Qu’elle analyse faites-vous de la détention de Cheikh Béthio Thioune ?
On ne va pas revenir sur la justice à deux vitesses, mais nous savons tous qu’en matière pénale, l’exception c’est la détention et la règle, c’est la liberté. S’il n’y a pas une chose qui peut influer sur la marche de l’institution et de l’enquête. Si la libération du détenu ne constitue pas un danger, et si le détenu est malade, il doit être libéré.
Vous pensez que le Cheikh doit être libéré ?
Oui
Pourquoi doit-il être libérer ?
Parce que l’instruction est presque fini et ils n’ont rien à lui reprocher. Les résultats de l’enquête préliminaire, l’audition dans le fond, et la reconstitution dans les faits, sont en faveur du Cheikh. Il est blanc comme neige.
Vous pensez qu’il a été retenu pour des raisons inavouées ?
Je ne sais pas mais les Sénégalais apprécieront. A 76 ans, il est malade avec des AVC. Mais si vous le voyez, il respire la forme et ça, c’est Serigne Saliou.
Vous êtes un chanteur de « Sikarr», comment se porte ce genre musical ?
Je fais une musique religieuse qui est en plein essor actuellement. Car les jeunes s’intéressent de plus en plus à la religion. De 1998 à nos jours, j’ai mis 26 albums sur le marché national et international, c’est dire que cette musique intéresse les personnes. Les télévisions et les radios diffusent régulièrement ce genre de musique parce qu’elle est devenue incontournable dans la vie de tous les jours car elle une musique divine.
Vous dites que votre musique est une musique spirituelle mais la danse qui l’accompagne n’est-elle pas interdite par l’islam ?
La musique est une partie intégrante de la religion musulmane si elle est faite pour que la personne qui l’écoute tourne ses pensées vers Allah. Le prophète (SAWS) a été accueilli à Médine avec des «tabalas». La musique spirituelle peut se faire avec n’importe quel instrument musical du «tokhoro» une sorte de flûte à la guitare. Il faut juste qu’elle soit une musique avec des soubassements religieux. Une musique qui parle de Dieu, du Prophète et des grands érudits de l’islam. Elle est différente de ce qui se fait dans les boites de nuits ou discothèques.
La danse est-elle autorisée par l’islam ?
La danse est une composante de l’islam et ceux qui pensent le contraire sont des ignorants. Parce que le Prophète avait été accueilli à Médine par des hommes et des femmes qui après avoir étalé des pagnes pour qu’il marche dessus, avaient exécuté des pas de danse digne de ce nom. C’est le fameux «Tala al badrou aleyna ». Il y’a aussi Ibn Tallib qui avait exécuté des pas de dance surprenants avant d’embrasser le Prophète car ce dernier lui avait dit que parmi tous ses amis, il était celui qui lui ressemblait le plus. Et quand le Prophète lui demanda le pourquoi de cette danse, il avait répondu qu’au royaume Perse, quand le roi disait du bien de toi, tu dansais. Et le Prophète de répondre donc tu peux danser. Danser n’est pas un péché, ni une violation si elle est spirituelle. Je parle des danses de «batine» et non de celles qui se font dans les milieux de Satan.
Vous avez mis 26 albums sur le marché, est ce que les ventes ont suivi ?
Al hamdoulilahi. Au début, la piraterie n’était pas aussi cruelle parce qu’elle n’existait presque pas. Mais aujourd’hui, elle est en train de tuer la musique en général. Cependant, les chanteurs Thiantacounes ont la chance d’avoir le Cheikh. Car, c’est lui qui vend. Nous avons 500 daaras et quand je sors un album, il est éparpillé à l’intérieur de ces daaras. Il ya aussi les talibés qui sont à l’extérieur du pays qui constituent un véritable marché pour la vente de nos produits.
Ibrahima Diagne est-il riche ?
Je rends grâce à Serigne Saliou qui m’a mis sur le chemin du Cheikh. Grâce à ce métier, j’ai des maisons, une voiture et la particularité d’être le seul chanteur que Serigne Saliou a écouté. Je ne suis pas riche, mais j’arrive à satisfaire mes besoins
Est-ce que vous collaborez souvent avec des chanteurs de Mbalax ou de Rap ?
Dans mes chansons c’est Aïda Samb qui fait souvent les chœurs et je collabore aussi avec Papa Ndiaye Thiopet. La chanson «Djamana» qu’il chante, est une de mes œuvres. Le fait d’entrer en studio, me permet aussi d’acquérir quelques notions. Il y a aussi Freestyle avec qui j’échange souvent.
Le pays
On ne va pas revenir sur la justice à deux vitesses, mais nous savons tous qu’en matière pénale, l’exception c’est la détention et la règle, c’est la liberté. S’il n’y a pas une chose qui peut influer sur la marche de l’institution et de l’enquête. Si la libération du détenu ne constitue pas un danger, et si le détenu est malade, il doit être libéré.
Vous pensez que le Cheikh doit être libéré ?
Oui
Pourquoi doit-il être libérer ?
Parce que l’instruction est presque fini et ils n’ont rien à lui reprocher. Les résultats de l’enquête préliminaire, l’audition dans le fond, et la reconstitution dans les faits, sont en faveur du Cheikh. Il est blanc comme neige.
Vous pensez qu’il a été retenu pour des raisons inavouées ?
Je ne sais pas mais les Sénégalais apprécieront. A 76 ans, il est malade avec des AVC. Mais si vous le voyez, il respire la forme et ça, c’est Serigne Saliou.
Vous êtes un chanteur de « Sikarr», comment se porte ce genre musical ?
Je fais une musique religieuse qui est en plein essor actuellement. Car les jeunes s’intéressent de plus en plus à la religion. De 1998 à nos jours, j’ai mis 26 albums sur le marché national et international, c’est dire que cette musique intéresse les personnes. Les télévisions et les radios diffusent régulièrement ce genre de musique parce qu’elle est devenue incontournable dans la vie de tous les jours car elle une musique divine.
Vous dites que votre musique est une musique spirituelle mais la danse qui l’accompagne n’est-elle pas interdite par l’islam ?
La musique est une partie intégrante de la religion musulmane si elle est faite pour que la personne qui l’écoute tourne ses pensées vers Allah. Le prophète (SAWS) a été accueilli à Médine avec des «tabalas». La musique spirituelle peut se faire avec n’importe quel instrument musical du «tokhoro» une sorte de flûte à la guitare. Il faut juste qu’elle soit une musique avec des soubassements religieux. Une musique qui parle de Dieu, du Prophète et des grands érudits de l’islam. Elle est différente de ce qui se fait dans les boites de nuits ou discothèques.
La danse est-elle autorisée par l’islam ?
La danse est une composante de l’islam et ceux qui pensent le contraire sont des ignorants. Parce que le Prophète avait été accueilli à Médine par des hommes et des femmes qui après avoir étalé des pagnes pour qu’il marche dessus, avaient exécuté des pas de danse digne de ce nom. C’est le fameux «Tala al badrou aleyna ». Il y’a aussi Ibn Tallib qui avait exécuté des pas de dance surprenants avant d’embrasser le Prophète car ce dernier lui avait dit que parmi tous ses amis, il était celui qui lui ressemblait le plus. Et quand le Prophète lui demanda le pourquoi de cette danse, il avait répondu qu’au royaume Perse, quand le roi disait du bien de toi, tu dansais. Et le Prophète de répondre donc tu peux danser. Danser n’est pas un péché, ni une violation si elle est spirituelle. Je parle des danses de «batine» et non de celles qui se font dans les milieux de Satan.
Vous avez mis 26 albums sur le marché, est ce que les ventes ont suivi ?
Al hamdoulilahi. Au début, la piraterie n’était pas aussi cruelle parce qu’elle n’existait presque pas. Mais aujourd’hui, elle est en train de tuer la musique en général. Cependant, les chanteurs Thiantacounes ont la chance d’avoir le Cheikh. Car, c’est lui qui vend. Nous avons 500 daaras et quand je sors un album, il est éparpillé à l’intérieur de ces daaras. Il ya aussi les talibés qui sont à l’extérieur du pays qui constituent un véritable marché pour la vente de nos produits.
Ibrahima Diagne est-il riche ?
Je rends grâce à Serigne Saliou qui m’a mis sur le chemin du Cheikh. Grâce à ce métier, j’ai des maisons, une voiture et la particularité d’être le seul chanteur que Serigne Saliou a écouté. Je ne suis pas riche, mais j’arrive à satisfaire mes besoins
Est-ce que vous collaborez souvent avec des chanteurs de Mbalax ou de Rap ?
Dans mes chansons c’est Aïda Samb qui fait souvent les chœurs et je collabore aussi avec Papa Ndiaye Thiopet. La chanson «Djamana» qu’il chante, est une de mes œuvres. Le fait d’entrer en studio, me permet aussi d’acquérir quelques notions. Il y a aussi Freestyle avec qui j’échange souvent.
Le pays