journal Le Quotidien, les deux structures rappellent au président de la République son rôle de garant de la liberté de la presse au Sénégal et son devoir de créer un environnement idéal aux journalistes, en les protégeant de toutes attaques et menaces dans l’exercice de leur fonction. Une liberté d’expression, qui a fait du Sénégal ces dernières années selon les Ong un exemple de démocratie en Afrique de l’Ouest.
Elles font aussi état au Président Wade de l’implication de son gouvernement dans les attaques du 17 août dernier contre les journaux L’AS et 24 Heures Chrono. Elles demandent également au chef de l’Etat de prendre ses responsabilités de son côté et de rendre justice. Car, avant ces attaques, le ministre des Transports Aériens par ailleurs chargé de la propagande du Pds (au pouvoir) avait ouvertement menacé ces organes.
L’arrêt des nombreuses convocations de journalistes à la Dic, notamment ceux de L’AS en juillet dernier suite à la publication de remarques critiques d’un dirigeant syndical à l’encontre du ministre de la Justice a été une autre revendication des Ong. En croyant toujours à la qualité de garant de la liberté d’expression du Président Wade, ces organisations s’attendent à une résolution rapide des tendues relations entre la presse et le pouvoir au Sénégal.
Stagiaire
Dans une lettre qui est parvenu, hier, au journal Le Quotidien, les deux structures rappellent au président de la République son rôle de garant de la liberté de la presse au Sénégal et son devoir de créer un environnement idéal aux journalistes, en les protégeant de toutes attaques et menaces dans l’exercice de leur fonction. Une liberté d’expression, qui a fait du Sénégal ces dernières années selon les Ong un exemple de démocratie en Afrique de l’Ouest.
Elles font aussi état au Président Wade de l’implication de son gouvernement dans les attaques du 17 août dernier contre les journaux L’AS et 24 Heures Chrono. Elles demandent également au chef de l’Etat de prendre ses responsabilités de son côté et de rendre justice. Car, avant ces attaques, le ministre des Transports Aériens par ailleurs chargé de la propagande du Pds (au pouvoir) avait ouvertement menacé ces organes.
L’arrêt des nombreuses convocations de journalistes à la Dic, notamment ceux de L’AS en juillet dernier suite à la publication de remarques critiques d’un dirigeant syndical à l’encontre du ministre de la Justice a été une autre revendication des Ong. En croyant toujours à la qualité de garant de la liberté d’expression du Président Wade, ces organisations s’attendent à une résolution rapide des tendues relations entre la presse et le pouvoir au Sénégal.
Stagiaire