« Je suis un artiste de reggae qui, depuis les années 70, suit le reggae. Après avoir pris part au premier mémorial en l’honneur de Bob Marley en 1982 à Bordeaux, je suis rentré au Sénégal et j’ai eu vent de la disparition de Cheikh Fall Baye Goor bou Mame Cheikh Fall le 11 mai 1981, donc le même jour que Marley. Hors Marley, lors de notre rencontre, (en 1980 à Bordeaux, à l'occasion de sa dernière tournée en France) nous avons eu l’occasion de beaucoup discuter sur Serigne Touba et Mame Cheikh Ibra Fall. Ce, au point que quand on s’est dit au revoir, la dernière des choses que Marley m’a dite, c’est « Iba you and me to Touba », tellement nous nous retrouvions dans cette divagation, élucubration spirituelle, intellectuelle et surtout de cœur. Ça a suscité chez lui l’envie de venir au Sénégal mais malheureusement il est décédé en 1981. En 1983, sa femme, sa maman et ses enfants sont venus et ils sont allés voir Baye Lahat qui était le Khalife Général des mourides », se souvient l’artiste.
Il se réjouit que Cheikh Modou Kara ait pris l’initiative de célébrer ce 11 mai de cette année en magnifiant les Baye Fall et en prenant l’optique de lutter contre la stigmatisation de ceux qui portent des dreadlocks. « Cette année Serigne Modou Kara veut fêter le 11 mai pour plusieurs raisons. Déjà lui, c’est l’avocat des artistes, des reggaemen, on l’appelle même « Jah Kara » tellement il a ce regard de compassion vis-à-vis de tout ce qui s’est passé par rapport à l’homme noir. Ce 11 mai 2013, il appelle à un grand rassemblement dans le cadre de Bamba Feep, Bamba partout, Bamba merci… », a dit M. Guèye dans les colonnes de La Tribune.
Il se réjouit que Cheikh Modou Kara ait pris l’initiative de célébrer ce 11 mai de cette année en magnifiant les Baye Fall et en prenant l’optique de lutter contre la stigmatisation de ceux qui portent des dreadlocks. « Cette année Serigne Modou Kara veut fêter le 11 mai pour plusieurs raisons. Déjà lui, c’est l’avocat des artistes, des reggaemen, on l’appelle même « Jah Kara » tellement il a ce regard de compassion vis-à-vis de tout ce qui s’est passé par rapport à l’homme noir. Ce 11 mai 2013, il appelle à un grand rassemblement dans le cadre de Bamba Feep, Bamba partout, Bamba merci… », a dit M. Guèye dans les colonnes de La Tribune.