Le premier anniversaire de la deuxième alternance politique a servi de prétexte au leader de Rewmi confronté à ses propres réflexes partisans, ses ambitions personnelles et son obsession de devenir le 5ème président après avoir essayé à deux reprises d’en être le 4ème sans succès pour critiquer l’action gouvernementale. Pour assouvir ce besoin si pressant chez celui « qui est né pour être Président », Idrissa Seck s’agite et pollue l’atmosphère politique au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Le cas Idrissa SECK doit intéresser les psychosociologues étudiant la personnalité et le comportement humain des leaders notamment son obsession à vouloir occuper le palais de la république. On relève chez ce leader politique un certain nombre de faits troublants mettant en évidence son désir pathologique de diriger le pays :
- le nom choisi pour son parti « Rewmi » qui signifie en wolof pays
- le nom attribué à sa coalition lors de la dernière élection présidentielle « Idy4président »
- sa retraite politique programmée à 62 ans après avoir brigué deux mandats à la tête de l’Etat à partir de 2007.
Sur ce plan, il ne trouve pas son égal dans le paysage politique sénégalais. Jamais un homme politique n’a mis en avant publiquement son désir à devenir président de la république au point d’en donner des signes dans tous ses actes et propos.
Ceci dit, souhaitons-lui de réaliser un jour cette ambition très personnelle mais dans l’intérêt du Sénégal. Au cas où, il n’en arrive pas, il pourra se contenter de son « Rewmi » qui signifie pays et en être « Idy-One-président ». Pour l’âge de la retraite, il aura le loisir de le repousser car le militantisme n’a pas d’âge nous enseigne le Président Mamadou DIA.
Aujourd’hui, c’est la même obsession qui pousse le maire de Thiès à faire des sorties médiatiques arguant vouloir tirer sur la sonnette d’alarme. Cette attitude est moralement inélégante et la démarche hypocrite et incohérente. En allié loyal et au nom de la solidarité gouvernementale puisque son parti est représenté dans le gouvernement par ses deux ministres, Idrissa Seck avait la possibilité d’apprécier différemment l’action du gouvernement en interne sans avoir besoin de verser ses larmes de crocodile sur un plateau de télévision.
La réalité est qu’Idrissa, obnubilé par ses ambitions trop personnelles, n’a pas intérêt à ce que le régime actuel fasse des résultats au risque d’attendre 2022 pour espérer réaliser son rêve de président. Il n’est pas en mesure de noyer ses ambitions personnelles dans le bain de l’intérêt général et de participer au renforcement de la mouvance présidentielle.
Décidément le leader de Rewmi n’a rien appris de l’élection du président Macky SALL à la tête de l’Etat. Pourtant, il devrait en tirer des leçons et s’inspirer du parcours exemplaire et digne du tombeur de Me WADE au second tour. Après le départ de Macky SALL du PDS, beaucoup d’observateurs de la scène politique avaient pronostiqué son retour auprès de son ancien mentor (Me WADE). Il n’en est rien au contraire, non seulement il n’y est pas retourné mais a mis en place une stratégie de conquête de pouvoir qui s’est avérée gagnante. Le président Macky SALL avait compris qu’au Sénégal le pouvoir ne s’obtient pas seulement par un appareil politique mais c’est le peuple souverain qui en est le seul détenteur. C’est ce dernier qu’il faut convaincre en allant à sa rencontre avec humilité, courage et détermination et non par le biais des médias avec des versets coraniques accompagnés de larmes.
Par souci de cohérence, Idrissa SECK doit prendre ses responsabilités et quitter la mouvance présidentielle. Même l’observateur politique le moins averti sait que sa démarche actuelle consiste à vouloir tirer profit de l’absence de l’opposition menacée par la traque des biens supposés mal acquis. Il a tout à fait le droit de saisir une opportunité politique mais qu’il reste cohérent dans sa démarche politique. En tant qu’homme politique, qualifié de génie en la matière et rusé selon certains observateurs, il doit maîtriser une règle élémentaire connue en démocratie: on ne peut pas à la fois être au pouvoir et dans l’opposition. En démocratie, celui que le peuple a choisi gouverne et l’opposition s’oppose.
Les Sénégalais ne sont pas si amnésiques au point d’oublier le « protocole de Rebeuss » et son cortège de zones d’ombre et les « audiences de midi » jamais élucidés. L’aveu public du leader de Rewmi lors d’une émission politique de grande audience d’avoir bénéficié des fonds politiques résonne encore dans nos oreilles. Voici un certain nombre de points sur lesquels Idrissa Seck doit répondre afin d’éclairer la lanterne des Sénégalais. Aussi longtemps que ces points resteront flous, Idrissa Seck ne pourra convaincre les sénégalais de sa bonne foi. C’est lui, le grand absent de la journée historique du 23 juin 2011 qui enfile aujourd’hui le manteau d’un homme politique préoccupé par la situation sociale et économique de ses concitoyens.
Pour le moment, le président de la république et son gouvernement ont 4 ans pour répondre aux attentes des sénégalais. Ces attentes sont la consolidation de la démocratie, la promotion des valeurs républicaines et citoyennes, la fin des injustices sociales, la redynamisation de l’environnement économique, la création des emplois etc.
Les actes posés par l’actuel régime depuis un an sont encourageants. On observe de réels points de satisfaction qui entretiennent l’espoir d’un changement pour lequel le président a été élu. C’est dans ce sens que les leaders des partis politiques constituant la majorité présidentielle animés par l’intérêt général et le désir de bâtir un Sénégal émergent pour les générations futures doivent se serrer les coudes durant les 4 années qui restent du mandat actuel pour répondre aux exigences des sénégalais.
Pour la même période, Idrissa SECK et son Rewmi peuvent rejoindre les rangs de l’opposition et donner rendez-vous aux sénégalais en 2014 et 2017. Cette démarche semble plus cohérente vue l’incapacité du maire de Thiès à taire ses ambitions personnelles au profit de l’intérêt général.
Amadou BA,
Membre de la CCR de France
Coordonnateur adjoint de la Section APR de Rennes
- le nom choisi pour son parti « Rewmi » qui signifie en wolof pays
- le nom attribué à sa coalition lors de la dernière élection présidentielle « Idy4président »
- sa retraite politique programmée à 62 ans après avoir brigué deux mandats à la tête de l’Etat à partir de 2007.
Sur ce plan, il ne trouve pas son égal dans le paysage politique sénégalais. Jamais un homme politique n’a mis en avant publiquement son désir à devenir président de la république au point d’en donner des signes dans tous ses actes et propos.
Ceci dit, souhaitons-lui de réaliser un jour cette ambition très personnelle mais dans l’intérêt du Sénégal. Au cas où, il n’en arrive pas, il pourra se contenter de son « Rewmi » qui signifie pays et en être « Idy-One-président ». Pour l’âge de la retraite, il aura le loisir de le repousser car le militantisme n’a pas d’âge nous enseigne le Président Mamadou DIA.
Aujourd’hui, c’est la même obsession qui pousse le maire de Thiès à faire des sorties médiatiques arguant vouloir tirer sur la sonnette d’alarme. Cette attitude est moralement inélégante et la démarche hypocrite et incohérente. En allié loyal et au nom de la solidarité gouvernementale puisque son parti est représenté dans le gouvernement par ses deux ministres, Idrissa Seck avait la possibilité d’apprécier différemment l’action du gouvernement en interne sans avoir besoin de verser ses larmes de crocodile sur un plateau de télévision.
La réalité est qu’Idrissa, obnubilé par ses ambitions trop personnelles, n’a pas intérêt à ce que le régime actuel fasse des résultats au risque d’attendre 2022 pour espérer réaliser son rêve de président. Il n’est pas en mesure de noyer ses ambitions personnelles dans le bain de l’intérêt général et de participer au renforcement de la mouvance présidentielle.
Décidément le leader de Rewmi n’a rien appris de l’élection du président Macky SALL à la tête de l’Etat. Pourtant, il devrait en tirer des leçons et s’inspirer du parcours exemplaire et digne du tombeur de Me WADE au second tour. Après le départ de Macky SALL du PDS, beaucoup d’observateurs de la scène politique avaient pronostiqué son retour auprès de son ancien mentor (Me WADE). Il n’en est rien au contraire, non seulement il n’y est pas retourné mais a mis en place une stratégie de conquête de pouvoir qui s’est avérée gagnante. Le président Macky SALL avait compris qu’au Sénégal le pouvoir ne s’obtient pas seulement par un appareil politique mais c’est le peuple souverain qui en est le seul détenteur. C’est ce dernier qu’il faut convaincre en allant à sa rencontre avec humilité, courage et détermination et non par le biais des médias avec des versets coraniques accompagnés de larmes.
Par souci de cohérence, Idrissa SECK doit prendre ses responsabilités et quitter la mouvance présidentielle. Même l’observateur politique le moins averti sait que sa démarche actuelle consiste à vouloir tirer profit de l’absence de l’opposition menacée par la traque des biens supposés mal acquis. Il a tout à fait le droit de saisir une opportunité politique mais qu’il reste cohérent dans sa démarche politique. En tant qu’homme politique, qualifié de génie en la matière et rusé selon certains observateurs, il doit maîtriser une règle élémentaire connue en démocratie: on ne peut pas à la fois être au pouvoir et dans l’opposition. En démocratie, celui que le peuple a choisi gouverne et l’opposition s’oppose.
Les Sénégalais ne sont pas si amnésiques au point d’oublier le « protocole de Rebeuss » et son cortège de zones d’ombre et les « audiences de midi » jamais élucidés. L’aveu public du leader de Rewmi lors d’une émission politique de grande audience d’avoir bénéficié des fonds politiques résonne encore dans nos oreilles. Voici un certain nombre de points sur lesquels Idrissa Seck doit répondre afin d’éclairer la lanterne des Sénégalais. Aussi longtemps que ces points resteront flous, Idrissa Seck ne pourra convaincre les sénégalais de sa bonne foi. C’est lui, le grand absent de la journée historique du 23 juin 2011 qui enfile aujourd’hui le manteau d’un homme politique préoccupé par la situation sociale et économique de ses concitoyens.
Pour le moment, le président de la république et son gouvernement ont 4 ans pour répondre aux attentes des sénégalais. Ces attentes sont la consolidation de la démocratie, la promotion des valeurs républicaines et citoyennes, la fin des injustices sociales, la redynamisation de l’environnement économique, la création des emplois etc.
Les actes posés par l’actuel régime depuis un an sont encourageants. On observe de réels points de satisfaction qui entretiennent l’espoir d’un changement pour lequel le président a été élu. C’est dans ce sens que les leaders des partis politiques constituant la majorité présidentielle animés par l’intérêt général et le désir de bâtir un Sénégal émergent pour les générations futures doivent se serrer les coudes durant les 4 années qui restent du mandat actuel pour répondre aux exigences des sénégalais.
Pour la même période, Idrissa SECK et son Rewmi peuvent rejoindre les rangs de l’opposition et donner rendez-vous aux sénégalais en 2014 et 2017. Cette démarche semble plus cohérente vue l’incapacité du maire de Thiès à taire ses ambitions personnelles au profit de l’intérêt général.
Amadou BA,
Membre de la CCR de France
Coordonnateur adjoint de la Section APR de Rennes