Selon le directeur du Commerce intérieur, El Hadji Alioune Diouf, le Sénégal dépense 200 milliards de francs CFA par an en céréales. Ce montant permet de satisfaire les besoins nationaux en riz et en blé, respectivement, 800.000 tonnes et 300.000 tonnes.
La Thaïlande, la Malaisie, l’Inde et le Pakistan fournissent au Sénégal du riz. A l’instar de la France, du Canada et des Etats-Unis, qui approvisionnent également le marché national en blé.
Selon M. Diouf, il peut arriver que le Sénégal soit confronté à un déficit en céréales. Le cas échéant, confie le directeur du Commerce intérieur, «on est obligé de prendre du Mali du maïs et parfois du mil».
Cette situation risque de se poser avec les incendies survenus en Russie et les inondations au Pakistan. Troisièmes exportateurs mondiaux de blé (8% du marché mondial), les Russes ont décidé de mettre un embargo sur leurs exportations du 15 août au 31 décembre 2010.
Cette décision est dictée, selon Lepoint.fr, par «une révision de la baisse de ses récoltes de blé de 70 millions de tonnes cette année contre 90 millions de tonnes habituellement», conséquence des graves incendies que traverse le pays depuis quelques semaines.
D’autre part, l’Inde et le Pakistan d’où le Sénégal importe une partie de ces céréales sont frappés par des inondations. Ces pays risquent de prendre les mêmes mesures que la Russie, qui a «proposé au Kazakhstan - un autre grand producteur de céréales - et au Belarus d`introduire un moratoire sur leurs exportations, dans le cadre de l`Union douanière entre ces trois pays d`ex-URSS».
Le Sénégal risquent de ressentir les effets de cette conjoncture. D’autant que la production de cette année du Canada, un des fournisseurs du marché national en riz et en blé, sera en baisse. Et qu’une baisse de la production chez les fournisseurs provoquera des embouteillages aux portes des autres fournisseurs. Ce qui, de facto, fera grimper les prix.
Déjà au sein de l’Union européenne, l’embargo annoncé par Moscou a fait grimper les prix. «Les cours du blé ont atteint cette semaine des sommets, dépassant les 200 euros (131 000 F CFA) par tonne en Europe, en raison des inquiétudes sur les exportations russes», rapporte Lepoint.fr.
Frédéric Atayodi
Source Kanal150.com
La Thaïlande, la Malaisie, l’Inde et le Pakistan fournissent au Sénégal du riz. A l’instar de la France, du Canada et des Etats-Unis, qui approvisionnent également le marché national en blé.
Selon M. Diouf, il peut arriver que le Sénégal soit confronté à un déficit en céréales. Le cas échéant, confie le directeur du Commerce intérieur, «on est obligé de prendre du Mali du maïs et parfois du mil».
Cette situation risque de se poser avec les incendies survenus en Russie et les inondations au Pakistan. Troisièmes exportateurs mondiaux de blé (8% du marché mondial), les Russes ont décidé de mettre un embargo sur leurs exportations du 15 août au 31 décembre 2010.
Cette décision est dictée, selon Lepoint.fr, par «une révision de la baisse de ses récoltes de blé de 70 millions de tonnes cette année contre 90 millions de tonnes habituellement», conséquence des graves incendies que traverse le pays depuis quelques semaines.
D’autre part, l’Inde et le Pakistan d’où le Sénégal importe une partie de ces céréales sont frappés par des inondations. Ces pays risquent de prendre les mêmes mesures que la Russie, qui a «proposé au Kazakhstan - un autre grand producteur de céréales - et au Belarus d`introduire un moratoire sur leurs exportations, dans le cadre de l`Union douanière entre ces trois pays d`ex-URSS».
Le Sénégal risquent de ressentir les effets de cette conjoncture. D’autant que la production de cette année du Canada, un des fournisseurs du marché national en riz et en blé, sera en baisse. Et qu’une baisse de la production chez les fournisseurs provoquera des embouteillages aux portes des autres fournisseurs. Ce qui, de facto, fera grimper les prix.
Déjà au sein de l’Union européenne, l’embargo annoncé par Moscou a fait grimper les prix. «Les cours du blé ont atteint cette semaine des sommets, dépassant les 200 euros (131 000 F CFA) par tonne en Europe, en raison des inquiétudes sur les exportations russes», rapporte Lepoint.fr.
Frédéric Atayodi
Source Kanal150.com