L’opposition empêche-t-elle Me Abdoulaye Wade de dormir à poings fermés au point qu’il ne puisse rater aucune occasion de la critiquer ? Cette question qui pourrait paraître saugrenue aux yeux de certains, trouve sa pertinence dans le discours que le président de la République à prononcé hier à Palmarin (localité située à 98 Km au sud-ouest de Fatick). C’était à l’occasion de l’inauguration du projet d’adduction d’eau potable, dénommé projet Notto-Ndiosmone-Palmarin. En effet, le président de la République a commencé à lancer ses premières piques à l’opposition lorsque, trois minutes seulement après le début de son discours, il a été obligé d’observer une pause en raison d’une sonorisation défectueuse. Et, c’est pour faire porter le chapeau à ses adversaires politiques, même si cinq minutes plus tard il s’empressera de préciser : «En fait quand je dis que c’est le fait de l’opposition, vous avez bien compris que c’est pour rire parce que l’opposition n’existe pas ici.» Pourtant cette communauté rurale a été gagnée par l’opposition pendant les élections locales de mars 2009, et l’actuel président du Conseil rural en l’occurrence Samuel Seck, un poulain de Macky Sall, était bien dans la tribune officielle, non loin de lui.
En citant Nguéniène comme étant l’une des communautés rurales qui ont bénéficié de ce projet, Me Wade va par la même occasion jeter une pierre dans le jardin de Ousmane Tanor Dieng : «Vous voyez que j’ai cité Nguéniène qui n’avait que de l’eau salée et de l’eau iodée. Donc, les Socialistes n’ont pas pensé donner de l’eau potable aux villages où ils sont nés. Alors, je vous demande de transmettre à M. Tanor Dieng mes salutations républicaines pour lui montrer que quand il s’agit de faire des choses pour et par l’Etat, nous ne faisons pas de distinction entre les origines politiques ou les origines religieuses», ironise le président de la République. Avant d’ajouter : «Monsieur Tanor Dieng dont je dis souvent qu’il est un républicain, car il ne partage pas souvent l’avis de ces quelques agitateurs qui croient que c’est en amenant des troubles dans les rues qu’ils arriveront au pouvoir ; alors que çà, c’est l’inverse du chemin pour arriver au pouvoir.» L’ancien Président Abdou Diouf en a eu aussi pour son grade. En effet à l’endroit de ce dernier, Me Wade dira : «Les infrastructures hydrauliques au Sénégal poussent comme des champignons avec 433 000 forages motorisés, 308 châteaux d’eau et réservoirs au sol, 14 stations de traitement d’eau potable en 10 ans. Alors, vous voyez donc en fait quand à l’époque je disais que M. Abdou Diouf était M. Forage. Non, c’était M. promet forage mais le véritable M. Forage c’est Oumar Sarr, il est là.» A la fin de son discours, Me Wade a tenu à préciser qu’il est venu dans cette contrée en tant que président de la République non pas pour faire de la politique, mais pour une visite de travail. Pourtant en faisant référence au rassemblement du jour, il a utilisé le mot «meeting».
Avant de se rendre à Palmarin, le chef de l’Etat avait auparavant visité les ouvrages situés à Tassette, dans la région de Thiès et réalisés dans le cadre de ce projet. Il s’agit de quatre forages avec leur équipement électromécanique et électrique, deux réservoirs semi-enterrés de 5 000 m3. Dans la région de Fatick, ce projet qui a coûté 20 milliards de FCfa va bénéficier aux populations de 50 villages situés dans les collectivités locales de Tattaguine, Fimela, Palmarin, Loul-Séssène, Dioffior et Djilas.
dndong@lequotidien.sn
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En citant Nguéniène comme étant l’une des communautés rurales qui ont bénéficié de ce projet, Me Wade va par la même occasion jeter une pierre dans le jardin de Ousmane Tanor Dieng : «Vous voyez que j’ai cité Nguéniène qui n’avait que de l’eau salée et de l’eau iodée. Donc, les Socialistes n’ont pas pensé donner de l’eau potable aux villages où ils sont nés. Alors, je vous demande de transmettre à M. Tanor Dieng mes salutations républicaines pour lui montrer que quand il s’agit de faire des choses pour et par l’Etat, nous ne faisons pas de distinction entre les origines politiques ou les origines religieuses», ironise le président de la République. Avant d’ajouter : «Monsieur Tanor Dieng dont je dis souvent qu’il est un républicain, car il ne partage pas souvent l’avis de ces quelques agitateurs qui croient que c’est en amenant des troubles dans les rues qu’ils arriveront au pouvoir ; alors que çà, c’est l’inverse du chemin pour arriver au pouvoir.» L’ancien Président Abdou Diouf en a eu aussi pour son grade. En effet à l’endroit de ce dernier, Me Wade dira : «Les infrastructures hydrauliques au Sénégal poussent comme des champignons avec 433 000 forages motorisés, 308 châteaux d’eau et réservoirs au sol, 14 stations de traitement d’eau potable en 10 ans. Alors, vous voyez donc en fait quand à l’époque je disais que M. Abdou Diouf était M. Forage. Non, c’était M. promet forage mais le véritable M. Forage c’est Oumar Sarr, il est là.» A la fin de son discours, Me Wade a tenu à préciser qu’il est venu dans cette contrée en tant que président de la République non pas pour faire de la politique, mais pour une visite de travail. Pourtant en faisant référence au rassemblement du jour, il a utilisé le mot «meeting».
Avant de se rendre à Palmarin, le chef de l’Etat avait auparavant visité les ouvrages situés à Tassette, dans la région de Thiès et réalisés dans le cadre de ce projet. Il s’agit de quatre forages avec leur équipement électromécanique et électrique, deux réservoirs semi-enterrés de 5 000 m3. Dans la région de Fatick, ce projet qui a coûté 20 milliards de FCfa va bénéficier aux populations de 50 villages situés dans les collectivités locales de Tattaguine, Fimela, Palmarin, Loul-Séssène, Dioffior et Djilas.
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