"Je ne crois pas qu'il soit possible de frauder" pendant les opérations
d'identification, a assuré M. Soro en allusion au climat de suspicion qui
prévaut au sein des principaux partis politiques depuis le lancement il y a
trois semaines de ce processus.
Volet crucial du processus de sortie de crise, l'identification vise à
mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle,
et à fabriquer des cartes nationales d'identité qui ne sont plus délivrées
depuis 1999.
"La technologie que nous avons aujourd'hui est une technologie informatique
de pointe et aujourd'hui (...) ce n'est plus le nom (qui est privilégié mais
plutôt) l'identifiant. Et l'identifiant, ce sont les empreintes digitales
(relevées lors de l'identification, ndlr)", a-t-il expliqué.
De plus, "la liste électorale sera affichée avec la photo en couleur (des
électeurs)", a poursuivi le chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN),
devenu Premier ministre après la signature d'un accord de paix le 4 mars 2007
avec le président Laurent Gbagbo.
M. Soro a également contesté toute idée qu'un ressortissant étranger puisse
se faire enregistrer en présentant un extrait d'acte de naissance. Seul
document exigé pour se faire inscrire, l'extrait ne précise pas la nationalité.
"L'Etat de Côte d'Ivoire a les moyens de savoir qui est Ivoirien et qui ne
l'est pas", a-t-il affirmé expliquant que tous les Ivoiriens majeurs qui ne
seraient pas déjà inscrits sur la liste de 2000 feraient l'objet de
recoupements sur la base des "fichiers historiques" (comme celui du
recensement de 1998, ndlr).
Interrogé sur la lenteur des opérations dans les centres d'identification,
M. Soro a assuré que le gouvernement prendrait "le temps" d'identifier "tout
le monde".
Le Premier ministre n'a pas évoqué un report de la présidentielle du 30
novembre même si le scrutin doit théoriquement avoir lieu un mois après la fin
de l'identification et la publication de la liste électorale provisoire, fixée
au 30 octobre.
"Ce qui est important dans un processus de sortie de crise, c'est moins la
date que la réalisation des programmes", a-t-il souligné en ajoutant que "les
Ivoiriens doivent apprendre à privilégier ce qui est essentiel, ce qui est
incontournable".
d'identification, a assuré M. Soro en allusion au climat de suspicion qui
prévaut au sein des principaux partis politiques depuis le lancement il y a
trois semaines de ce processus.
Volet crucial du processus de sortie de crise, l'identification vise à
mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle,
et à fabriquer des cartes nationales d'identité qui ne sont plus délivrées
depuis 1999.
"La technologie que nous avons aujourd'hui est une technologie informatique
de pointe et aujourd'hui (...) ce n'est plus le nom (qui est privilégié mais
plutôt) l'identifiant. Et l'identifiant, ce sont les empreintes digitales
(relevées lors de l'identification, ndlr)", a-t-il expliqué.
De plus, "la liste électorale sera affichée avec la photo en couleur (des
électeurs)", a poursuivi le chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN),
devenu Premier ministre après la signature d'un accord de paix le 4 mars 2007
avec le président Laurent Gbagbo.
M. Soro a également contesté toute idée qu'un ressortissant étranger puisse
se faire enregistrer en présentant un extrait d'acte de naissance. Seul
document exigé pour se faire inscrire, l'extrait ne précise pas la nationalité.
"L'Etat de Côte d'Ivoire a les moyens de savoir qui est Ivoirien et qui ne
l'est pas", a-t-il affirmé expliquant que tous les Ivoiriens majeurs qui ne
seraient pas déjà inscrits sur la liste de 2000 feraient l'objet de
recoupements sur la base des "fichiers historiques" (comme celui du
recensement de 1998, ndlr).
Interrogé sur la lenteur des opérations dans les centres d'identification,
M. Soro a assuré que le gouvernement prendrait "le temps" d'identifier "tout
le monde".
Le Premier ministre n'a pas évoqué un report de la présidentielle du 30
novembre même si le scrutin doit théoriquement avoir lieu un mois après la fin
de l'identification et la publication de la liste électorale provisoire, fixée
au 30 octobre.
"Ce qui est important dans un processus de sortie de crise, c'est moins la
date que la réalisation des programmes", a-t-il souligné en ajoutant que "les
Ivoiriens doivent apprendre à privilégier ce qui est essentiel, ce qui est
incontournable".