Le cabinet de conseil en stratégie McKinsey a publié au mois de juin dernier une étude qui jette un coup de projecteur inédit sur notre continent. C’est un des signes apparent d’une effervescence qui focalise les regards du monde sur l’Afrique. Le Sénégal ne doit pas être en reste.
Plusieurs indicateurs montrent que l’Afrique est peut-être en train de passer un point d’inflexion : La croissance du PIB entre 2000 et 2008 s’est située autour de 4,9 % en moyenne, c'est-à-dire deux fois celle de la décennie précédente. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 9 milliards USD en 2000 à 62 milliards USD en 2008. Enfin, le continent présente un potentiel qui devrait renforcer sa croissance dans les années à venir. Dans le domaine minier par exemple, il est estimé que lorsque le niveau de connaissance géologique aura atteint celui des pays de l’OCDE, les volumes d’exportation seront cinq fois supérieurs à ce qu’ils sont aujourd’hui. Ainsi, même si beaucoup de progrès reste à faire, le climat des affaires en Afrique s’améliore, grâce notamment à la résolution des vieux conflits (Libéria, Sierra Leone, etc…) .
Dans ce contexte, le Sénégal doit jouer sa partition et ne pas rater le coche. J’ai assisté le 22 septembre 2010 au Global Investment Symposium grâce au rôle clé qu'a joué dans son organisation une de nos plus brillantes compatriotes, Lena Sène diplômée à la fois de Business School et de la Kennedy School de Harvard, fille de Ibrahima et Valentina Sène du PIT. Une rencontre où décideurs publics et privés façonnent la face de l'économie mondiale. Le constat est clair. La compétition pour attirer les investissements et se raccrocher aux flux commerciaux globaux créateurs d’emplois chez nous est devenue mondiale. L’APIX fait déjà un travail remarquable de promotion de notre destination et d’appui aux investisseurs. Cet engagement lui a valu plusieurs reconnaissances internationales, notamment par la Banque mondiale. Même si je les exhorte à se mettre au niveau d'exigence de leurs homologues saoudiens qui appliquent la règle dite du 60/24/7. La responsabilité personnelle du patron de l'Agen,ce de Promotion des Investissements en Arabie Saoudite est engagée si un investisseur qui dépose une requête n'est pas satisfait au bout de 6à minutes et ceux 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il convient aujourd’hui que chaque sénégalais, à son niveau et selon sa capacité accompagne cet effort en faisant la promotion de son pays, à l’intérieur comme à l’extérieur. Cet effort doit bien naturellement commencer par les élus et les responsables mais plus que jamais, il doit être porté par le citoyen qui par sa formation, son professionnalisme et son comportement, doit prendre part à cette compétition mondiale."
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Idrissa Seck défend l'Afrique et le Sénégal au "Global Investment Symposium" Harvard Club de New York
Voici en substance le message porté par Idrissa Seck au symposium: "L’Afrique bouge : le Sénégal ne doit pas être en reste
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