« Je n’ai pas de récrimination contre eux (Ndlr : ses détracteurs). Je les pardonne tous. Je suis tourné résolument vers l’avenir et pour la consolidation de la famille libérale », a également dit Idrissa Seck. Par conséquent, il rejette les accusations de tortuosité dont on l’accuse. « Ma démarche politique est claire. Ca, j’ai toujours dit que je suis libéral et que j’ai toujours comptait sur ma famille libérale ». Mieux, il estime que « la tortuosité consisterait à changer de discours et de propos. Et c’est celui qui fait des va-et-vients entre différentes formations politiques. Ce qui n’a jamais été ma démarche ». Sur ce, il renchérit pour préciser qu’« un individu est un réservoir de dignité, de droit et de talent dont l’éclosion ne doit pas être entravé par l’Etat ». Et de poursuivre « ma vie politique va continuer mais en deux phases : premièrement accompagner Me Wade dans l’accomplissement de sa mission et en deuxième phase, me préparer soigneusement pour la station présidentielle afin de poursuivre son œuvre quand il (Me Wade) sera en repos bien mérité ». C’est pour exprimer sa candidature pour la présidentielle 2012. Cela, martèle-t-il, « sans équivoque ». Ainsi, « nous allons travailler à l’unification de la famille libérale » s’est assigné comme première tâche. Car, dit-il, « je ne veux pas que ce qui est arrivé au camp opposé (Ps) nous arrive ». S’agissant de la rentrée de Karim Wade dans le gouvernement, Idrissa Seck a soutenu que « toutes les donnes sont prises en compte quand on fait la politique ». Il a, à l’occasion, refusé de donner ses appréciations sur le gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye. « Les appréciations que j’ai, je vais les communiquer au président Wade ».
Abdou TIMERA ferloo.com
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