La victime était au centre du débat relatif à l'euthanasie qui fait rage depuis plusieurs années sur le sous-continent.
Aruna Shanbaug, 66 ans, était en soins intensifs au sein de l'hôpital King Edward Memorial de Bombay, où elle travaillait et où elle avait été victime d'un viol.
Depuis plusieurs jours, elle souffrait d'une pneumonie et était sous assistance respiratoire. Aruna Shanbaug avait subi de graves dommages cérébraux lors de son agression, survenue le 27 novembre 1973, par un nettoyeur de nuit de l'hôpital. Elle était paralysée et dans un état végétatif depuis lors.
Son agresseur, décédé il y a quelques années, avait été condamné à une peine de prison de sept ans.
Pétition rejetée par la cour suprême en Inde en 2011
En 2011, une pétition plaidant pour un accompagnement de la fin de vie de la patiente avait été rejetée par la cour suprême indienne, qui estimait que les éléments médicaux suggéraient que Mme Shanbaug devait être maintenue en vie.
L'arrêt avait néanmoins été considéré comme une étape importante dans le débat de société puisque la cour justifiait le recours à l'euthanasie passive dans certains cas.
Le coma de Aruna Shanbaug fait partie des plus longs connus dans le monde.
"Je remercie Dieu d'avoir mis fin à ses souffrances", a déclaré Pinki Virani, l'instigateur de la pétition.
7sur7.be
Aruna Shanbaug, 66 ans, était en soins intensifs au sein de l'hôpital King Edward Memorial de Bombay, où elle travaillait et où elle avait été victime d'un viol.
Depuis plusieurs jours, elle souffrait d'une pneumonie et était sous assistance respiratoire. Aruna Shanbaug avait subi de graves dommages cérébraux lors de son agression, survenue le 27 novembre 1973, par un nettoyeur de nuit de l'hôpital. Elle était paralysée et dans un état végétatif depuis lors.
Son agresseur, décédé il y a quelques années, avait été condamné à une peine de prison de sept ans.
Pétition rejetée par la cour suprême en Inde en 2011
En 2011, une pétition plaidant pour un accompagnement de la fin de vie de la patiente avait été rejetée par la cour suprême indienne, qui estimait que les éléments médicaux suggéraient que Mme Shanbaug devait être maintenue en vie.
L'arrêt avait néanmoins été considéré comme une étape importante dans le débat de société puisque la cour justifiait le recours à l'euthanasie passive dans certains cas.
Le coma de Aruna Shanbaug fait partie des plus longs connus dans le monde.
"Je remercie Dieu d'avoir mis fin à ses souffrances", a déclaré Pinki Virani, l'instigateur de la pétition.
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