La statue du monument de la « renaissance africaine », dont Abdoulaye Wade revendique la paternité, sera inaugurée le 12 décembre prochain. Son régime a réussi à convaincre les dignitaires du village de Ouakam à y participer. Travaillés au corps à doses de billets de banques, ils clament, maintenant, que la statue qui surplombe leur terroir est la leur.
Demain, ils pourraient bien déchanter. Après Ouakam, Wade intensifie son lobbying pour que les confréries du pays soient de l’événement. Il cherche à les convaincre de l’utilité de son « invention ». Elle va engendrer des recettes et drainer du monde. Ainsi Wade voudrait que le jour J une délégation vienne de Touba, envoyée par le khalife général des mourides, Elhadj Bara Mbacké Falilou. Il veut, aussi, que le khalife général des Layènes, dont le domicile est sis à quelques jets de pierres de la statue, en fasse autant. Il ratissera large jusqu’à Ndiassane, capitale des khadres sénégalais, et à Kaolack, capitale des niassènes. Le 12 décembre prochain, Wade voudrait avoir au milieu de ses hôtes étrangers et son invité, le président brésilien Lula, le porte-parole du khalife général des tidjanes, Serigne Abdou Aziz Sy Jr.
Si Wade par ces différentes démarches renie de fait sa foi à l’Islam, ceux qu’ils démarchent le suivront-ils ? Car, c’est connu la religion prêchée par le Prophète Mouhamad (Psl) interdit toute représentation humaine. Or, le monument de la « renaissance africaine » représente un homme, sa femme et leur enfant. Jaillis du cratère, ils semblent s’élancer vers le ciel. Nos guides religieux vont-ils suivre cette folie humaine, qui en oublie même la loi de la pesanteur. Wade devrait se souvenir que c’est de Dieu que viennent les hommes et que c’est vers Lui qu’ils retourneront, en passant par la terre ; du moins pour les Musulmans et les Chrétiens.
Il est vrai que Wade reconnaît qu’il a été franc-maçon. C’est probablement pour ce passé qu’il aime pierres et statues. Il aime les monuments parce que regrettant, probablement, de n’être pas né pharaon. Quoi qu’il en soit, ses priorités devraient être ailleurs. Elles devaient se focaliser sur le panier de la ménagère, des toits pour les Sénégalais, des emplois pour les jeunes, l’appui aux entrepreneurs, l’éducation et la santé pour tous, etc. Mais, il a choisi de brader des terres d’une valeur d’environ cent milliards de nos francs pour se faire ériger « le père, la mère et le fils ». L’histoire le retiendra, les Sénégalais également !
La Redaction XIBAR.NET
Demain, ils pourraient bien déchanter. Après Ouakam, Wade intensifie son lobbying pour que les confréries du pays soient de l’événement. Il cherche à les convaincre de l’utilité de son « invention ». Elle va engendrer des recettes et drainer du monde. Ainsi Wade voudrait que le jour J une délégation vienne de Touba, envoyée par le khalife général des mourides, Elhadj Bara Mbacké Falilou. Il veut, aussi, que le khalife général des Layènes, dont le domicile est sis à quelques jets de pierres de la statue, en fasse autant. Il ratissera large jusqu’à Ndiassane, capitale des khadres sénégalais, et à Kaolack, capitale des niassènes. Le 12 décembre prochain, Wade voudrait avoir au milieu de ses hôtes étrangers et son invité, le président brésilien Lula, le porte-parole du khalife général des tidjanes, Serigne Abdou Aziz Sy Jr.
Si Wade par ces différentes démarches renie de fait sa foi à l’Islam, ceux qu’ils démarchent le suivront-ils ? Car, c’est connu la religion prêchée par le Prophète Mouhamad (Psl) interdit toute représentation humaine. Or, le monument de la « renaissance africaine » représente un homme, sa femme et leur enfant. Jaillis du cratère, ils semblent s’élancer vers le ciel. Nos guides religieux vont-ils suivre cette folie humaine, qui en oublie même la loi de la pesanteur. Wade devrait se souvenir que c’est de Dieu que viennent les hommes et que c’est vers Lui qu’ils retourneront, en passant par la terre ; du moins pour les Musulmans et les Chrétiens.
Il est vrai que Wade reconnaît qu’il a été franc-maçon. C’est probablement pour ce passé qu’il aime pierres et statues. Il aime les monuments parce que regrettant, probablement, de n’être pas né pharaon. Quoi qu’il en soit, ses priorités devraient être ailleurs. Elles devaient se focaliser sur le panier de la ménagère, des toits pour les Sénégalais, des emplois pour les jeunes, l’appui aux entrepreneurs, l’éducation et la santé pour tous, etc. Mais, il a choisi de brader des terres d’une valeur d’environ cent milliards de nos francs pour se faire ériger « le père, la mère et le fils ». L’histoire le retiendra, les Sénégalais également !
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