Le hajj, un des cinq piliers de l'islam, attire chaque année plus 2,5 millions de musulmans venus de partout à travers le monde. L'Arabie saoudite, pays d’accueil, a mis fin à l'incertitude en décidant, lundi 22 juin, de maintenir fin juillet le grand pèlerinage musulman de la Mecque, avec un "nombre très limité" de fidèles, malgré la pandémie de nouveau coronavirus qui "continue de s'accélérer", selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Seules les personnes de toutes nationalités "se trouvant à l'intérieur du royaume" saoudien, pourront effectuer le hajj, conformément aux mesures de précaution destinées à contenir la propagation du Covid-19.
L'Arabie saoudite est le pays arabe du Golfe le plus touché par le nouveau coronavirus, avec une recrudescence du nombre de contaminations. Les autorités ont officiellement recensé plus de 161 000 personnes infectées, dont 1 307 sont décédées.
S'attendant à une annulation ou du moins à de fortes restrictions, la plupart des pays musulmans avaient déjà suspendu ces dernières semaines les formalités de voyage pour le hajj, décevant des millions de fidèles qui consacrent parfois toutes leurs économies à ce pèlerinage.
Perte de revenus
Ce hajj "très limité" risque d'affecter l'économie de l'Arabie saoudite qui, premier exportateur de brut au monde, est déjà touchée de plein fouet par la chute des prix du pétrole, entraînant la baisse de ses recettes publiques.
En mai, Riyad a dû tripler le montant de la TVA et annoncer l'arrêt d'allocations sociales, afin de maîtriser un déficit budgétaire qui pourrait atteindre le niveau record de 112 milliards de dollars (environ 103,5 milliards d'euros), cette année.
Lors du hajj et de la omra, les pèlerins injectent chaque année 10,6 milliards d'euros dans l'économie saoudienne, selon le gouvernement, une somme sur laquelle le royaume va devoir faire une croix et qui aurait été la bienvenue en ces temps d'austérité.
Avec france24.fr
Seules les personnes de toutes nationalités "se trouvant à l'intérieur du royaume" saoudien, pourront effectuer le hajj, conformément aux mesures de précaution destinées à contenir la propagation du Covid-19.
L'Arabie saoudite est le pays arabe du Golfe le plus touché par le nouveau coronavirus, avec une recrudescence du nombre de contaminations. Les autorités ont officiellement recensé plus de 161 000 personnes infectées, dont 1 307 sont décédées.
S'attendant à une annulation ou du moins à de fortes restrictions, la plupart des pays musulmans avaient déjà suspendu ces dernières semaines les formalités de voyage pour le hajj, décevant des millions de fidèles qui consacrent parfois toutes leurs économies à ce pèlerinage.
Perte de revenus
Ce hajj "très limité" risque d'affecter l'économie de l'Arabie saoudite qui, premier exportateur de brut au monde, est déjà touchée de plein fouet par la chute des prix du pétrole, entraînant la baisse de ses recettes publiques.
En mai, Riyad a dû tripler le montant de la TVA et annoncer l'arrêt d'allocations sociales, afin de maîtriser un déficit budgétaire qui pourrait atteindre le niveau record de 112 milliards de dollars (environ 103,5 milliards d'euros), cette année.
Lors du hajj et de la omra, les pèlerins injectent chaque année 10,6 milliards d'euros dans l'économie saoudienne, selon le gouvernement, une somme sur laquelle le royaume va devoir faire une croix et qui aurait été la bienvenue en ces temps d'austérité.
Avec france24.fr