Les tensions internes de l’Alliance pour les forces de progrès (Afp), mises à nu par les vives altercations d’avant-hier, jeudi, lors de la rencontre des cadres de l’Afp, continuent encore de défrayer la chronique. De l’avis d’Ibrahima Bakhoum, journaliste et analyste politique, «la lecture politique de Niasse, c’est de rester au pouvoir, pour peut-être engranger des choses, avoir un peu plus de représentativité en utilisant tous les canaux possibles». A l’en croire, la volonté du secrétaire général des progressistes de soutenir Macky Sall résulte de son souhait de ne pas rompre très tôt les amarres, pour éviter de perdre la visibilité du parti. Ce qui se heurte, selon lui, au souhait des «jeunes», avec à leur tête Malick Gackou, considéré jusque-là comme le N°2 de l’Afp.
Par conséquent, M. Bakhoum a estimé qu’une friction de l’Afp peut constituer une menace pour son secrétaire général, non moins président de l’Assemblée nationale. A l’en croire, «Macky Sall a besoin de Moustapha Niasse, tant qu’il a un parti fort pour continuer à être à l’Assemblée nationale». Mieux, l’analyste n’a pu s’empêcher de se demander, sans le parti, «quelle va être la monnaie d’échange entre Niasse et Macky ?».
Toutefois, Bakhoum a estimé que Malick Gackou ne doit pas non plus croire «qu’être fort à Guédiawaye veut dire être fort ailleurs. Il ne doit pas avoir cette lecture des choses». A l’en croire, la démographie de Guédiawaye, à elle seule, ne peut pas gagner des élections. Mieux, M. Bakhoum a indiqué que Malick Gackou a un peu perdu de son aura, quand il n’a pas pris la mairie de Guédiawaye, même s’il admet par ailleurs qu’il reste incontestablement le plus populaire au sein du parti. Il a cependant précisé «qu’il (Malick Gackou) peut ne pas être en train de viser 2017», pour préparer d’autres échéances.
Sud Quotidien
Par conséquent, M. Bakhoum a estimé qu’une friction de l’Afp peut constituer une menace pour son secrétaire général, non moins président de l’Assemblée nationale. A l’en croire, «Macky Sall a besoin de Moustapha Niasse, tant qu’il a un parti fort pour continuer à être à l’Assemblée nationale». Mieux, l’analyste n’a pu s’empêcher de se demander, sans le parti, «quelle va être la monnaie d’échange entre Niasse et Macky ?».
Toutefois, Bakhoum a estimé que Malick Gackou ne doit pas non plus croire «qu’être fort à Guédiawaye veut dire être fort ailleurs. Il ne doit pas avoir cette lecture des choses». A l’en croire, la démographie de Guédiawaye, à elle seule, ne peut pas gagner des élections. Mieux, M. Bakhoum a indiqué que Malick Gackou a un peu perdu de son aura, quand il n’a pas pris la mairie de Guédiawaye, même s’il admet par ailleurs qu’il reste incontestablement le plus populaire au sein du parti. Il a cependant précisé «qu’il (Malick Gackou) peut ne pas être en train de viser 2017», pour préparer d’autres échéances.
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