C’est suite à une publication sur sa page Facebook pour déplorer et dénoncer le meurtre de Bineta Camara, qu’Ousmane Mbengue a fait un commentaire haineux à l’encontre des femmes.
Très vite, l’affaire a pris une tournure impressionnante, l’étau se resserrant autour de Ousmane Mbengue, malgré ses multiples excuses, d’autant plus que d’autres de ses publications faites par le passé, ont refait surface. Choquée, Aïssatou Sène a porté plainte contre son ancien camarade de classe, mis aux arrêts depuis hier, mardi, pour appel au meurtre, incitation à la haine et injures publiques via les réseaux sociaux.
Jointe au téléphone par un confrère de Emedia, elle a expliqué les raisons qui l’ont poussée à porter plainte contre Ousmane Mbengue. « J’ai porté plainte pour incitation à la haine parce que j’ai été choquée et blessée par sa réaction, sachant qu’elle est susceptible de renforcer le sentiment d’insécurité et de peur chez mes compatriotes sénégalaises, mais aussi parce que cela pourrait motiver des individus à avoir des comportements violents envers les femmes, tout en pensant que c’est justifié », a déclaré Aïssatou Sène, qui renseigne qu’elle n’est pas dans les dispositions de pardonner à Ousmane Mbengue.
« Je ne compte pas retirer ma plainte parce qu’il s’agit d’une affaire qui dépasse ma personne ainsi que la personne de M. Mbengue. Au-delà de ce qui nous oppose, je pense qu’il est très important de lancer l’alerte lorsque des propos haineux envers les femmes sont diffusés où que ce soit. Je veux que toutes mes compatriotes sénégalaises se sentent en sécurité et protégées dans leur pays et que tous les potentiels auteurs de violences envers les femmes (verbales, physiques, psychologiques), sachent que nous ne nous tairons plus et que nous ne pardonnerons plus », prévient-elle.
« Je ne peux pas être tenue responsable de ses mots ni de son destin »
Dans le même sillage, Aïssatou Sène s’est indignée des propos de la famille d’Ousmane Mbengue selon lesquels un piège a été tendu à leur fils.
« Premièrement, il a été dit que j’ai publié des captures d’écran d’un échange privé. C’est faux, et les preuves sont là pour l’attester. Elles ont été transmises à la justice. M. Mbengue est venu commenter de son plein gré une publication que j’ai faite sur mon profil Facebook et qui n’engageait que moi. Personne ne l’a forcé ou encouragé à commenter ma publication. Dans aucun de nos échanges, je n’ai dit à M. Mbengue que j’avais pour objectif de le détruire ou de détruire sa réputation. Je n’accepterai pas qu’on me fasse passer pour une manipulatrice », explique-t-elle.
Avant d’ajouter : « Il ne faut pas oublier que, tout comme M. Mbengue, j’ai une famille qui veille sur moi et me soutient. Ce n’est pas de ma faute si Ousmane Mbengue n’a pas pensé à sa famille avant de publier ses propos haineux. Je ne peux être tenue pour responsable de ses mots ni de son destin ».
Très vite, l’affaire a pris une tournure impressionnante, l’étau se resserrant autour de Ousmane Mbengue, malgré ses multiples excuses, d’autant plus que d’autres de ses publications faites par le passé, ont refait surface. Choquée, Aïssatou Sène a porté plainte contre son ancien camarade de classe, mis aux arrêts depuis hier, mardi, pour appel au meurtre, incitation à la haine et injures publiques via les réseaux sociaux.
Jointe au téléphone par un confrère de Emedia, elle a expliqué les raisons qui l’ont poussée à porter plainte contre Ousmane Mbengue. « J’ai porté plainte pour incitation à la haine parce que j’ai été choquée et blessée par sa réaction, sachant qu’elle est susceptible de renforcer le sentiment d’insécurité et de peur chez mes compatriotes sénégalaises, mais aussi parce que cela pourrait motiver des individus à avoir des comportements violents envers les femmes, tout en pensant que c’est justifié », a déclaré Aïssatou Sène, qui renseigne qu’elle n’est pas dans les dispositions de pardonner à Ousmane Mbengue.
« Je ne compte pas retirer ma plainte parce qu’il s’agit d’une affaire qui dépasse ma personne ainsi que la personne de M. Mbengue. Au-delà de ce qui nous oppose, je pense qu’il est très important de lancer l’alerte lorsque des propos haineux envers les femmes sont diffusés où que ce soit. Je veux que toutes mes compatriotes sénégalaises se sentent en sécurité et protégées dans leur pays et que tous les potentiels auteurs de violences envers les femmes (verbales, physiques, psychologiques), sachent que nous ne nous tairons plus et que nous ne pardonnerons plus », prévient-elle.
« Je ne peux pas être tenue responsable de ses mots ni de son destin »
Dans le même sillage, Aïssatou Sène s’est indignée des propos de la famille d’Ousmane Mbengue selon lesquels un piège a été tendu à leur fils.
« Premièrement, il a été dit que j’ai publié des captures d’écran d’un échange privé. C’est faux, et les preuves sont là pour l’attester. Elles ont été transmises à la justice. M. Mbengue est venu commenter de son plein gré une publication que j’ai faite sur mon profil Facebook et qui n’engageait que moi. Personne ne l’a forcé ou encouragé à commenter ma publication. Dans aucun de nos échanges, je n’ai dit à M. Mbengue que j’avais pour objectif de le détruire ou de détruire sa réputation. Je n’accepterai pas qu’on me fasse passer pour une manipulatrice », explique-t-elle.
Avant d’ajouter : « Il ne faut pas oublier que, tout comme M. Mbengue, j’ai une famille qui veille sur moi et me soutient. Ce n’est pas de ma faute si Ousmane Mbengue n’a pas pensé à sa famille avant de publier ses propos haineux. Je ne peux être tenue pour responsable de ses mots ni de son destin ».