Monsieur le Député Donald Payne
Monsieur le Sénateur Christopher A. Conns,
Monsieur le Député Chris Smith
Monsieur le Sénateur Johnny Isakson,
Au nom du peuple américain vous avez récemment exprimé vos vives préoccupations au Président Abdoulaye Wade quant aux conséquences sur la stabilité du Sénégal que pourrait avoir une troisième candidature de sa part à l'élection présidentielle prochaine. Votre message traduit la solidarité liant deux peuples dont les aspirations profondes sont la démocratie et le bien-être. Ces aspirations sont universelles. Elles nous obligent donc moralement à une attention mutuelle et au respect voire à l’amélioration des règles inscrites dans nos Constitutions respectives.
La longévité, le respect, la sacralité même, dont jouissent les règles de votre Constitution forcent L’admiration. C’est le cas de la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux. Cette règle non, écrite à l’origine, a été fixée par votre 1er Président, Georges Washington. Depuis 1789, elle n'a, connu qu'une dérogation, le 22ème amendement à la Constitution en a alors fait une règle constitutionnelle écrite scrupuleusement respectée.
La règle de limitation des mandats est inscrite dans notre Constitution depuis plus récemment. L’alternance démocratique du 19 mars 2000 a mis fin à cette anomalie. Elle a aussi conduit, le 7, janvier 2001, à l'adoption par référendum d’une nouvelle Constitution. Celle-ci limite désormais à deux le nombre de mandats.
L'esprit et la lettre de notre Constitution sont limpides. Dans ce contexte l'idée même de solliciter un 3ème mandat est un anachronisme et un déni des avancées démocratiques sénégalaises. Mon pays est à un carrefour, l'avenir est incertain. La raison peut encore l’emporter, chacun doit agir avec responsabilité. Il n’y a qu’une certitude: le peuple, souverain, aura le dernier mot.
En effet, les Sénégalais attendent beaucoup du 4ème Président de la République: la stabilité démocratique, un Etat de droit aux règles intangibles et respectées, une justice moderne et indépendante, de véritables contre-pouvoirs. Ils exigent surtout un modèle de démocratie efficace dont la gouvernance, rénovée et concertée, permettra de répondre enfin à leurs légitimes attentes de paix et de sécurité, de protection sociale, de formation et d'emploi. Ma candidature, mon programme - le Chemin du Véritable Développement ou Yoonu Yokkute en wolof- sont entièrement tournés vers ces objectifs.
Messieurs les parlementaires, en vous remerciant de I ’intérêt que vous portez au peuple sénégalais et au futur de mon pays, je vous prie d’agréer ma haute considération.
Coalition Macky 2012
Monsieur le Sénateur Christopher A. Conns,
Monsieur le Député Chris Smith
Monsieur le Sénateur Johnny Isakson,
Au nom du peuple américain vous avez récemment exprimé vos vives préoccupations au Président Abdoulaye Wade quant aux conséquences sur la stabilité du Sénégal que pourrait avoir une troisième candidature de sa part à l'élection présidentielle prochaine. Votre message traduit la solidarité liant deux peuples dont les aspirations profondes sont la démocratie et le bien-être. Ces aspirations sont universelles. Elles nous obligent donc moralement à une attention mutuelle et au respect voire à l’amélioration des règles inscrites dans nos Constitutions respectives.
La longévité, le respect, la sacralité même, dont jouissent les règles de votre Constitution forcent L’admiration. C’est le cas de la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux. Cette règle non, écrite à l’origine, a été fixée par votre 1er Président, Georges Washington. Depuis 1789, elle n'a, connu qu'une dérogation, le 22ème amendement à la Constitution en a alors fait une règle constitutionnelle écrite scrupuleusement respectée.
La règle de limitation des mandats est inscrite dans notre Constitution depuis plus récemment. L’alternance démocratique du 19 mars 2000 a mis fin à cette anomalie. Elle a aussi conduit, le 7, janvier 2001, à l'adoption par référendum d’une nouvelle Constitution. Celle-ci limite désormais à deux le nombre de mandats.
L'esprit et la lettre de notre Constitution sont limpides. Dans ce contexte l'idée même de solliciter un 3ème mandat est un anachronisme et un déni des avancées démocratiques sénégalaises. Mon pays est à un carrefour, l'avenir est incertain. La raison peut encore l’emporter, chacun doit agir avec responsabilité. Il n’y a qu’une certitude: le peuple, souverain, aura le dernier mot.
En effet, les Sénégalais attendent beaucoup du 4ème Président de la République: la stabilité démocratique, un Etat de droit aux règles intangibles et respectées, une justice moderne et indépendante, de véritables contre-pouvoirs. Ils exigent surtout un modèle de démocratie efficace dont la gouvernance, rénovée et concertée, permettra de répondre enfin à leurs légitimes attentes de paix et de sécurité, de protection sociale, de formation et d'emploi. Ma candidature, mon programme - le Chemin du Véritable Développement ou Yoonu Yokkute en wolof- sont entièrement tournés vers ces objectifs.
Messieurs les parlementaires, en vous remerciant de I ’intérêt que vous portez au peuple sénégalais et au futur de mon pays, je vous prie d’agréer ma haute considération.
Coalition Macky 2012