Les zones inondables de Thiès, en l’occurrence les sites critiques et endémiques, ont été visitées hier par le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, dans le cadre des activités pré-hivernales. Ainsi, Serigne Mbaye Thiam s’est enquis de l’état de mise en œuvre les projets de lutte contre les inondations.
«Seuls des dirigeants démagogues peuvent dire tout le temps et en tout lieu qu’il il n’y aura pas d’inondations. Il est d’ailleurs constaté que dans les pays beaucoup plus importants que le Sénégal, on y constate des inondations. Ce phénomène survient quand on a des pluies exceptionnelles alors que les ouvrages du Sénégal sont dimensionnés pour des pluies décennales, c’est-à-dire de fortes pluies avec une probabilité de survenue de 10 ans. Si maintenant le pays connaît une pluie qui intervient tous les 30 ans, 50 ans ou 100 ans, les ouvrages ne pourront pas tenir. Mais dans le cas d’espèce aussi, l’Etat a des dispositions d’intervention pour soulager les populations», a souligné le responsable socialiste.
Au stade actuel, indique Serigne Mbaye Thiam, au-delà des ouvrages qui sont en train d’être curés, entretenus, pour que l’eau puisse s’écouler, il existe un dispositif opérationnel pour gérer la situation en cas d’inondations.
«L’année dernière, il y avait près de 32 motopompes entre l’Agence de Développement Municipal, l’Onas et et les autres services de l’Etat. Cette année, le chef de l’Etat a autorisé un programme spécial d’acquisition de motopompes et d’électropompes dont les 85 ont été données à la brigade nationale des sapeurs-pompiers et les 45 aux forces armées. Il y a des motopompes de grande capacité qui vont jusqu’à 1.000 m3/heure. L’Onas a également été doté de 12 motopompes dont 6 de 1.000 m3/ heures et 6 électropompes, ce qui permettra d’intervenir très rapidement en cas d’inondations et de pouvoir dégager l’eau dans des délais courts», explique le ministre.
Parmi les zones critiques visitées, figure le quartier Mbambara où un projet est prévu. Seulement, de l’avis du ministre, il ne pourra pas être réalisé dans le cadre de cet hivernage.
«L’Office National d’Assainissement du Sénégal (Onas) qui a en charge ce projet est en train de finaliser l’attribution du marché à une entreprise. A ce niveau, les instructions qui ont été données, c’est de prendre des mesures transitoires, consistant à installer une station de pompage et d’augmenter le débit des pompes pour pouvoir soulager les populations. Au niveau du quartier Sam Pathé, l’ouvrage prévu est à 95% de taux de réalisation. Il reste seulement la traversée souterraine des rails.
L’Onas va mettre un dispositif sur les rails pour assurer le pompage. Nous avons constaté qu’il y a un terrain vague qui pourrait servir de bassin, afin d’alléger aussi les populations riveraines. Nous avons demandé que les autorités territoriales en relation avec les autorités administratives puissent connaître la situation foncière de ce terrain, pour éventuellement le transformer en bassin de stockage. Auparavant, nous avons visité des travaux de curage d’un canal qui n’a pas été curé depuis plusieurs années», lance Serigne Mbaye Thiam
«La météo prévoit un hivernage pluvieux»
Selon le ministre Serigne Mbaye Thiam, « les travaux de curage sont en cours et entrent dans le cadre des 4 km de canalisation pris en charge par l’Onas contre 1,5 km de l’année dernière. Ces travaux sont menés de concert avec la mairie, qui détermine les zones prioritaires, en terme de linéaire à curer.
En plus de ces programmes d’assainissement d’eau pluviale, la ville de Thiès a aussi bénéficié d’un projet d’assainissement d’eaux usées, qui a permis de réaliser 2.542 m linéaires supplémentaires, d’exécuter 282 branchements. Et dans le cadre de ce programme, 190 édicules publics ont été réalisés dont 70 pour Thiès-Est et 120 pour Thiès-Nord avec des travaux exécutés à 100%», a souligné le ministre de l’Eau et de l’Assainissement.
Cette année, souligne-t-il, les prévisions météorologiques annoncent un hivernage très pluvieux qui pourrait générer des désagréments. Toutefois, Serigne Mbaye Thiam assure que les ouvrages en cours de réalisation permettront d’éviter les inondations. Mais en cas de survenue d’inondations, rassure-t-il, les services de l’Etat comme la Brigade des Sapeurs-pompiers, l’Onas, les autorités territoriales et administratives seront aux côtés des populations, pour les soulager à travers l’évacuation rapide des eaux.
La ville de Thiès, selon son maire Dr. Babacar Diop, est déjà sur le terrain depuis le mois d’avril. Après une première visite de terrain en avril dernier, un atelier a été organisé avec les services de l’Etat pour adopter une feuille de route. Le curage des canaux, des caniveaux et des avaloirs sont en cours depuis quelques jours. C’est ainsi que des canaux qui n’ont pas été curés depuis plusieurs décennies, sont en train de l’être.
«En plus, la mairie se donnera les moyens d’acheter des motopompes qui seront mises à la disposition des sapeurs-pompiers». Des comités de veille sont aussi en train d’être installés au niveau des quartiers qui seront équipés avec des lampes-torches, des chaussures et des bottes.
L’As
«Seuls des dirigeants démagogues peuvent dire tout le temps et en tout lieu qu’il il n’y aura pas d’inondations. Il est d’ailleurs constaté que dans les pays beaucoup plus importants que le Sénégal, on y constate des inondations. Ce phénomène survient quand on a des pluies exceptionnelles alors que les ouvrages du Sénégal sont dimensionnés pour des pluies décennales, c’est-à-dire de fortes pluies avec une probabilité de survenue de 10 ans. Si maintenant le pays connaît une pluie qui intervient tous les 30 ans, 50 ans ou 100 ans, les ouvrages ne pourront pas tenir. Mais dans le cas d’espèce aussi, l’Etat a des dispositions d’intervention pour soulager les populations», a souligné le responsable socialiste.
Au stade actuel, indique Serigne Mbaye Thiam, au-delà des ouvrages qui sont en train d’être curés, entretenus, pour que l’eau puisse s’écouler, il existe un dispositif opérationnel pour gérer la situation en cas d’inondations.
«L’année dernière, il y avait près de 32 motopompes entre l’Agence de Développement Municipal, l’Onas et et les autres services de l’Etat. Cette année, le chef de l’Etat a autorisé un programme spécial d’acquisition de motopompes et d’électropompes dont les 85 ont été données à la brigade nationale des sapeurs-pompiers et les 45 aux forces armées. Il y a des motopompes de grande capacité qui vont jusqu’à 1.000 m3/heure. L’Onas a également été doté de 12 motopompes dont 6 de 1.000 m3/ heures et 6 électropompes, ce qui permettra d’intervenir très rapidement en cas d’inondations et de pouvoir dégager l’eau dans des délais courts», explique le ministre.
Parmi les zones critiques visitées, figure le quartier Mbambara où un projet est prévu. Seulement, de l’avis du ministre, il ne pourra pas être réalisé dans le cadre de cet hivernage.
«L’Office National d’Assainissement du Sénégal (Onas) qui a en charge ce projet est en train de finaliser l’attribution du marché à une entreprise. A ce niveau, les instructions qui ont été données, c’est de prendre des mesures transitoires, consistant à installer une station de pompage et d’augmenter le débit des pompes pour pouvoir soulager les populations. Au niveau du quartier Sam Pathé, l’ouvrage prévu est à 95% de taux de réalisation. Il reste seulement la traversée souterraine des rails.
L’Onas va mettre un dispositif sur les rails pour assurer le pompage. Nous avons constaté qu’il y a un terrain vague qui pourrait servir de bassin, afin d’alléger aussi les populations riveraines. Nous avons demandé que les autorités territoriales en relation avec les autorités administratives puissent connaître la situation foncière de ce terrain, pour éventuellement le transformer en bassin de stockage. Auparavant, nous avons visité des travaux de curage d’un canal qui n’a pas été curé depuis plusieurs années», lance Serigne Mbaye Thiam
«La météo prévoit un hivernage pluvieux»
Selon le ministre Serigne Mbaye Thiam, « les travaux de curage sont en cours et entrent dans le cadre des 4 km de canalisation pris en charge par l’Onas contre 1,5 km de l’année dernière. Ces travaux sont menés de concert avec la mairie, qui détermine les zones prioritaires, en terme de linéaire à curer.
En plus de ces programmes d’assainissement d’eau pluviale, la ville de Thiès a aussi bénéficié d’un projet d’assainissement d’eaux usées, qui a permis de réaliser 2.542 m linéaires supplémentaires, d’exécuter 282 branchements. Et dans le cadre de ce programme, 190 édicules publics ont été réalisés dont 70 pour Thiès-Est et 120 pour Thiès-Nord avec des travaux exécutés à 100%», a souligné le ministre de l’Eau et de l’Assainissement.
Cette année, souligne-t-il, les prévisions météorologiques annoncent un hivernage très pluvieux qui pourrait générer des désagréments. Toutefois, Serigne Mbaye Thiam assure que les ouvrages en cours de réalisation permettront d’éviter les inondations. Mais en cas de survenue d’inondations, rassure-t-il, les services de l’Etat comme la Brigade des Sapeurs-pompiers, l’Onas, les autorités territoriales et administratives seront aux côtés des populations, pour les soulager à travers l’évacuation rapide des eaux.
La ville de Thiès, selon son maire Dr. Babacar Diop, est déjà sur le terrain depuis le mois d’avril. Après une première visite de terrain en avril dernier, un atelier a été organisé avec les services de l’Etat pour adopter une feuille de route. Le curage des canaux, des caniveaux et des avaloirs sont en cours depuis quelques jours. C’est ainsi que des canaux qui n’ont pas été curés depuis plusieurs décennies, sont en train de l’être.
«En plus, la mairie se donnera les moyens d’acheter des motopompes qui seront mises à la disposition des sapeurs-pompiers». Des comités de veille sont aussi en train d’être installés au niveau des quartiers qui seront équipés avec des lampes-torches, des chaussures et des bottes.
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