Considéré comme l’un des hommes politiques le plus talentueux de sa génération, Idrissa Seck a vu sa cote de popularité se dégringoler depuis les élections de 2007. Ses audiences nocturnes et secrètes avec Abdoulaye Wade, à quelques heures de cette élection présidentielle d’alors, ont influé négativement sur son aura. A cela s’ajoutent ses va-et-vient incessants entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et sa formation politique Rewmi. Ces pirouettes politiciennes, dictées la plus part du temps par des intérêts crypto-personnelles, ont énervé plus d’un et font du maire de Thiès un homme politique inclassable et presque non fiable. Il n’est ni dans la mouvance présidentielle ni dans l’opposition.
Cette position « ni ni » déboussole son potentiel électoral. Ses militants et sympathisants sont dans l’embarras et ne trouvent pas un interlocuteur capable de les sortir des ténèbres du doute et de l’incertitude à quelques semaines des cruciales élections présidentielles de 2012. Dans un passé récent, Idrissa Seck se définissait comme « l’absent le plus présent de la scène politique sénégalaise ». Il ne doit pas ignorer, aujourd’hui, que ce n’est plus le cas. De « l’absent le plus présent », il est en passe de devenir « l’absent le plus énervant » du paysage politique sénégalais. Son attitude floue et incompréhensible dans le contexte actuel en est pour beaucoup. Ce « silence politicien » réduit également le rang de ses militants et autres soutiens. La présence est importante pour nos compatriotes. C’est une réalité politique très sénégalaise. Les citoyens aiment voir leur leader politique qui les rassure, surtout en ces moments de renchérissement du coût de la vie. L’ambiance sociale et économique morose démontre pertinemment que la politique de l’autruche et de la carpe n’ont pas un avenir prometteur. Un homme (politique) avertit en vaut deux.
Leral.net
Cette position « ni ni » déboussole son potentiel électoral. Ses militants et sympathisants sont dans l’embarras et ne trouvent pas un interlocuteur capable de les sortir des ténèbres du doute et de l’incertitude à quelques semaines des cruciales élections présidentielles de 2012. Dans un passé récent, Idrissa Seck se définissait comme « l’absent le plus présent de la scène politique sénégalaise ». Il ne doit pas ignorer, aujourd’hui, que ce n’est plus le cas. De « l’absent le plus présent », il est en passe de devenir « l’absent le plus énervant » du paysage politique sénégalais. Son attitude floue et incompréhensible dans le contexte actuel en est pour beaucoup. Ce « silence politicien » réduit également le rang de ses militants et autres soutiens. La présence est importante pour nos compatriotes. C’est une réalité politique très sénégalaise. Les citoyens aiment voir leur leader politique qui les rassure, surtout en ces moments de renchérissement du coût de la vie. L’ambiance sociale et économique morose démontre pertinemment que la politique de l’autruche et de la carpe n’ont pas un avenir prometteur. Un homme (politique) avertit en vaut deux.
Leral.net