La 108ème édition du gamou annuel de Pire a vécu ce week-end. Une occasion pour le temporel et le spirituel, lors de la cérémonie présidée par Me Ousmane Ngom, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de tirer encore la sonnette d’alarme sur la crise des valeurs au Sénégal. Et c’est Me Ousmane Ngom, qui a ouvert ce chapitre, lors de son speech. Selon lui, Pire est un foyer religieux incandescent et constitue un trait d’union entre les différentes confréries du Sénégal. L’illustration en est donnée par la fraternité musulmane de Pire, dont les membres proviennent de toutes les confréries. De ce point de vue, note-t-il, « c’est un lieu bien indiqué pour tirer la sonnette d’alarme. Parce qu’il y a une véritable crise des valeurs au Sénégal ; et pourtant, ce sont les valeurs positives et les vertus qui portent le développement d’un pays ».
Lui emboîtant le pas, Abdoul Aziz Sy Al Amine, porte-parole du khalife général des Tidjanes, estime que « le Sénégal est en train de devenir un pays de bandits. Personne ne comprend plus, car les gens ont maintenant l’insulte à la bouche et personne n’est épargné, y compris même les éminents chefs religieux ». Et de révéler qu’il a récemment écouté une cassette, dans laquelle des injures ont été clairement proférées contre le khalife général des Tidjanes. Pour lui, des mesures radicales doivent être prises pour stopper cette dynamique destructrice, qui sape les fondamentaux de notre société. Et le porte-parole de la famille Sy, très amer, d’affirmer qu’une telle situation n’est vécue nulle part dans le monde et que les chefs religieux, notamment les khalifes généraux de Touba, Tivaouane, Ndiassane, des layènes, etc doivent se lever comme un seul homme, pour remettre les Sénégalais dans le droit chemin.
Evoquant les déclarations de Mame Marie Faye, relatives à la santé du Président de la République, « Junior » condamne : « Ce qui est gênant dans ce pays, c’est que les gens, sans scrupule, disent de vilaines choses sur leur prochain (…). Ce n’est pas normal et il est même inutile de parler de la santé de quelqu’un. Il faut prier pour la santé de notre président, au lieu de s’attarder sur des choses qui n’en valent pas la peine ».
Dans le même sillage, Serigne Moustapha Cissé, khalife de Pire, a soutenu que des dérapages inacceptables sont devenus monnaie courante sur le plan politique, à cause d’une lutte partisane, égoïste et injustifiée. Et comble de malheur, se désole-t-il, « cette lutte aveuglée de positionnement avec des armes non conventionnelles est notée même entre responsables d’un même Parti. C’est comme dans une jungle, avec des coups donnés à tout-va. Dans ce cadre, les institutions de la République et ceux qui les symbolisent sont fusillés à longueur de journée ». Il a vivement dénoncé une telle situation, avant de marteler que tous les croyants se doivent de respecter l’ordre républicain incarné par le président de la République, l’Assemblée nationale, le Gouvernement et l’Administration. Le moment est venu pour les chefs religieux de prendre « entièrement leurs responsabilités pour faire entendre leurs voix, notamment lors des sermons, et condamner ces agissements malsains », tranche-t-il.
Mbaye SAMB l'asquotidien
Lui emboîtant le pas, Abdoul Aziz Sy Al Amine, porte-parole du khalife général des Tidjanes, estime que « le Sénégal est en train de devenir un pays de bandits. Personne ne comprend plus, car les gens ont maintenant l’insulte à la bouche et personne n’est épargné, y compris même les éminents chefs religieux ». Et de révéler qu’il a récemment écouté une cassette, dans laquelle des injures ont été clairement proférées contre le khalife général des Tidjanes. Pour lui, des mesures radicales doivent être prises pour stopper cette dynamique destructrice, qui sape les fondamentaux de notre société. Et le porte-parole de la famille Sy, très amer, d’affirmer qu’une telle situation n’est vécue nulle part dans le monde et que les chefs religieux, notamment les khalifes généraux de Touba, Tivaouane, Ndiassane, des layènes, etc doivent se lever comme un seul homme, pour remettre les Sénégalais dans le droit chemin.
Evoquant les déclarations de Mame Marie Faye, relatives à la santé du Président de la République, « Junior » condamne : « Ce qui est gênant dans ce pays, c’est que les gens, sans scrupule, disent de vilaines choses sur leur prochain (…). Ce n’est pas normal et il est même inutile de parler de la santé de quelqu’un. Il faut prier pour la santé de notre président, au lieu de s’attarder sur des choses qui n’en valent pas la peine ».
Dans le même sillage, Serigne Moustapha Cissé, khalife de Pire, a soutenu que des dérapages inacceptables sont devenus monnaie courante sur le plan politique, à cause d’une lutte partisane, égoïste et injustifiée. Et comble de malheur, se désole-t-il, « cette lutte aveuglée de positionnement avec des armes non conventionnelles est notée même entre responsables d’un même Parti. C’est comme dans une jungle, avec des coups donnés à tout-va. Dans ce cadre, les institutions de la République et ceux qui les symbolisent sont fusillés à longueur de journée ». Il a vivement dénoncé une telle situation, avant de marteler que tous les croyants se doivent de respecter l’ordre républicain incarné par le président de la République, l’Assemblée nationale, le Gouvernement et l’Administration. Le moment est venu pour les chefs religieux de prendre « entièrement leurs responsabilités pour faire entendre leurs voix, notamment lors des sermons, et condamner ces agissements malsains », tranche-t-il.
Mbaye SAMB l'asquotidien