Rfm : Votre intervention sur la candidature du président Abdoulaye Wade soulève polémiques ici au Sénégal, beaucoup estime que le président n’a pas droit à un troisième mandat. Beaucoup de constitutionalistes l’ont dit, vous dites qu’il y’a une solution intermédiaire, laquelle ?
Je souhaite dire d’abord que je ne suis pas un spécialiste du droit constitutionnel, mais par la grâce de Dieu le Sénégal en compte beaucoup et d’excellents. Vous en avez parlé tout à l’heure.
Deuxièmement, je ne suis pas le juge constitutionnel qui est seule habilité à trancher ce débat.
Troisièmement je m’interdis de promouvoir toute idée contraire à la loi en général et à la constitution en particulier et je m’interdis toute idée qui puisse remettre en cause le calendrier républicain.
Je ne suis qu’un homme politique soucieux de la paix, de la stabilité et de la tranquillité de son pays et qui se prescrit le devoir de veiller à la garantie de celle-ci.
Et Pour reprendre une expression bien de chez nous, je ne veux pas être un homme qui dit je le savais, je veux être un homme qui dit je l’avais dit, j’avais attiré l’attention des gens là-dessus. Aujourd’hui il y’a un débat qui oppose clairement deux camps autour du droit que le président aurait ou pas de se représenter. Ce débat ne sera tranché qu’au moment du dépôt des candidatures par le juge constitutionnel qui statuera vingt neuf jours franc avant le jour du scrutin sur la question pour dire qui a raison. A vingt neuf jour d’un l’élection une décision de cette importance va sortir d’une instance dont le président lui-même a fait de l’objet d’une polémique vive et de controverse au moment de sa nomination parce que l’opposition estime qu’il ne va pas être partiale. Et l’opposition, j’ai suivi ses réactions violentes autour de la nomination du ministre de l’intérieur et du ministre de la justice parce qu’elle considère que ces trois nominations sont destinés à mettre en place un dispositif électoral de combat ou de fraudes, mais cette situation est porteuse de danger et de violence. Je ne veux pas qu’on attende vingt neuf jours avant le scrutin pour l’aborder. Je veux que nous l’abordions tout de suite, c’est mon seul souci. Mon seul souci c’est de dire, toutes les élections, déjà, sont porteuses de tension, mais nous n’avons pas le droit, en tant que classe politique, de perturber la paix, la stabilité et la tranquillité aux quelles les sénégalais ont droit.
Rfm : Il y’a des constitutionalistes qui ont dit que le président Abdoulaye Wade n’a pas le droit à un troisième mandat, il n’a le droit qu’à deux mandats parce qu’eux même font partis des rebelles que l’esprit de la constitution sera violé si le président se présente pour un troisième mandat. Certains disent que si vous avez fait cette sortie, c’est tendre la perche à Abdoulaye Wade.
Pas du tout. Ce que je tiens à préciser c’est que, encore une fois, je ne suis pas constitutionnaliste et je ne veux pas participer au débat pour dire quel constitutionnaliste a raison, lequel a tort. Ça appartient exclusivement au juge constitutionnel qui tranchera. Ce que je propose et ce que je me limiterai à proposer c’est deux choses : Consultons les excellents constitutionnalistes qui sont au Sénégal, dans toutes les universités et dans les instances de pratique du droit pour nous éclairer, nous classe politique. Ensuite réunissons-nous en tant que classe politique dans l’esprit de préservation du climat de paix, de stabilité et de tranquillité qui doit entourer l’élection et au-delà pour discuter de la question et avoir une position consensuelle. Vous m’avez parlé des constitutionnalistes qui disent qu’il a le droit ou qu’il n’a pas le droit de se présenter, moi en lisant simplement la constitution qui est posté dans le site du gouvernement et qui inclus la révision de 2008, je suis un peu interrogatif. Je ne sais pas si c’est la constitution de 2001 qui doit être appliqué ou si c’est la constitution de 2008 qui doit être appliqué. Je veux simplement qu’on laisse le soin aux spécialistes de se prononcer clairement là-dessus et nous éclairer. Je veux que la classe politique, dans un esprit de paix, de tranquillité et de stabilité discute de la question avant d’aborder le moment où le juge constitutionnel devra vider la question, moment trop proche du scrutin et porteur de danger et de tension
Rfm : Donc vous pensez qu’il faut un débat national sur la candidature du président ?
C’est exactement ce que je dis. Je dis qu’il faut un débat national. Moi, je ne tranche pas le débat, je n’ai pas la compétence pour le faire, je n’ai pas la prérogative pour le faire. Les constitutionnalistes brillants et excellents que le Sénégal a, peuvent le faire. Les juges constitutionnels auront le devoir de le faire vingt neuf jours avant le scrutin. Mais avant d’arriver à ce moment pour soulever des débats et des controverses parce que deux choses seulement peuvent arriver : le juge constitutionnel va dire, Wade a le droit et les gens vont dire on le savait, il a été mis là pour ça ; s’il dit que Wade n’a pas le droit, le camp de Wade, peut être, va se soulever etc.… donc c’est pour éviter de poser le problème et le danger à vingt neuf jours du scrutin et de perturber la situation électorale que j’attire l’attention tout suite. C’était mon unique but mais je n’ai pas de position sur la question définitivement tranchée. Je veux encore rester à l’écoute des excellents constitutionnalistes dont Dieu a doté le Sénégal, je ne veux en citer aucun, en particulier. Mais vous les connaissez tous, vous les avez entendu débattre de cette question tout au long. Il y’a Pape Demba sy, il y’a Babacar Gueye, El hadj Mbodj, Sérigne Diop et j’en passe. Nous avons d’excellents constitutionalistes, écoutons les qu’ils approfondissent leurs réflexions et nous dire lequel des deux textes est applicable.
Politicosn.com
Je souhaite dire d’abord que je ne suis pas un spécialiste du droit constitutionnel, mais par la grâce de Dieu le Sénégal en compte beaucoup et d’excellents. Vous en avez parlé tout à l’heure.
Deuxièmement, je ne suis pas le juge constitutionnel qui est seule habilité à trancher ce débat.
Troisièmement je m’interdis de promouvoir toute idée contraire à la loi en général et à la constitution en particulier et je m’interdis toute idée qui puisse remettre en cause le calendrier républicain.
Je ne suis qu’un homme politique soucieux de la paix, de la stabilité et de la tranquillité de son pays et qui se prescrit le devoir de veiller à la garantie de celle-ci.
Et Pour reprendre une expression bien de chez nous, je ne veux pas être un homme qui dit je le savais, je veux être un homme qui dit je l’avais dit, j’avais attiré l’attention des gens là-dessus. Aujourd’hui il y’a un débat qui oppose clairement deux camps autour du droit que le président aurait ou pas de se représenter. Ce débat ne sera tranché qu’au moment du dépôt des candidatures par le juge constitutionnel qui statuera vingt neuf jours franc avant le jour du scrutin sur la question pour dire qui a raison. A vingt neuf jour d’un l’élection une décision de cette importance va sortir d’une instance dont le président lui-même a fait de l’objet d’une polémique vive et de controverse au moment de sa nomination parce que l’opposition estime qu’il ne va pas être partiale. Et l’opposition, j’ai suivi ses réactions violentes autour de la nomination du ministre de l’intérieur et du ministre de la justice parce qu’elle considère que ces trois nominations sont destinés à mettre en place un dispositif électoral de combat ou de fraudes, mais cette situation est porteuse de danger et de violence. Je ne veux pas qu’on attende vingt neuf jours avant le scrutin pour l’aborder. Je veux que nous l’abordions tout de suite, c’est mon seul souci. Mon seul souci c’est de dire, toutes les élections, déjà, sont porteuses de tension, mais nous n’avons pas le droit, en tant que classe politique, de perturber la paix, la stabilité et la tranquillité aux quelles les sénégalais ont droit.
Rfm : Il y’a des constitutionalistes qui ont dit que le président Abdoulaye Wade n’a pas le droit à un troisième mandat, il n’a le droit qu’à deux mandats parce qu’eux même font partis des rebelles que l’esprit de la constitution sera violé si le président se présente pour un troisième mandat. Certains disent que si vous avez fait cette sortie, c’est tendre la perche à Abdoulaye Wade.
Pas du tout. Ce que je tiens à préciser c’est que, encore une fois, je ne suis pas constitutionnaliste et je ne veux pas participer au débat pour dire quel constitutionnaliste a raison, lequel a tort. Ça appartient exclusivement au juge constitutionnel qui tranchera. Ce que je propose et ce que je me limiterai à proposer c’est deux choses : Consultons les excellents constitutionnalistes qui sont au Sénégal, dans toutes les universités et dans les instances de pratique du droit pour nous éclairer, nous classe politique. Ensuite réunissons-nous en tant que classe politique dans l’esprit de préservation du climat de paix, de stabilité et de tranquillité qui doit entourer l’élection et au-delà pour discuter de la question et avoir une position consensuelle. Vous m’avez parlé des constitutionnalistes qui disent qu’il a le droit ou qu’il n’a pas le droit de se présenter, moi en lisant simplement la constitution qui est posté dans le site du gouvernement et qui inclus la révision de 2008, je suis un peu interrogatif. Je ne sais pas si c’est la constitution de 2001 qui doit être appliqué ou si c’est la constitution de 2008 qui doit être appliqué. Je veux simplement qu’on laisse le soin aux spécialistes de se prononcer clairement là-dessus et nous éclairer. Je veux que la classe politique, dans un esprit de paix, de tranquillité et de stabilité discute de la question avant d’aborder le moment où le juge constitutionnel devra vider la question, moment trop proche du scrutin et porteur de danger et de tension
Rfm : Donc vous pensez qu’il faut un débat national sur la candidature du président ?
C’est exactement ce que je dis. Je dis qu’il faut un débat national. Moi, je ne tranche pas le débat, je n’ai pas la compétence pour le faire, je n’ai pas la prérogative pour le faire. Les constitutionnalistes brillants et excellents que le Sénégal a, peuvent le faire. Les juges constitutionnels auront le devoir de le faire vingt neuf jours avant le scrutin. Mais avant d’arriver à ce moment pour soulever des débats et des controverses parce que deux choses seulement peuvent arriver : le juge constitutionnel va dire, Wade a le droit et les gens vont dire on le savait, il a été mis là pour ça ; s’il dit que Wade n’a pas le droit, le camp de Wade, peut être, va se soulever etc.… donc c’est pour éviter de poser le problème et le danger à vingt neuf jours du scrutin et de perturber la situation électorale que j’attire l’attention tout suite. C’était mon unique but mais je n’ai pas de position sur la question définitivement tranchée. Je veux encore rester à l’écoute des excellents constitutionnalistes dont Dieu a doté le Sénégal, je ne veux en citer aucun, en particulier. Mais vous les connaissez tous, vous les avez entendu débattre de cette question tout au long. Il y’a Pape Demba sy, il y’a Babacar Gueye, El hadj Mbodj, Sérigne Diop et j’en passe. Nous avons d’excellents constitutionalistes, écoutons les qu’ils approfondissent leurs réflexions et nous dire lequel des deux textes est applicable.
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