Les ex-employés de la Sotrac en ont ras-le-bol de courir derrière les indemnités que l’État reste leur devoir depuis maintenant des décennies. Ballottés entre promesses non tenues et engagements non respectés, ils menacent d'observer une grève de la faim dans les prochains jours, pour que justice leur soit rendue.
Aujourd'hui, ils sont plus de 2000 ex employés à vivre des situations difficiles, alors que l’État avait promis de leur remettre le reliquat des 9 milliards sur les 14 qu'il leur devait. Mais, constate le porte-parole pour le déplorer, depuis que Me Wade leur avait remis les 5 milliards le 5 mai 2009, le pouvoir APR qui l'a remplacé et qui devait solder la dette, les fait toujours valser.
En tout cas, il est plus que temps que le pouvoir doit trouver une solution heureuse pour ces ex-travailleurs, qui n'en peuvent plus de souffrir. Souffrance qui dure depuis la liquidation de leur société en novembre 1998. Étant donné que l’État est une continuité, il devrait pouvoir donner à ces pères et mères de famille qui ont travaillé pour leur pays, leurs indemnités.
Déjà en 2008, Babacar Ndir, leur porte-parole d'alors, disait ceci: «sur 2369 agents, 487 sont déjà morts, 67 ex-agents devenus des fous errants dans les rues de Dakar. Certains vivent dans des maisons inachevées qu’on leur a prêtées».
La misère est le seul dénominateur commun de ces ex-agents de la Sotrac. Babacar Ndir d'expliquer: « le dernier recensement que nous avons effectué, renseigne que sur 2369 agents, nous avons perdu plus de 487 camarades ».
Mais, il convient de signaler que ces ex employés de la Sotrac ne sont pas les seuls laissés à quai par l’État, ils sont des milliers, plus précisément 8 mille agents, ces ex-travailleurs des 18 sociétés dissoutes à vivre le même calvaire.
Entre autres, la Sias, à qui l’État reste devoir 1 milliard 560 millions, 300 millions aux 139 ex travailleurs de Hamo Sénégal ; 17 millions aux 17 ex-employés de Frigo Cap et tant d'autres. Malgré les nombreuses rencontres tenues avec le Pm d'alors Boun Abdallah Dionne, qui, au nom de la continuité de l’État, avait promis de diligenter le problème et défini plusieurs modalités au cas par cas, le problème reste entier.
Malgré tous les engagements pris par le chef de l’État pour le paiement des sommes dues, les ex-employés n'ont à ce jour pas vu la couleur de leur argent. Aujourd'hui, comme le poste de Pm a été supprimé au nom du Fast-track, il faut que le chef de l’État qui est seul maître à bord, procède au paiement en mode Fast-track de l'argent dû à ces ex-employés dont la souffrance n'a que trop duré.
Tribune
Aujourd'hui, ils sont plus de 2000 ex employés à vivre des situations difficiles, alors que l’État avait promis de leur remettre le reliquat des 9 milliards sur les 14 qu'il leur devait. Mais, constate le porte-parole pour le déplorer, depuis que Me Wade leur avait remis les 5 milliards le 5 mai 2009, le pouvoir APR qui l'a remplacé et qui devait solder la dette, les fait toujours valser.
En tout cas, il est plus que temps que le pouvoir doit trouver une solution heureuse pour ces ex-travailleurs, qui n'en peuvent plus de souffrir. Souffrance qui dure depuis la liquidation de leur société en novembre 1998. Étant donné que l’État est une continuité, il devrait pouvoir donner à ces pères et mères de famille qui ont travaillé pour leur pays, leurs indemnités.
Déjà en 2008, Babacar Ndir, leur porte-parole d'alors, disait ceci: «sur 2369 agents, 487 sont déjà morts, 67 ex-agents devenus des fous errants dans les rues de Dakar. Certains vivent dans des maisons inachevées qu’on leur a prêtées».
La misère est le seul dénominateur commun de ces ex-agents de la Sotrac. Babacar Ndir d'expliquer: « le dernier recensement que nous avons effectué, renseigne que sur 2369 agents, nous avons perdu plus de 487 camarades ».
Mais, il convient de signaler que ces ex employés de la Sotrac ne sont pas les seuls laissés à quai par l’État, ils sont des milliers, plus précisément 8 mille agents, ces ex-travailleurs des 18 sociétés dissoutes à vivre le même calvaire.
Entre autres, la Sias, à qui l’État reste devoir 1 milliard 560 millions, 300 millions aux 139 ex travailleurs de Hamo Sénégal ; 17 millions aux 17 ex-employés de Frigo Cap et tant d'autres. Malgré les nombreuses rencontres tenues avec le Pm d'alors Boun Abdallah Dionne, qui, au nom de la continuité de l’État, avait promis de diligenter le problème et défini plusieurs modalités au cas par cas, le problème reste entier.
Malgré tous les engagements pris par le chef de l’État pour le paiement des sommes dues, les ex-employés n'ont à ce jour pas vu la couleur de leur argent. Aujourd'hui, comme le poste de Pm a été supprimé au nom du Fast-track, il faut que le chef de l’État qui est seul maître à bord, procède au paiement en mode Fast-track de l'argent dû à ces ex-employés dont la souffrance n'a que trop duré.
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