Le clergé musulman, par la voix de l’éminent Imam Assane, nous a surpris agréablement il y a quelques jours, en élevant notre bien aimé président, au grade de « grand moufti » du 21ème siècle. On était loin de s’attendre à une telle consécration. Nous qui pensions que ceux qui font figure de « maçons dormants ou radiés » ne connaissaient rien à la religion ! On s’est lourdement trompés alors. Et le révérend imam Assane, président du Cercle des intellectuels arabophones du Sénégal, de rappeler, que, celui à qui nous avons confié notre destin, en plus d’être le plus ‘brillant’ intellectuel africain qui fait peur à l’Occident, fait partie de ceux qui ont la capacité à interpréter le Coran, afin de le rendre accessible aux incultes et non-initiés que nous sommes. On comprend mieux pourquoi, le désormais « grand moufti », qui défendait la « huitième merveille du monde » communément appelée statue de la renaissance, avait renvoyé les imams à l’école coranique, pour défaut de connaissances suffisantes en matière de religion. Parce que, nous apprend imam Assane, « en transformant l’illicite en licite, Abdoulaye Wade a démontré qu’il est grand moufti (théologien). »
« Ne touchez pas à l’argent de l’usure ! »
Comme l’a si bien expliqué le très inspiré imam Assane, de nos jours, un grand moufti ne se définirait plus par sa capacité à prescrire le bien et à interdire le mal, mais à « transformer l’illicite en licite ». Devant les talents immenses du « grand moufti », les personnes qui se targuent de transformer le crémant d’Alsace en Candia ou Lactel, passeraient pour des amateurs. « Ne touchez pas à l’argent de l’usure », dit le Livre Saint. A la place, Imam Assane propose mieux: « touchez à l’argent de l’usure, si vous pouvez le transformer en licite. Ainsi, votre Seigneur -pardon- je vous élèverai au grade de grand moufti. » Pour mieux asseoir ses propos, Imam Assane cite et interprète un passage du Saint Livre, selon lequel « toute personne qui est sur le point de mourir de faim, peut manger un cadavre d’animal jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de trouver de la nourriture. » En d’autres termes, la nécessité de survie peut servir de prétexte à décréter halal la viande de porc, et dans une suite logique, à autoriser une personne atteinte de nymphomanie à multiplier les partenaires sexuels, jusqu’à ce qu’elle puisse assouvir sa libido, ou se procurer les soins adéquats. Le prophète de l’Islam, peu avant son rappel à Dieu, mettait en garde les Musulmans contre les savants pervers et les princes égarés. Imam Assane et « Abdoulaye le Grand Moufti » ne sont pas à ranger dans ces deux catégories », parce que, comme l’a rappelé le premier, « le Sénégal et les pays de l’OCI doivent s’enorgueillir d’avoir un guide aussi ‘éclairé’ que le président Abdoulaye Wade ». Des propos, qui bien évidemment, se passent de commentaires.
Momar Mbaye
mbayemomar@yahoo.fr
« Ne touchez pas à l’argent de l’usure ! »
Comme l’a si bien expliqué le très inspiré imam Assane, de nos jours, un grand moufti ne se définirait plus par sa capacité à prescrire le bien et à interdire le mal, mais à « transformer l’illicite en licite ». Devant les talents immenses du « grand moufti », les personnes qui se targuent de transformer le crémant d’Alsace en Candia ou Lactel, passeraient pour des amateurs. « Ne touchez pas à l’argent de l’usure », dit le Livre Saint. A la place, Imam Assane propose mieux: « touchez à l’argent de l’usure, si vous pouvez le transformer en licite. Ainsi, votre Seigneur -pardon- je vous élèverai au grade de grand moufti. » Pour mieux asseoir ses propos, Imam Assane cite et interprète un passage du Saint Livre, selon lequel « toute personne qui est sur le point de mourir de faim, peut manger un cadavre d’animal jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de trouver de la nourriture. » En d’autres termes, la nécessité de survie peut servir de prétexte à décréter halal la viande de porc, et dans une suite logique, à autoriser une personne atteinte de nymphomanie à multiplier les partenaires sexuels, jusqu’à ce qu’elle puisse assouvir sa libido, ou se procurer les soins adéquats. Le prophète de l’Islam, peu avant son rappel à Dieu, mettait en garde les Musulmans contre les savants pervers et les princes égarés. Imam Assane et « Abdoulaye le Grand Moufti » ne sont pas à ranger dans ces deux catégories », parce que, comme l’a rappelé le premier, « le Sénégal et les pays de l’OCI doivent s’enorgueillir d’avoir un guide aussi ‘éclairé’ que le président Abdoulaye Wade ». Des propos, qui bien évidemment, se passent de commentaires.
Momar Mbaye
mbayemomar@yahoo.fr