Scientifique de renommé internationale, égyptologue réputé, Cheikh Anta Diop n’a eu de cesse de démontrer, à travers ses écrits, l’antériorité des civilisations noires et l’africanité de l’Egypte antique, contre vents et marées et toutes les résistances intellectuelles.
Pour mettre en pratique ses idées politiques et économiques, originales à bien des égards, le natif de Thieytou, localité située à 23 Km de la ville de Diourbel (centre), Cheikh Anta Diop s’est résolu à entrer en politique
Partant de ses convictions panafricanistes, mises en lumière à travers de nombreux ouvrages et écrits scientifiques, Cheikh Anta Diop a été toute sa vie durant un militant inlassable de l’intégration africaine qui ne peut se parfaire, selon lui, qu’à travers les Etats-Unis d’Afrique.
Pour la mise en œuvre de ses idées politiques et économiques originales qui a longtemps cherché à faire passer, en vain, au niveau de l’opinion et de l’élite politique africaine, le parrain de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) s’est finalement résolu à entrer en politique.
Mais les résultats de son engagement politique n’ont jamais été à la hauteur de sa notoriété et de son prestige intellectuel, qu’il a contribué à bâtir de sa vaste culture scientifique qu’il a mise au service de ses convictions restées intactes, malgré les résistances notées ça et là dans certains cercles intellectuels.
A preuve, le Rassemblement national démocratique (RND, opposition) dont il avait été à l’origine de la création, continue a exister certes, mais l’héritage politique du parrain de l’université Cheikh Anta Diop aujourd’hui disputé par deux camps opposés qui se réclament toujours du savant sénégalais.
Après avoir décroché la deuxième partie de son baccalauréat en juin 1945, Cheikh Anta Diop est parti poursuivre ses études en France où il achève en juin 1948 sa Licence de philosophie sous la direction de Henri Lhote. Il a ainsi eu l’occasion de s’initier en psychologie, morale, sociologie, esthétique, sciences de l’art, psychologie générale et logique, différentes composantes de ce diplôme.
Trois ans plus tard, Cheikh Anta Diop s’inscrit de nouveau sur les registres de la Faculté pour un sujet de thèse secondaire dont le titre était : ’’Qui étaient les Egyptiens prédynastiques’’. Il crée ensuite en 1961 un Laboratoire de datation par le carbone 14 (radiocarbone) au sein de l’Institut fondamental de l’Afrique noire (IFAN).
Cheikh Anta Diop sera sollicité en 1970 par René Maheu, directeur général de l’Unesco de l’époque, pour devenir membre du comité scientifique international pour la rédaction d’une Histoire générale de l’Afrique.
Après son retour définitif au pays, Cheikh Anta Diop est nommé en 1981 professeur d’histoire associé à la faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université de Dakar. Auparavant, il a publié en 1975 un article intitulé : ’’Comment enraciner la science en Afrique’’. Cette publication est destinée à montrer la capacité des langues nationales à contribuer au développement scientifique et technologique du continent.
Jusqu’à sa mort le 7 février 1986, il a enseigné à différents niveaux de l’université et dirigé des thèses. Sa dernière conférence était intitulée : ’’La Nubie, l’Egypte et l’Afrique noire’’. Cheikh Anta a rendu l’âme le 07 février 1986 à son domicile à la suite d’une crise cardiaque.
source aps
Pour mettre en pratique ses idées politiques et économiques, originales à bien des égards, le natif de Thieytou, localité située à 23 Km de la ville de Diourbel (centre), Cheikh Anta Diop s’est résolu à entrer en politique
Partant de ses convictions panafricanistes, mises en lumière à travers de nombreux ouvrages et écrits scientifiques, Cheikh Anta Diop a été toute sa vie durant un militant inlassable de l’intégration africaine qui ne peut se parfaire, selon lui, qu’à travers les Etats-Unis d’Afrique.
Pour la mise en œuvre de ses idées politiques et économiques originales qui a longtemps cherché à faire passer, en vain, au niveau de l’opinion et de l’élite politique africaine, le parrain de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) s’est finalement résolu à entrer en politique.
Mais les résultats de son engagement politique n’ont jamais été à la hauteur de sa notoriété et de son prestige intellectuel, qu’il a contribué à bâtir de sa vaste culture scientifique qu’il a mise au service de ses convictions restées intactes, malgré les résistances notées ça et là dans certains cercles intellectuels.
A preuve, le Rassemblement national démocratique (RND, opposition) dont il avait été à l’origine de la création, continue a exister certes, mais l’héritage politique du parrain de l’université Cheikh Anta Diop aujourd’hui disputé par deux camps opposés qui se réclament toujours du savant sénégalais.
Après avoir décroché la deuxième partie de son baccalauréat en juin 1945, Cheikh Anta Diop est parti poursuivre ses études en France où il achève en juin 1948 sa Licence de philosophie sous la direction de Henri Lhote. Il a ainsi eu l’occasion de s’initier en psychologie, morale, sociologie, esthétique, sciences de l’art, psychologie générale et logique, différentes composantes de ce diplôme.
Trois ans plus tard, Cheikh Anta Diop s’inscrit de nouveau sur les registres de la Faculté pour un sujet de thèse secondaire dont le titre était : ’’Qui étaient les Egyptiens prédynastiques’’. Il crée ensuite en 1961 un Laboratoire de datation par le carbone 14 (radiocarbone) au sein de l’Institut fondamental de l’Afrique noire (IFAN).
Cheikh Anta Diop sera sollicité en 1970 par René Maheu, directeur général de l’Unesco de l’époque, pour devenir membre du comité scientifique international pour la rédaction d’une Histoire générale de l’Afrique.
Après son retour définitif au pays, Cheikh Anta Diop est nommé en 1981 professeur d’histoire associé à la faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université de Dakar. Auparavant, il a publié en 1975 un article intitulé : ’’Comment enraciner la science en Afrique’’. Cette publication est destinée à montrer la capacité des langues nationales à contribuer au développement scientifique et technologique du continent.
Jusqu’à sa mort le 7 février 1986, il a enseigné à différents niveaux de l’université et dirigé des thèses. Sa dernière conférence était intitulée : ’’La Nubie, l’Egypte et l’Afrique noire’’. Cheikh Anta a rendu l’âme le 07 février 1986 à son domicile à la suite d’une crise cardiaque.
source aps