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Ils ne veulent pas payer des pots qu’ils n'ont pas cassés : Les étudiants menacent de faire pire que le Saes

Rédigé par leral.net le Mercredi 25 Janvier 2012 à 12:00 | | 0 commentaire(s)|

Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar étaient dans la rue Ils protestaient ainsi contre la grève de leurs professeurs depuis quatre mois. Aussi donnent-ils un ultimatum de 72 heures à l’Etat et aux enseignants pour trouver une issue heureuse à cette crise qui n’a que trop duré.Sans quoi, ils menacent de faire pire que leurs professeurs du Saes.


Ils ne veulent pas payer des pots qu’ils n'ont pas cassés : Les étudiants menacent de faire pire que le Saes
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), toutes facultés confondues, ont battu leur macadam, hier. Faisant le tour des différentes facultés (pour des séances de sensibilisation sur la situation qui prévaut), ils protestaient ainsi contre la grève de leurs professeurs, notamment ceux-là affiliés au Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes). Une grève qui, à leurs yeux, n’a que trop duré et a fini par installer la psychose chez plus d’un Sénégalais.

Aujourd’hui, craignant de payer des pots qu’ils n’ont pas cassés, ces étudiants n’ont trouvé mieux à faire que de descendre dans la rue pour ainsi sonner l’alerte, et pour cause. Depuis le début de l’année universitaire, les cours tardent à démarrer dans ce temple du savoir qui a vu sortir nombre de cadres sénégalais et de la sous-région. En clair, de peur d’être victimes d’une éventuelle année blanche, cette démarche a donc été adoptée pour amener le gouvernement et les enseignants à trouver une issue heureuse à cette crise veille de quatre mois, pendant qu’il est encore temps estiment les étudiants. Qui disent en avoir assez des grèves répétitives.

En effet, ils estiment qu’après quatre mois de grève, cela suffit. ‘Depuis quatre mois, les professeurs sont en grève, et les négociations avec le gouvernement n’ont jusque-là rien donné’, dénonce t-on. A en croire les étudiants, cela ressemble plutôt à un complot entre le gouvernement et les enseignants. Et d’indiquer qu’ils ne veulent pas du tout d’une année blanche. Non sans avertir qu’’en cas d’année blanche, les pouvoirs publics vont le regretter amèrement’, car avertissent-ils, ‘nous n’allons pas nous laisser faire’.

Pour l’heure, les étudiants qui brandissaient des pancartes sur lesquels étaient inscrits des slogans qui en disent long sur leur avenir peu radieux suite à ces grèves sans cesse des professeurs, refusent, pour autant, de dévoiler leur plan d’action. Toutefois, ils donnent un ultimatum de 72 heures au gouvernement et aux grévistes pour décanter la situation sans quoi, ils entendent passer à la vitesse supérieure, en faisant pire que les professeurs.Regroupés au sein d’un collectif, les élèves des 25 lycées de la capitale, au même moment, étaient en assemblée générale au lycée Blaise Diagne pour le même motif.

EL Hadji Thiendella FALL
Walf