a nouvelle tragédie de l’immigration au large des côtes italiennes de Lampedusa, avec plus de 130 morts, doit interpeller tout le monde, et en premier lieu les africains. Ce drame doit les inviter à une véritable prise de conscience sur ce phénomène.
Un navire avec à son bord quelques 500 migrants somaliens et érythréens fait naufrage au large de Lampedusa, avec un bilan provisoire qui fait état d’une centaine de morts et 200 portés disparus.
L'Italie a prévu de proclamer un deuil national. "C'est affreux, c'est comme un cimetière, on ramène toujours de nouveaux corps", avait déclaré la maire de Lampedusa, Giusy Nicolini, visiblement marquée par cette grave tragédie.
Jusqu’ici, tout laisse penser que rien n’est fait pour arrêter cette ruée vers l’Europe, de la jeunesse africaine qui brave la mort inconsciemment et au quotidien en tentant de rejoindre l’Europe. Il est temps que l’Afrique se réveille et prenne en charge ce problème, ne serait-ce que pour des raisons humanitaires ou des raisons de dignité, afin de sauver les jeunes d’une mort presque certaine.
La dernière tragédie meurtrière comparable remonte à juin 2011, lorsque 200 à 270 migrants africains fuyant la guerre en Libye s'étaient noyés sur les côtes de Lampedusa. Selon l’ONG Migreurop basée à Paris, en 20 ans, plus de 17 000 migrants sont morts en tentant de rejoindre les côtes européennes.
Nous l’avions déjà annoncé dans nos colonnes, il y a quelques mois, dans notre dossier intitulé «La Routes de la mort» paru dans Les Afriques N° 253, où nous avions attiré l’attention des décideurs africains sur la gravité du fléau et la nécessité d’une réponse urgente, afin d’enrayer ce problème qui menace l’Afrique et sa jeunesse.
Avec cette énième tragédie, les gouvernements des pays africains doivent se montrer dignes et traiter la question de l’immigration comme une véritable priorité africaine.
Les Afriques
Un navire avec à son bord quelques 500 migrants somaliens et érythréens fait naufrage au large de Lampedusa, avec un bilan provisoire qui fait état d’une centaine de morts et 200 portés disparus.
L'Italie a prévu de proclamer un deuil national. "C'est affreux, c'est comme un cimetière, on ramène toujours de nouveaux corps", avait déclaré la maire de Lampedusa, Giusy Nicolini, visiblement marquée par cette grave tragédie.
Jusqu’ici, tout laisse penser que rien n’est fait pour arrêter cette ruée vers l’Europe, de la jeunesse africaine qui brave la mort inconsciemment et au quotidien en tentant de rejoindre l’Europe. Il est temps que l’Afrique se réveille et prenne en charge ce problème, ne serait-ce que pour des raisons humanitaires ou des raisons de dignité, afin de sauver les jeunes d’une mort presque certaine.
La dernière tragédie meurtrière comparable remonte à juin 2011, lorsque 200 à 270 migrants africains fuyant la guerre en Libye s'étaient noyés sur les côtes de Lampedusa. Selon l’ONG Migreurop basée à Paris, en 20 ans, plus de 17 000 migrants sont morts en tentant de rejoindre les côtes européennes.
Nous l’avions déjà annoncé dans nos colonnes, il y a quelques mois, dans notre dossier intitulé «La Routes de la mort» paru dans Les Afriques N° 253, où nous avions attiré l’attention des décideurs africains sur la gravité du fléau et la nécessité d’une réponse urgente, afin d’enrayer ce problème qui menace l’Afrique et sa jeunesse.
Avec cette énième tragédie, les gouvernements des pays africains doivent se montrer dignes et traiter la question de l’immigration comme une véritable priorité africaine.
Les Afriques