Les faits se sont déroulés le 27 juillet dernier à Rufisque. Agée de 27 ans, la victime, S. Faye, qui est étudiante en deuxième année à la Faculté des sciences économiques et de gestion, a précisé avoir connu son présumé violeur à travers l’Internet.
"J’ai connu Gorgui Guèye à travers le Chat Orange. Après plusieurs communications téléphoniques, il m’a invité dans un restaurant à Rufisque. A la suite de cette rencontre qui s’est déroulée au mois de mai, le 27 juillet dernier, il m’a invitée chez lui", a expliqué Mlle Faye.
Sur place, S. Faye a fait savoir que son correspondant a abusé d’elle. "Après avoir pris une douche, il a refermé la porte. Il m’a ligoté le bras et le pied avant de me contraindre à des relations sexuelles sous la menace d’un couteau", précise l’étudiante.
"Après son forfait, il a constaté que je saignais. Alors il m’a remis une culotte pour que je m’essuie avec. Par la suite il m’a chassée de chez lui", a conclu Melle Faye dont les propos sont corroborés par un certificat médical attestant des déchirures vaginales et une défloration récente de l’hymen.
Cela n’empêche, Gorgui Guèye a contesté les faits. D’ailleurs, à la police il avait déclaré qu’il avait voulu entretenir des relations sexuelles avec la jeune fille mais s’était ravisé lorsqu’il s’est rendu compte que cette dernière était encore vierge.
Cependant à la barre il a servi une nouvelle version en indiquant qu’il n’a touché aucun cheveu de la plaignante qui la persécuterait.
"Quand elle est venue chez moi, elle m’a demandé de l’argent pour effectuer des dépenses car elle devait rentrer dans son village natal. J’ai refusé elle s’est fâchée et elle est partie", soutient Gorgui Guèye qui pour asseoir sa défense, a dit être victime d’impuissance depuis le mois de février.
"Depuis que je suis sorti de prison en avril, je ne vis plus avec ma femme à cause de mon impuissance", affirme Guèye qui a pourtant soutenu avoir trois maîtresses.
"Si vous êtes impuissant, alors nous sommes prêts à renvoyer l’affaire pour ordonner une expertise médicale", lui suggère un des assesseurs.
Comme toute réponse, le prévenu soutient que son médecin traitant se trouve aux Usa et demande au tribunal de le croire sur parole.
Cela ne saurait prospérer ! semblent dire les avocats de la partie civile qui ont réclamé la somme de 200 millions à titre de réparation.
Embouchant la même trompette, la représentante du parquet a requis une peine de cinq ans ferme non sans déplorer la naïveté de l’étudiante.
S’inscrivant dans la logique de leur client qui prétend que la victime est sa copine, les avocats de la défense ont sollicité la relaxe pure et simple.
Le tribunal rend son verdict le 31 août prochain.
- Par ZAHRA -
"J’ai connu Gorgui Guèye à travers le Chat Orange. Après plusieurs communications téléphoniques, il m’a invité dans un restaurant à Rufisque. A la suite de cette rencontre qui s’est déroulée au mois de mai, le 27 juillet dernier, il m’a invitée chez lui", a expliqué Mlle Faye.
Sur place, S. Faye a fait savoir que son correspondant a abusé d’elle. "Après avoir pris une douche, il a refermé la porte. Il m’a ligoté le bras et le pied avant de me contraindre à des relations sexuelles sous la menace d’un couteau", précise l’étudiante.
"Après son forfait, il a constaté que je saignais. Alors il m’a remis une culotte pour que je m’essuie avec. Par la suite il m’a chassée de chez lui", a conclu Melle Faye dont les propos sont corroborés par un certificat médical attestant des déchirures vaginales et une défloration récente de l’hymen.
Cela n’empêche, Gorgui Guèye a contesté les faits. D’ailleurs, à la police il avait déclaré qu’il avait voulu entretenir des relations sexuelles avec la jeune fille mais s’était ravisé lorsqu’il s’est rendu compte que cette dernière était encore vierge.
Cependant à la barre il a servi une nouvelle version en indiquant qu’il n’a touché aucun cheveu de la plaignante qui la persécuterait.
"Quand elle est venue chez moi, elle m’a demandé de l’argent pour effectuer des dépenses car elle devait rentrer dans son village natal. J’ai refusé elle s’est fâchée et elle est partie", soutient Gorgui Guèye qui pour asseoir sa défense, a dit être victime d’impuissance depuis le mois de février.
"Depuis que je suis sorti de prison en avril, je ne vis plus avec ma femme à cause de mon impuissance", affirme Guèye qui a pourtant soutenu avoir trois maîtresses.
"Si vous êtes impuissant, alors nous sommes prêts à renvoyer l’affaire pour ordonner une expertise médicale", lui suggère un des assesseurs.
Comme toute réponse, le prévenu soutient que son médecin traitant se trouve aux Usa et demande au tribunal de le croire sur parole.
Cela ne saurait prospérer ! semblent dire les avocats de la partie civile qui ont réclamé la somme de 200 millions à titre de réparation.
Embouchant la même trompette, la représentante du parquet a requis une peine de cinq ans ferme non sans déplorer la naïveté de l’étudiante.
S’inscrivant dans la logique de leur client qui prétend que la victime est sa copine, les avocats de la défense ont sollicité la relaxe pure et simple.
Le tribunal rend son verdict le 31 août prochain.
- Par ZAHRA -