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Ibrahima Sall, ministre de l’Education nationale : «Les grandes coalitions... des auberges espagnoles»

Le ministre de l’Éducation nationale parle. À moins d’une semaine de la rentrée des classes prévue le 4 octobre prochain, Ibrahima Sall, pour «Le Populaire», exclusivement, aborde toutes les questions touchant son département. Il arbore également sa casquette de leader politique pour livrer son point de vue sur des questions d’actualité.


Rédigé par leral.net le Samedi 29 Septembre 2012 à 20:43 | | 1 commentaire(s)|

Ibrahima Sall, ministre de l’Education nationale : «Les grandes coalitions... des auberges espagnoles»
Vous avez annoncé la rentrée des classes pour le 4 octobre prochain. Mais, tout porte à croire que cette rentrée se fera à deux vitesses, surtout si l’on sait que beaucoup de sinistrés refusent de quitter les salles de classes…

Avant de fixer la date de la rentrée scolaire, les services du ministère ont travaillé, dans leur ensemble, en collaboration avec les autorités locales. Ils ont fait le bilan. Cette date va être respectée, parce que, c’est une date qui est conforme à la tradition scolaire. Cette année, certes, nous avons le problème des inondations qui est venu compliquer la rentrée. Nous avions, au début, à peu près, sur l’étendue du territoire, plus de 300 écoles inondées, dont 90 dans la région de Dakar. Sur instruction du chef de l’État, nous avons placé cette question au cœur du plan Orsec.

Donc, aujourd’hui, la question des inondations des écoles, a été prise en charge par le Premier ministre et le plan Orsec. Les travaux de pompage, de remblaiement, de nettoyage et de désinfection ont commencé depuis quelques jours. Le ministère de l’Éducation nationale est en train de prendre les dispositions pour faire les travaux d’entretien, de peinture. Il faut savoir aussi que, dès l’ouverture des classes, nous allons organiser une semaine de la propreté qui va permettre de faire le nettoyage de toutes les écoles du Sénégal.

Ces écoles sont archi sales. Elles sont pratiquement des dépotoirs. Nous allons faire une opération d’Augias d’envergure, notamment en collaboration avec certains lutteurs. J’ai reçu la visite de Modou Lô qui m’a donné sa conformation. Nous appelons aussi Balla Gaye qui va y participer, je crois. Nous allons aussi avoir, en accord avec Youssou Ndour, la participation de certains chanteurs et la Société civile. Nous allons également, avec le Mouvement mondial pour l’unicité de Dieu, avoir un apport de certaines organisations religieuses et civiles qui vont travailler avec le ministère de l’Éducation nationale, pour cette opération de grande envergure. Donc, la question de la rentrée ne s’arrête pas seulement aux questions des inondations qui sont prises en charge.

Est-ce à dire que vous allez alors prendre des mesures pour amener les sinistrés récalcitrants à libérer les salles de classes?

Nous ne prendrons pas des mesures pour faire partir les récalcitrants. Parce que, l’école sénégalaise a montré sa solidarité par rapport aux sinistrés. Si nous avons accepté, nous, ministère de l’Éducation nationale, de prendre dans nos établissements, qui sont des lieux publics, des sinistrés, c’est parce que, nous sommes, sur les instructions du chef de l’État, dans la rampe de la solidarité nationale. Maintenant, nous allons prendre des mesures d’accompagnement. Nous allons mettre en place des tentes où les sinistrés vont être relogés. D’ailleurs, ils seront dans de meilleures conditions. Vous savez, dans certaines écoles, il n’y a même pas de latrines. Ils vivent dans des conditions, parfois misérables. Nous allons essayer de trouver des solutions transitoires. Il est nécessaire que les écoles occupées soient libérées. Ce n’est pas, parce que des sinistrés veulent rester sur place, que nous allons sacrifier l’enseignement.

Quelles sont les dispositions que vous avez prises pour une année scolaire normale?

D’abord, nous saluons l’esprit de patriotisme des syndicalistes qui, après avoir négocié avec le gouvernement, ont pu, avec nous, sauver l’année scolaire. Je pense que c’est une nouvelle forme de partenariat qui montre que nous sommes tous, syndicats, gouvernement, parents d’élèves, Société civile, populations, nous nous mettons autour de ce grand malade qu’est l’Éducation nationale au Sénégal. Nous pensons qu’il faut sauver l’éducation nationale. Mais, sauver l’éducation nationale, demande des étapes. La première étape, c’est la paix sociale. C’est la paix autour de nos enfants qui fera qu’ils seront dans des conditions normales d’enseignement et d’éducation.

Donc, la première étape consistera à avoir cet espace pacifié. La deuxième étape va constituer à valoriser et à redonner la place qu’il faut aux enseignants. Il faut que les enseignants sénégalais soient mieux respectés et soient dans de meilleures conditions de travail. Le gouvernement du Sénégal fera pour cela, parce que c’est les instructions du Président Macky Sall, parce que c’est les combattants du savoir. Nous allons, en collaboration avec les syndicats, essayer de leur trouver de meilleures conditions de travail. Nous savons que, souvent, c’est des missions difficiles. Il y a des enseignants qui sont au fin fond du Sénégal, qui sont dans des abris provisoires, qui sont dans des écoles qui ne sont pas équipées.

Nous savons qu’ils travaillent pour le peuple sénégalais. Leur travail est un sacerdoce. Donc, le ministère fera tout pour que leurs conditions soient améliorées. Le troisième point, c’est la modernisation de l’école sénégalaise. C’est une mesure phare pour le quinquennat du Président Macky Sall. Nous allons prendre des dispositions pour moderniser l’école sénégalaise qui est, aujourd’hui, répulsive. Elle doit être attractive. Nous voulons que les écoles soient des lieux de convivialité qui vont lutter contre la délinquance, le banditisme, la prostitution. Que les enfants aiment cette école-là. Nous avons pris des mesures. Ces mesures-là, c’est des réunions de coordination technique qui ont été faites au sein du ministère, avec l’ensemble des Inspections d’Académie du Sénégal, avec l’ensemble des services techniques du ministère, pour prendre toutes les mesures nécessaires, pour que la rentrée scolaire puisse se dérouler dans des conditions normales. D’ailleurs, c’est à l’issue de ces réunions-là, que la date de la rentrée des classes a été retenue. Il faut savoir que le ministère de l’Éducation nationale travaille à partir de la base.

C’est à partir des informations qui viennent des Inspections d’Académie, des Iden, que nous prenons des décisions. Nous avons aussi pris la décision, sur instruction du Président Macky Sall, de faire revenir la levée des couleurs dans les écoles publiques sénégalaises. Dès cette année, nous avons choisi des centaines d’écoles dans lesquelles les élèves vont faire la levée des couleurs en chantant l’hymne national. C’est pour faire revenir l’amour de la démocratie et de la République dans les écoles sénégalaises. Ce sont des mesures concrètes que nous avons prises. Il y a aussi la continuation des négociations avec les syndicats.

Donc, vous allez poursuivre les concertations avec les syndicats d’enseignants…

La concertation avec les syndicats va continuer. Nous avons fait plusieurs réunions avec le ministère de la Fonction publique, le ministère du Budget, le ministère de l’Habitat, le ministère des Finances et le ministère de l’Éducation nationale. Nous avions mis en place trois Commissions. La Commission habitat, la Commission des finances et la Commission statut et carrière. Ces Commissions ont travaillé et ont remis leurs travaux au ministre de la Fonction publique, qui est chargé de mener les concertations. Nous allons, à partir de ces concertations, essayer de continuer le travail de dialogue, pour que cette année scolaire soit pacifiée. N’oublions pas que le gouvernement du Sénégal a déjà débloqué plus de 2 milliards pour les prêts des enseignants, les Dmc.

Ces prêts sont portés de 2 millions à 5 millions. Il faut que ce soit clair, le gouvernement est en train de faire des efforts, alors que c’est des dossiers qui dorment depuis plus de 5 ans au niveau des finances. Donc, nous essayons de donner le peu que nous avons, mais il faut que nous nous mettions ensemble autour de l’école, pour ne pas faire planer la menace autour de ces sujets. La concertation au niveau de l’éducation nationale va aussi être continuée, parce que nous allons lancer le Comité préparatoire des assises nationales. Nous avons pris une date que nous allons communiquer. Et dans ce Comité préparatoire des assises nationales, nous allons faire siéger tous les grands noms de l’éducation nationale, les anciens ministres de l’éducation nationale, les gens qui condamnent l’éducation nationale.

Ce Comité va permettre de préparer les assises. Le Président de la République a donné des instructions fermes pour qu’on tienne les assises nationales de l’éducation. Donc, de manière officielle, le gouvernement va le faire sous peu, et ces assises nationales permettront de se mettre autour de l’éducation nationale et de trouver des solutions définitives. Donc, l’ensemble des mesures sont prises, et très bientôt, nous pourrons travailler dans un espace pacifié. Je veux que le premier quinquennat du Président Macky Sall soit un quinquennat de paix pour l’éducation nationale.

On a comme l’impression que les enseignants banalisent les grèves, parce que les salaires ne sont jamais coupés…

Les salaires ne sont jamais coupés. J’ai fait une déclaration là-dessus. Je pense qu’il y a des lois qui sont appliquées à tout le monde. Seulement, il faudra que tout le monde soit légaliste. Moi, je ne banalise aucune revendication, si je banalisais cette revendication, il n’y aurait pas eu cette concertation que nous avons menée sur les instructions du chef de l’Etat. Nous sommes en train de discuter avec tout le monde, nous voulons avoir des relations saines, des relations particulières, des relations de partenariat avec les syndicats. Nous respectons les syndicats qui font leur travail de revendication. Nous aussi, nous faisons notre travail de sensibilisation au niveau de l’école sénégalaise, pour que tous les Sénégalais aient conscience que c’est en faisant des sacrifices que nous pourrons travailler dans cela. Mais, n’oublions pas que nous sommes dans une situation très difficile, où la population patauge dans les eaux, à cause des inondations, où les denrées de première nécessité ont connu des flambées, et nous avons fait des baisses.

Nous avons été obligés, vu la conjoncture économique et nos engagements politiques, d’éliminer le Sénat. Nous avons été obligés, à cause des contingences économiques, de diminuer la taille du gouvernement. Nous avons été obligés de diminuer le train de vie de l’Etat. Nous avons été obligés de diminuer le salaire des ministres. Nous avons été obligés de faire des coupes dans les budgets des ministères pour mener les politiques pour lesquelles on nous a élus. Nous avons serré la ceinture, et nous demandons aux syndicats de faire comme tout le monde. Je pense que les syndicats ne sont pas des Sénégalais à part. Ils sont entièrement Sénégalais, et il faut qu’ils fassent des sacrifices comme tout le monde pour l’école sénégalaise, pour la nation sénégalaise. Pour que nous puissions ensemble, nous mettre au chevet de l’école.

Est-ce que vous allez laisser la même situation qui avait prévalu durant cette année se reproduire, que les enseignants restent pendant quatre mois sans rejoindre les classes, et qu’à chaque mois, ils perçoivent leurs salaires?

Sur cette question, je suis clair. L’année dernière, on a frôlé la catastrophe, et je pense que tout le monde a pris conscience que cela ne doit plus se reproduire. Et j’ai la conviction que cela ne se reproduira plus au Sénégal.

Et l’affaire du non-paiement des salaires des corps émergents qui se pose en début d’année scolaire?

Cette question ne nous concerne pas. Je pense que les salaires des corps émergents ont été entièrement engagés et liquidés au niveau du ministère. Le ministère a fait toutes les liquidations nécessaires pour les salaires des corps émergents, et c’est au niveau du ministère des finances que tout a été fait. Le ministère des Finances a fait tout le travail qu’il avait à faire dans son intégralité. Depuis que nous sommes aux affaires, il n’a jamais été question de salaires qui ont été en retard et qui n’ont pas été payés. C’est une nouveauté, une première pour l’école sénégalaise.

Certains syndicats d’enseignants disent que le gouvernement manque de volonté politique par rapport à leurs revendications…

Ma position est claire sur les déclarations des syndicats. Ils sont mes partenaires, et chacun donne son avis. Nous avons un arbitre, et c’est le peuple qui sait qui a fait quoi et qui fait quoi. Je laisse le peuple apprécier nos déclarations et nos actes.

Vous êtes actuellement le président de la Confemen. Quel plus cela peut apporter à l’école sénégalais?

Je pense que, être président de la Confemen, la conférence qui réunit les ministres de l’Éducation nationale ayant en commun le Français m’a permis de faire connaître la politique éducative du Président de la République Macky Sall, à travers l’Afrique. J’ai été reçu par Blaise Compaoré à Ouagadougou, avec l’Oif. J’ai été aussi à Paris, où j’ai présidé la Conférence de l’Unesco sur l’alphabétisation. Ce qui montre que ce poste m’a permis de faire connaître la politique éducative du Sénégal et aussi de contribuer à l’éducation du Sénégal, en général, et de l’éducation dans tous les pays ayant en commun la langue française. Donc, le Canada, la France et d’autres pays qui sont des pays développés. Sur les projets d’alphabétisation, nous allons au cours de la Conférence de la Francophonie qui va se tenir en Rdc Congo, pouvoir faire entendre la voix de l’éducation, qui est une voix nécessaire à écouter. Quand j’ai été reçu par la Directrice générale de l’Unesco, elle m’a dit qu’elle était très intéressée par l’expérience sénégalaise.

Parce qu’ils ont vu que le Sénégal, qui est un pays qui n’avait pas de ressources, se faire respecter et se faire connaître dans le monde, à travers son éducation et sa culture. Je dis toujours que le génie du Seigneur, c’est l’intelligence, et l’intelligence, c’est l’éducation nationale. Aujourd’hui, nous sommes tenus, en tant que peuple sénégalais, de pousser l’éducation nationale, parce que c’est notre or, c’est notre pétrole, notre diamant. Le Président Macky Sall en est conscient. Il a proposé des réformes. Nous avons un projet énorme d’un lycée scientifique, d’un lycée des sciences, qui va développer les connaissances des sciences. Parce que les sciences, les Mathématiques, les langues, constituent des points focaux de l’action du gouvernement en matière éducative.

Où est-ce que vous en êtes avec l’alphabétisation?

Nous avons remarqué au cours des émissions que l’alphabétisation est laissée en rade. Parce que, malgré l’énorme budget que le ministère de l’Éducation a, c’est moins de 1% qui était consacré à l’alphabétisation. Nous pensons qu’il faut le porter à un niveau beaucoup plus élevé. Non seulement l’alphabétisation des enfants, mais l’alphabétisation des adultes, parce qu’aujourd’hui, tous les gens qui sont dans la production, doivent être alphabétisés, pour pouvoir utiliser les matériaux. Moi, je dis, alphabétisation et production, alphabétisation et développement. Donc, il faut que ministère de l’Éducation nationale puisse pousser l’alphabétisation, pour permettre, non seulement aux enfants, mais aux adultes, de pouvoir avoir accès à la connaissance du monde moderne et à la production.

Que vous inspire les réformes institutionnelles annoncées par le Président Macky Sall, notamment le retour au quinquennat ?

Ça montre que Macky Sall est un homme de parole. La Société civile réclamait cela. Mais, le Président Macky Sall l’a fait de son propre gré. C’est un signal fort pour que les populations continuent de lui faire confiance, pour lui permettre de mener à bien le travail qu’il fait. Je pense également qu’un quinquennat renouvelable va pacifier l’espace politique. Ça va permettre d’arrêter la course effrénée vers le pouvoir. Chacun pourra l’accompagner pour qu’il puisse avoir un deuxième mandat dans la paix et la prospérité. C’est une démarche au service de la démocratie. Voilà pourquoi le Président Macky Sall le Président Barack Obama a donné le Sénégal en exemple en pleine réunion des Nations-Unies. Si nous mettons en place des institutions qui vont assurer la transparence des élections et leur validité, je pense que le Sénégal va devenir, définitivement, une démocratie majeure.

Que devient la Coalition «Macky 2012»?

J’ai eu l’honneur d’être porté à la tête de la Coalition «Macky 2012», à l’unanimité, par 55 formations politiques et organisations. Cette Coalition qui a amené Macky Sall au deuxième tour va travailler pour consolider les acquis que nous avons eus, mais pour préparer aussi les échéances futures. La Coalition «Macky 2012» continue de se réunir et de travailler, de surveiller, de voir et de participer à la vie démocratique du pays. Nous serons toujours aux côtés du Président, pour le soutenir, mais également pour lui donner des conseils, si c’est nécessaire, pour qu’il puisse mener à bien le combat pour la démocratie et le développement, combat pour lequel il a été élu par le peuple sénégalais. Mon parti, le Mouvement pour la démocratie et les libertés (Model), compte pleinement jouer sa partition. C’est un parti qui a beaucoup évolué. Il a enregistré beaucoup d’adhérents depuis les élections.

N’oubliez pas que le Model a été le premier partenaire du Président Macky Sall, dans le cadre de la Coalition «Dekkal ngor» qui a eu des centaines de conseillers lors des élections locales de 2009. Et nous sommes membres fondateurs de la Coalition «Macky 2012». Nous avons également défendu la pluralité des candidatures dans «Benno Siggil Senegaal». Et c’est cela qui nous a portés au pouvoir. Le Model sera toujours là en tant que sentinelle de la démocratie.

Pensez-vous que la «Coalition «Benno Bokk Yakaar» qui a porté Macky Sall à la magistrature suprême va faire long feu, si l’on sait que depuis quelque temps, il y a de fortes divergences dans ses rangs?

Les grandes coalitions, moi, je les appelle les auberges espagnoles. On a du tout. C’est normal que, dans une Coalition, composée de dizaines de partis, où tout le monde veut avoir un poste, qu’il y ait des frustrations. Parce que le Président de la République n’a pas les possibilités de le faire. Et aujourd’hui, nous ne sommes pas là pour faire un partage de gâteau. Les Sénégalais ont élu Macky Sall pour qu’il mette en œuvre son programme de développement, «Yoonu Yokkute». Nous allons nous y atteler, mais aussi faire en sorte que, tous les gens qui ont travaillé pour l’avènement de Macky Sall puissent mettre la main à la pâte. Les Coalitions, c’est aussi des trains. Ils s’arrêtent dans les gares, où des gens descendent, d’autres montent. Certainement, on verra des gens qui quitteront et d’autres qui viendront. Ça, c’est la vie naturelle des Coalitions politiques. Mais, j’espère que tout le monde pourra être là pour aider le Président dans sa mission.

Quelle appréciation faites-vous du premier discours de Macky Sall à la tribune des Nations-Unies?

C’est un discours de responsabilité qui a été apprécié par l’ensemble de la classe politique et sur le plan international. Je pense que la question sur laquelle, il faut insister, c’est la sécurité dans la région. Le Sénégal est un verrou démocratique et économique. Tous les pays qui ont autour du Sénégal connaissent des soubresauts politiques. La présence d’Aqmi la région doit permettre à la France, qui est notre partenaire, et le Conseil de sécurité des Nations-Unies, d’appuyer le Président Macky Sall dans sa demande de renforcer la sécurité dans la région. Parce qu’aujourd’hui, toutes les frontières en Afrique sont des frontières poreuses, où les gens circulent comme ils veulent. Il faut que nous soyons vigilants. Le Président Macky Sall veut la stabilité et la paix dans la région.

Source : Le Populaire



1.Posté par Accomplissement de Soi le 30/09/2012 10:48 | Alerter
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