TIVAOUNE - L’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, a bouclé, hier, le ballet des ministres, leaders politiques et autres autorités dans la cité religieuse de Tivaouane. Le maire de Thiès et sa délégation ont, en effet, rendu visite respectivement au Khalife général, Serigne Mansour Sy, Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine et à Serigne Mbaye Sy Maodo. Une occasion pour lui de prendre le contre-pied du leader de L’Afp, Moustapha Niass, quand il disait, lors de son passage à Tivaouane, que ce qui est arrivé en Tunisie et en Egypte peut bien arriver au Sénégal. Ainsi, pour l’ancien Premier ministre, pareille situation ne peut être souhaitable pour le Sénégal. Aussi dit-il penser que le Sénégal n’a pas les mêmes traditions que la Tunisie et l’Egypte.
Pour preuve, Idrissa Seck rappellera que les Sénégalais ont connu deux changements de président de la République. Deux changements qui sont intervenus dans la paix et la tranquillité. ‘Le président Senghor, après vingt ans, est parti avant même le terme de son mandat, faisant preuve d’une très grande sagesse’. Laquelle sagesse s’explique par le fait que lorsqu’il a senti que ses forces physiques et sa santé ne lui permettaient plus d’assumer la charge de président de la République à 74 ans, il s’est simplement retiré. Son successeur au pouvoir s’est, à son tour, élégamment soumis au verdict des populations sénégalaises.
Ainsi, Idrissa Seck de se dire d’avis que le pays ne peut pas s’attendre à moins de l’occupant actuel du siège qui, avant d’aller chercher des références dehors, devra être à la hauteur de ses prédécesseurs. Cette sagesse à laquelle invite Idrissa Seck devra, à son entendement, se traduire par le strict respect de la Constitution et du verdict populaire. ‘La Constitution régit les conditions dans lesquelles on peut être candidat à la prochaine présidentielle. Le président sortant a terminé le nombre de mandats que cette Constitution lui a donnés. Nous souhaitons que cette Constitution soit respectée et que la compétition électorale se fasse dans des conditions de transparence qui interdisent toute contestation possible des résultats issus des urnes’.
Par conséquent, il estime que le risque, pour le Sénégal, d’en arriver à des situations comme celles qui ont prévalu en Tunisie et en Egypte est très faible, car convaincu que la sagesse va prévaloir et que le moment venu, le peuple choisira son quatrième président dans des conditions paisibles. A ce titre, il se dira quelque peu rassuré par le comportement responsable des Sénégalais qui sont en train de faire preuve de patience en endurant toutes les difficultés auxquelles ils sont confrontés avec la ferme conscience qu’à l’échéance, personne ne pourra se dérober à leur verdict et qu’ils ont suffisamment de maturité pour dire leur volonté en 2012.
S’agissant de la nouvelle volonté, affichée par le parti au pouvoir, quant à une révision de la Constitution ou plutôt d’une loi interprétative, Idrissa Seck rappellera qu’il a été le premier à avoir indiqué que le débat sur la Constitution ne devait pas simplement se limiter à constater ce que disait cette Constitution. ‘J’ai toujours voulu attirer de tous les acteurs et de tous les citoyens sur le fait que le président de la République avait l’initiative de la loi’. Pour simplement dire, poursuit-il, que ce dernier pouvait prendre l’initiative de modifier la Constitution en respectant toutefois les règles constitutionnelles. C'est-à-dire le référendum.
Pour lui, cette modification de la Constitution pouvait se faire dans deux directions : Soit une levée de la contrainte de limitation du mandat à deux ou alors une direction de faire rétroagir la disposition constitutionnelle qui prolonge le mandat de cinq à sept ans. Cette dernière direction avait d’ailleurs soulevé un grand tollé parce que certains croyaient à l’époque que le débat était clos. Mais, aujourd’hui, fera-t-il savoir, il y a la preuve que d’autres pistes de réflexion et d’autres possibilités existent. Lesquelles devront, selon lui, être prises en charge par la classe politique dans son ensemble.
Sidy DIENG walf
Pour preuve, Idrissa Seck rappellera que les Sénégalais ont connu deux changements de président de la République. Deux changements qui sont intervenus dans la paix et la tranquillité. ‘Le président Senghor, après vingt ans, est parti avant même le terme de son mandat, faisant preuve d’une très grande sagesse’. Laquelle sagesse s’explique par le fait que lorsqu’il a senti que ses forces physiques et sa santé ne lui permettaient plus d’assumer la charge de président de la République à 74 ans, il s’est simplement retiré. Son successeur au pouvoir s’est, à son tour, élégamment soumis au verdict des populations sénégalaises.
Ainsi, Idrissa Seck de se dire d’avis que le pays ne peut pas s’attendre à moins de l’occupant actuel du siège qui, avant d’aller chercher des références dehors, devra être à la hauteur de ses prédécesseurs. Cette sagesse à laquelle invite Idrissa Seck devra, à son entendement, se traduire par le strict respect de la Constitution et du verdict populaire. ‘La Constitution régit les conditions dans lesquelles on peut être candidat à la prochaine présidentielle. Le président sortant a terminé le nombre de mandats que cette Constitution lui a donnés. Nous souhaitons que cette Constitution soit respectée et que la compétition électorale se fasse dans des conditions de transparence qui interdisent toute contestation possible des résultats issus des urnes’.
Par conséquent, il estime que le risque, pour le Sénégal, d’en arriver à des situations comme celles qui ont prévalu en Tunisie et en Egypte est très faible, car convaincu que la sagesse va prévaloir et que le moment venu, le peuple choisira son quatrième président dans des conditions paisibles. A ce titre, il se dira quelque peu rassuré par le comportement responsable des Sénégalais qui sont en train de faire preuve de patience en endurant toutes les difficultés auxquelles ils sont confrontés avec la ferme conscience qu’à l’échéance, personne ne pourra se dérober à leur verdict et qu’ils ont suffisamment de maturité pour dire leur volonté en 2012.
S’agissant de la nouvelle volonté, affichée par le parti au pouvoir, quant à une révision de la Constitution ou plutôt d’une loi interprétative, Idrissa Seck rappellera qu’il a été le premier à avoir indiqué que le débat sur la Constitution ne devait pas simplement se limiter à constater ce que disait cette Constitution. ‘J’ai toujours voulu attirer de tous les acteurs et de tous les citoyens sur le fait que le président de la République avait l’initiative de la loi’. Pour simplement dire, poursuit-il, que ce dernier pouvait prendre l’initiative de modifier la Constitution en respectant toutefois les règles constitutionnelles. C'est-à-dire le référendum.
Pour lui, cette modification de la Constitution pouvait se faire dans deux directions : Soit une levée de la contrainte de limitation du mandat à deux ou alors une direction de faire rétroagir la disposition constitutionnelle qui prolonge le mandat de cinq à sept ans. Cette dernière direction avait d’ailleurs soulevé un grand tollé parce que certains croyaient à l’époque que le débat était clos. Mais, aujourd’hui, fera-t-il savoir, il y a la preuve que d’autres pistes de réflexion et d’autres possibilités existent. Lesquelles devront, selon lui, être prises en charge par la classe politique dans son ensemble.
Sidy DIENG walf