
Le patron de l'Armp considère que l'Etat n’a pas respecté la procédure normale. Selon lui, « il s’agit plutôt d’un manquement de l’Etat relativement à la démarche concertée qui a toujours prévalu et à l’organisation de la concertation ». Aussi, précise-t-il dans les colonnes du Populaire qu’ "il ne s’agit point d’un « conflit de compétence entre le ministère de l’Economie et des Finances, qui est un bras technique de l’Etat en matière de passation des marchés, et l’Armp ». Cette structure de régulation, affirme-t-il, « dans la distribution des rôles, a toujours préparé et coordonné la concertation en matière de réformes du dispositif réglementaire relatives aux marchés publics. Pour dire que l’Armp est suffisamment outillée en la matière de par sa composition tripartite car ayant des représentants de l’Etat, du secteur privé et de la société civile. L’absence de l’Armp risque de peser de tout son poids si l’on sait que ladite structure est chargée de conseiller et d’assister les autorités compétentes de l’Etat dans l’élaboration des textes législatifs et réglementaires régissant la passation et l’exécution des marchés publics tel qu’il est stipulé par l’article 30 du code des obligations de l’administration.